|
Parti antisioniste
Le sionisme responsable de la crise en Grèce, selon un évêque
grec
Yahia Gouasmi
L'évêque Seraphim du Pirée (Grèce)
Vendredi 14 janvier 2011
Le 20 décembre
dernier, le métropolite (synonyme d'évêque grec) Seraphim du
Pirée a déclaré que les problèmes que traverse actuellement la
Grèce étaient « dus au sionisme international et à ses
banquiers ». Cette déclaration a bien entendu « indigné »
les sionistes et ceux qui sont à leur service. Certains parmi
les antisionistes se sont au contraire réjouis de cette
déclaration, émanant d’un prélat officiant dans un pays ancien
et respecté, et ne semblant pas se trouver en première ligne
vis-à-vis du sionisme.
Pourtant, il faut croire que notre métropolite était bien
informé de ce qui se préparait. On a en effet appris, par la
suite, que la Grèce et « Israël » allaient créer un «
Conseil ministériel commun de coopération ». Il est facile
d’imaginer le scénario ayant abouti à cela : les grandes banques
internationales ont surendetté la Grèce (avec la complicité des
dirigeants locaux), puis les marchés (devinez qui est derrière…)
ont attaqué la Grèce, et enfin Dominique Strauss-Kahn (le
directeur du FMI, qui se demande chaque matin ce qu’il peut
faire pour Israël…) est intervenu et a mis tout le peuple grec à
la diète ! C’est en quelque sorte le docteur qui tue le
malade pour mieux le sauver…
Aujourd'hui donc, comme par hasard, « Israël » arrive et un
accord de « coopération » est signé ! Cet accord a été
officialisé par un communiqué précédant la visite en Grèce du
raciste Avigdor Lieberman. Notons que ce dernier souhaite
ouvertement expulser la population arabe d’ « Israël », ce qui
ne l’a jamais empêché d’être reçu avec tous les égards par les «
démocrates » qui gouvernent l’Union européenne… On devine
aisément que ce n’est pas Athènes qui donnera des ordres à Tel
Aviv, mais bien le contraire. En résumé, il y a donc eu mise en
faillite d’une nation, traitement de choc du FMI, puis
soumission à Tel Aviv…
Quel est l’intérêt d’ « Israël » ? Contrer la Turquie qui
s’est détachée de l’entité sioniste, en utilisant la Grèce en
Méditerranée Orientale. Il n’est pas exclu que la question de
Chypre (pomme de discorde entre la Grèce et la Turquie) revienne
prochainement sur le tapis. Ce serait un moyen de pression et de
diversion à l’encontre de la Turquie. D’autres raisons entrent
également en ligne de compte, comme la tentative de rallier les
Chrétiens orthodoxes, russes, grecs, etc. à la politique du
sionisme. Il faut méditer le processus grec, qui ne pourra que
s’amplifier. C’est le destin qui risque de frapper toutes les
Nations européennes. Le sionisme vit et se nourrit de la crise
des autres peuples qu’il cherche à dominer.
Et nous en France, aura-t-on bientôt une structure officielle
franco-israélienne comme les Grecs ? Quoi qu'il en soit, les
innombrables accords de coopération entre le CRIF (Conseil
Représentatif d'Israël en France) et l’administration
française (police, magistrature, éducation [dite encore
nationale], etc.) remplissent déjà amplement cette fonction. Et
c’est sans parler de la politique étrangère de la France, qui
doit avoir comme priorité, selon Nicolas Sarkozy, la sécurité d’
« Israël » ! D'ailleurs, en cas de doute lors d’une
décision à prendre, il suffit de joindre le président du CRIF et
les ordres ne tardent jamais à arriver !
Pour notre part, nous aimerions qu’un évêque français, du rang
du métropolite du Pirée, dénonce aussi clairement les
responsabilités du sionisme. Cela nous changerait de la langue
de bois et du robinet d’eau tiède qu’ils ont pour habitude
d’utiliser quand il s’agit de l’entité sioniste. Mais patience !
Leurs frères évêques du Moyen-Orient, réunis récemment en synode
autours du Pape, ont indiqué le chemin en condamnant « Israël »…
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
Copyright © 2009
- 2010 - Parti Anti Sioniste
- Anti Zionist Party. Tous droits réservés
Sommaire du Parti Anti Sioniste
Dernières mises à
jour
|