Opinion
Le Parti Anti
Sioniste renouvelle son appel à la
dissolution de la Ligue arabe !
Yahia
Gouasmi
Yahia
Gouasmi, Président du Parti Anti
Sioniste
Mardi 15 novembre
2011
L'opposition syrienne a
critiqué la décision de la Ligue arabe
de suspendre la participation de la
Syrie aux réunions du conseil de la
Ligue. « La décision de la
Ligue arabe est le premier pas qui place
la Syrie à la merci du Conseil de
sécurité », a souligné le chef du
parti syrien national socialiste, Ali
Haydar. De son côté, Louay Hussein,
figure majeure de l’opposition syrienne,
a souligné que cette décision risque d’entrainer
une internationalisation de la crise
syrienne et de constituer un motif de
déclaration de guerre.
D’autres voix s’élèvent,
notamment en Jordanie, où le chef du
réseau jordanien d'information al-Wahda,
Amer At-Tal, a déclaré qu'il n'y aurait
pas d'action arabe commune sans la Syrie
parce qu'elle en est « la pierre
angulaire ». Il ajoute que la Ligue
arabe a perdu sa crédibilité et est
devenue un des outils de l'OTAN et
appelle le peuple syrien et tous les
peuples arabes à œuvrer à arrêter la
décision de la Ligue arabe « dont la
présence n'a plus de justification
puisqu'elle est soumise aux diktats
américano-sionistes ».
Le politologue russe Vyacheslav
Matosov a qualifié d' « inacceptable »
que des pays arabes appuient la
suspension de la participation d'un Etat
qui est un membre permanent de la Ligue
arabe.
Dans un article du 21 mars,
le parti anti sioniste avait tiré la
sonnette d’alarme sur les manoeuvres de
cette Ligue qu’on ne peut plus appeler
« arabe » depuis longtemps, mais
sioniste. Il est évident, pour
tous les peuples arabes, que cette Ligue
n’est que le caniche de l’USraël, en
attendant d’en devenir le chien
policier, ce qui a déjà commencé ... Les
camps se dessinent, il n’y en a que
deux : soit se ranger derrière l’USraël
(quel que soient les prétextes
invoqués), soit se ranger totalement aux
côtés de ceux qui combattent l’USraël,
il n’y a pas de troisième voie.
Il est vrai que pour l’USraël
et ses complices de la Ligue « arabe »,
une démocratie doit répondre à des
critères précis. Cette fameuse
démocratie que l’USraël et l’Europe ont
voulu exporter, à coup de bombes, en
Irak, en Afghanistan, en Libye et qu’ils
veulent maintenant exporter en Syrie,
ne doit pas mettre en cause la
« stabilité » de la région,
autrement dit, elle doit continuer à
garantir les grands intérêts économiques
occidentaux et la sécurité de la tumeur
sioniste implantée en Palestine depuis
1948. Aux yeux de l’USraël, les peuples
arabes n’ont droit à la « démocratie »
qu’à ces deux conditions. Voilà
pourquoi la Ligue dite « arabe »,
arrosée de pétrodollars saoudiens gérés
par le lobby sioniste qui tient
Wall-Street, se tait lorsque la
répression frappe le peuple bahreïni et
appelle les Américains et les Européens
à intervenir en Syrie.
L’ennemi est obligé de faire appel à
ses maîtres (Etats-Unis et Europe) pour
continuer de maintenir la domination
sioniste, par dirigeants « arabes »
interposés. C’est la grande leçon qui se
dégage de l’agression contre la Libye et
maintenant contre la Syrie, demandée par
certains gouvernements traîtres de la
Ligue « arabe ». Une fois de plus, les
peuples arabo-musulmans ont appris, si
cela était nécessaire, que tous les
« grands mots » de l’ennemi
(« démocratie, droits de l’homme,
etc. ») ne sont que des armes
psychologiques pour les maintenir dans
la dépendance.
Si cette leçon pouvait être comprise
par tout le monde, nous aurions déjà
fait un grand pas. Le Parti Anti
Sioniste réitère son appel à la
dissolution de la Ligue dite « arabe ».
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