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Parti antisioniste
Banqueroute : à qui
le tour ?
Yahia Gouasmi
Photo : P.A.S.
Lundi 10 mai 2010
C'est fait ! La majorité socialiste au pouvoir à Athènes a
voté le plan draconien de rigueur, imposé au peuple grec par les
dirigeants de l’Union Européenne et par M. Strauss-Kahn (FMI),
sous peine d’acculer la Grèce à la banqueroute.
De quoi s’agit-il ? D’un surendettement organisé par les
grandes banques mondiales, avec le soutien et la complicité des
dirigeants politiques à leur service.
Cette fois, c’est tout un peuple qui est pris en otage par la
grande finance internationale, pour le plus grand profit de ceux
qui l’ont enfermé dans cette situation. De la crise bancaire de
2008, nous sommes passés à la faillite des Etats. On parle
ouvertement des prochaines victimes qui pourraient être
l’Espagne, le Portugal et toute l’Europe occidentale. Le prix à
payer pour cette crise de toute la zone euro est connu : non
seulement le chômage et la pauvreté pour les populations, mais
surtout une faillite globale de tout un continent. Nous entrons
en Europe dans une période de convulsions (luttes sociales,
émeutes, guerres ethniques provoquées, etc.) dont personne ne
peut prévoir les conséquences.
Au-delà des causes économiques, cette crise a une cause
politique bien plus profonde : la soumission depuis longtemps de
nos dirigeants à l’USraël, dont les deux armes principales sont
le dollar et les frappes militaires.
Déjà, lors de sa conférence de presse du 04 février 1965, le
Général de Gaulle avait dénoncé les « privilèges exorbitant du
dollar » ainsi que tout le système monétaire international fondé
sur le billet vert. Récemment aux conférences de l’OPEP, des
dirigeants politiques de premier plan tels le Président iranien
Mahmoud Ahmadinejad ou le Président vénézuélien Hugo Chavez ont,
à plusieurs reprises, proposé qu’une partie importante des
transactions pétrolières soit effectuée en euros. Ceci devait
permettre, comme le souhaitait M. de Gaulle en son temps, de
libérer en partie l’économie européenne de la tutelle du dollar
et du lobby qui le gère. Peine perdue, les alliés de l’USraël
(dont l’Arabie Saoudite) s’y sont toujours opposés.
Nous avons à faire à un système bancaire mondial, interconnecté,
dont les racines et les liens se trouvent depuis longtemps dans
ce qu’il est convenu d’appeler le sionisme. Il n’est
peut-être pas vain de faire un parallèle entre l’aggravation de
la crise de l’Etat d’Israël, et l’aggravation de la crise du
système monétaire international…
La contagion de la crise grecque à toute la zone euro est
maintenant inéluctable. Nous ne nous hasarderons à aucun
pronostic quant aux délais. Mais il reste une certitude : la
misère et le malheur pour les populations innocentes ; une fuite
en avant : peut-être la guerre pour le lobby.
Terminons en faisant remarquer que le dirigeant du FMI (Fond
Monétaire International) chargé d’étrangler les peuples au
profit de la grande banque internationale n’est autre que le
socialiste Dominique Strauss-Kahn. Celui-là même qui, selon ses
propres dires, se demande chaque jour ce qu’il peut faire pour
Israël ! Curieux hasard, certains médias sionistes le
verraient comme candidat à l’Elysée en 2012, face à l’autre
candidat du lobby sioniste Nicolas Sarkozy. Les Français
pourraient alors choisir « démocratiquement » entre la peste et
le choléra…
Mais d’ici 2012, y aura-t-il encore une France ou bien une
succursale du lobby administrée par un syndic en faillite ?
Tout maintenant peut aller très vite !
Le Président,
Yahia Gouasmi.
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