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Parti Anti Sioniste
Bahreïn : Le
corps médical traîné devant les tribunaux militaires !
Yahia Gouasmi
Témoins des atrocités, les médecins bahreïnis sont arrêtés par
la police et l'armée
Photo: P.A.S.
Vendredi 6 mai 2011
Vingt-quatre médecins
et vingt-trois infirmières bahreinis ont été arrêtés et seront
traduits devant le tribunal militaire. Le pouvoir en place les
accuse « d’incitation au renversement par la force, du
régime » ! Qu’ont-ils fait en réalité ? Ils ont
soigné des manifestants blessés par les forces de l’ordre et par
l’armée. Cela fait suite à la prise d’assaut des hôpitaux et des
centres de soins que l’ONU s’est contentée de dénoncer… sans
suite, évidemment. Dans le cas de la répression à Bahreïn, il
n’est pas question de sanctions à l’encontre du régime soutenu
par les monarchies pétrolières et par l’USraël. Selon
l’association Médecins pour les Droits de l’Homme (Physicians
for Human Rights), cette répression contre le corps médical
a une cause précise : ces médecins et infirmières disposent de
preuves des atrocités commises par la police et par l’armée. Il
faut donc les réduire au silence et intimider, à travers eux,
tous ceux qui oseraient dénoncer la réalité de la situation à
Bahreïn.
Le fait que le régime encore au pouvoir se croit obligé de
recourir à de telles méthodes, confirme son état de faiblesse,
malgré l’intervention armée de l’Arabie saoudite et de la police
des Emirats. Cela confirme aussi la position névralgique
qu’occupe la révolution bahreïnie dans la situation que traverse
actuellement le monde musulman. Il s’agit de bien marquer les
limites à ne pas franchir, limites dictées par l’USraël et les
pouvoirs corrompus locaux servant d’auxiliaires.
Le silence des médias occidentaux qui se limitent au « service
minimum » et se gardent bien d’alerter l’opinion publique
française illustre la complicité de l’Occident avec les
assassins de la population bahreïnie ! On imagine
facilement le tintamarre médiatique auquel on aurait eu droit si
des médecins et des infirmières avaient été arrêtés ailleurs… en
Syrie, par exemple !
Aujourd’hui, Bahreïn est une dictature maintenue au
pouvoir par l‘intervention étrangère, sous contrôle de la CIA et
du Mossad, omniprésents dans la région. Le fait
que la majorité des habitants soit chiite permet de désigner
l’Iran comme ennemi, et développe ainsi le climat psychologique
qui nous prépare à un conflit à venir. Nous
avions déjà dénoncé cette tentative d’opposer des musulmans à
d’autres musulmans pour le plus grand profit de Tel-Aviv et de
Washington. C’est la vieille politique de division et
de corruption qui permet à une minorité de continuer à dominer
les peuples de la région. Pour l’instant, cette tactique ne
semble pas rencontrer un grand écho dans l’opinion
arabo-musulmane qui sait très bien qui sont ses ennemis : les
sionistes qui occupent la Palestine et leurs complices et alliés
de Washington, qui pillent les richesses de ces pays. Chaque
jour, une propagande malsaine est distillée pour isoler et
liquider le Front de la Résistance (Hezbollah, Syrie,
Hamas et Iran).
Quant à nous, en France, il nous faut faire connaître
l’intensité de la répression à Bahreïn. Il faut faire savoir
qu’à Bahreïn, les amis de l’Occident et de l’USraël prennent
d’assaut les hôpitaux et les centres de soin et traînent le
personnel soignant devant des tribunaux militaires. Voilà ce
qu’il faut dire en France, où le sioniste Kouchner a inventé « l’ingérence
humanitaire », un des nombreux masques que prennent le
sionisme et l’impérialisme pour continuer leur domination.
Que chacun fasse connaître dans son entourage la gravité de la
répression à Bahreïn, et montre du doigt le silence complice de
« nos » médias. Là aussi, comme ailleurs, il y a le deux poids,
deux mesures !
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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Publié sur le site du P.A.S.
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