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Parti antisioniste
Cour Pénale
Internationale et Tribunal pour le Liban au service du sionisme
mondial !
Yahia Gouasmi
Photo: P.A.S.
Mardi 7 février 2011
En novembre 2006, le
Centre Zahra France a procédé à un dépôt de plainte
auprès de la Cour Pénale Internationale (La Haye,
Pays-Bas) contre Israël, suite à l’agression du Liban en été
2006 :
http://www.centre-zahra.com/justice/depot-de-plainte-contre-israel-suite-a-la-guerre-du-liban-2006-213.html
.
Revenons sur les faits. Prétextant l’enlèvement de deux soldats
israéliens dans la région du Sud-Liban, Tsahal (l'armée
israélienne) pénètre au Liban le 12 juillet 2006, avec
l'objectif de venir à bout du Hezbollah. Les chiffres suivants
des Nations Unies figurent dans le dépôt de plainte. Le nombre
de morts libanais est de 1200, dont 45% d’enfants et 100
combattants du Hezbollah. Les blessés libanais se chiffrent à
3680, et le nombre de personnes déplacées est de 971361. On
déplore également l’exécution de civils libanais par des
militaires israéliens, des destructions matérielles massives, et
le tapissage de 159 villes et villages libanais par plus de 4
millions de bombes à fragmentation ! Tous ces faits
justifient ainsi pleinement un dépôt de plainte contre Israël
pour « crimes de guerre et crimes contre l’humanité
».
Voici la réponse de la Cour Pénale Internationale
(CPI), datée du 28 mai 2008 :
http://www.centre-zahra.com/justice/reponse-du-tribunal-penal-international-215.html
. En résumé, Israël ne reconnaissant pas la compétence de la
Cour Pénale Internationale, cette dernière n’est pas
compétente, à moins que l’affaire ne lui soit soumise par le
Conseil de Sécurité. Or, le Conseil de Sécurité
de l'ONU n’a jamais condamné Israël, les États-Unis opposant
systématiquement leur veto !
Pourtant, ce même Conseil de Sécurité a voté en 2007 la
création du Tribunal Spécial pour le Liban (TSL), afin
de faire la lumière sur l’assassinat de Rafiq Hariri, Premier
ministre libanais de 1992 à 1998 puis de 2000 à 2004. De
nombreux observateurs – libanais et non libanais – ont relevé
les multiples pistes sérieuses que ce « tribunal » n’a pas voulu
exploiter. Pire, des complicités allemandes et israéliennes ont
été soigneusement étouffées (voir les révélations faites par le
site du Réseau Voltaire :
http://www.voltairenet.org/article167550.html
).
Une fois de plus, le deux poids, deux mesures concernant
l’entité sioniste est à l’œuvre. Israël est, de par sa nature
même, au-dessus du droit international et ses « tribunaux ».
Ceux-ci ne sont que des outils de l’USraël, destinés à donner un
habillage juridique à leur attaques criminelles. Tous ces
organismes internationaux sont totalement dans les mains du
sionisme mondial : les faits récents le prouvent amplement.
Dans le cas du Liban, le tribunal créé sur-mesure par le
Conseil de Sécurité des Nations Unies a deux fonctions. La
première est d'effacer toutes les pistes qui conduisent à Israël
dans l’assassinat de Rafiq Hariri. Et la seconde est de désigner
de faux coupables : le Hezbollah, puis la Syrie et l’Iran,
c’est-à-dire le Front de la Résistance. Celui-ci, qui
s’oppose catégoriquement au sionisme, n’accepte pas de trahir la
cause de la Palestine en échange de millions de dollars… Il n’y
a pas, heureusement, que des Ben Ali et des Moubarak !
Pourquoi avoir créé un Tribunal Spécial pour
l’assassinat d’un dirigeant libanais, mais avoir opposé une fin
de non-recevoir pour l’assassinat de milliers de Libanais avec
son cortège de destructions ? La réponse de la Cour
Pénale Internationale ne nous surprend pas. Elle illustre –
et confirme – la domination des lobbies sionistes sur tous ces
organismes prétendument internationaux. Aujourd’hui,
l’expression « droit international » signifie tout simplement « droit
pour l’USraël de frapper les nations et les peuples qui refusent
de se soumettre au sionisme ».
Seule une volonté ferme, un refus de toute compromission avec
l’ennemi, et le courage de l’affronter peuvent faire reculer
l’agression et la servitude qui en résultent. Cette leçon est
connue du Front de la Résistance (Liban, Syrie, Iran,
Palestine). Les peuples arabes de Tunisie, d’Égypte, de
Jordanie, du Yémen… l’ont également apprise, comme le montrent
leur révolte actuelle. Ils savent qu’ils n’ont rien à attendre
de ces organismes soi-disant internationaux, mais qu’ils doivent
prendre en main leur propre destin. C’est ce qu’ils font, et le
mouvement ne pourra que s’étendre et s’approfondir…
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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