|
Parti antisioniste
Crise politique au
Liban:
Compte à rebours avant une nouvelle guerre...
Yahia Gouasmi
Samedi 15 janvier 2011
Après la démission de
ses ministres membres du Hezbollah, le Liban se retrouve sans
gouvernement, et les rumeurs les plus sinistres se font déjà
entendre…
Le prétendu Tribunal Spécial pour le Liban (TSL),
chargé d'enquêter sur l’attentat qui a coûté la vie à l’ancien
Premier ministre libanais Rafic Hariri, s’apprêterait à accuser
injustement la Résistance libanaise et son principal parti (le
Hezbollah) d'en être responsables. L’enquête de ce « tribunal »
créé de toutes pièces par le Conseil de Sécurité (ONU), lequel
se refuse systématiquement à condamner Israël et ses multiples
agressions dans la région, fut entièrement orientée. Les
nombreux indices, témoignages et preuves mettant en cause
l’entité sioniste et l’Occident ont été ignorés. L'objectif du
sionisme est clair : criminaliser un des principaux partis de la
coalition gouvernementale libanaise, pour tenter de l’isoler
avant de le détruire. Une telle manœuvre permettrait, en
passant, d’accuser la Syrie et l’Iran d’être derrière
l’attentat, et d’accentuer toutes les pressions à leur encontre
au nom du « droit international », devenu désormais synonyme de
« droit américano-sioniste ».
Israël et les protecteurs à son service, tels que Barack Obama
et Nicolas Sarkozy, n’ont par ailleurs jamais admis l’existence
d’un véritable parti libanais de la Résistance, le Hezbollah. Ce
dernier a su dépasser son cadre communautaire et confessionnel,
permettant ainsi une unité nationale groupant les autres
communautés libanaises, Chrétiens y compris (le général Michel
Aoun, par exemple). Cela est insupportable à Tel Aviv, qui pense
pouvoir composer les gouvernements libanais à sa guise,
profitant des divisions qu’il sait si bien créer. Il n'est pas
impossible que les attentats anti-Chrétiens de Bagdad et
d’Alexandrie, dont l’origine fait de moins en moins de doute (à
savoir le Mossad, les services secrets israéliens), n’aient été
qu'une mise en condition de l’opinion publique occidentale,
avant que d’autres attentats plus graves touchant des
communautés religieuses soient perpétrés en terre libanaise.
L’expression de Nicolas Sarkozy, craignant « une épuration
religieuse » au Moyen-Orient, se trouverait alors
justifiée… La participation militaire de la France, aux côtés
d’Israël et des USA, serait ainsi présentée comme une opération
humanitaire destinée à protéger les Chrétiens d’Orient.
Seraient-ce là que des hypothèses ? Peut-être, mais un
passé récent nous a appris à qui profitent des expressions
répétées mille fois, comme « purification ethnique », «
purification religieuse », « armes de destruction
massive », etc. Hier, le 14 janvier 2011, Israël a rappelé
ses réservistes et a réuni son conseil de guerre, se préparant à
une éventuelle offensive contre le Liban.
Récemment, un autre élément a été officiellement reconnu par
l’entité sioniste. D’importantes nappes pétrolières offshore ont
en effet été découvertes, dont une partie se trouve dans
l'espace maritime libanais, ainsi qu'au large de Gaza. Tel Aviv
a déjà fait savoir que la totalité de ces nappes off shore (et
celles à venir) lui appartenaient… Cette décision exclut donc le
Liban, sans parler de la population de Gaza, de l’exploitation
des richesses de ce que l’on appelle déjà le « Bassin du Levant
». Les États-Unis soutiennent entièrement Israël, et des
compagnies américaines ont commencé les travaux de forages avec
les compagnies sionistes.
La crise gouvernementale libanaise peut trouver une solution
strictement nationale, si les différentes composantes du Liban
savent rester unies. Mais surtout, ces composantes ne doivent
croire en aucune promesse de « médiation » ou autres bonnes
paroles venant du gouvernement français, aux ordres de Tel Aviv.
On se souvient encore du véritable rôle de Nicolas Sarkozy lors
de l’agression sioniste contre la population civile de Gaza.
Sous couvert de « voyages diplomatiques », il donnait en réalité
du temps à Israël afin qu’il puisse poursuivre ses destructions.
Il ne serait pas exclu qu’un rôle semblable, en cas de conflit à
venir au Liban, lui ait été donné par Benyamin Netanyahou et
Barack Obama.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
Copyright © 2009
- 2010 - Parti Anti Sioniste
- Anti Zionist Party. Tous droits réservés
Sommaire du Parti Anti Sioniste
Le dossier
Liban
Dernières mises à
jour
|