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Parti antisioniste
Allons-nous vers un nouvel 11 septembre ? (1ère partie)
Yahia Gouasmi
Yahia
Gouasmi, Président du Parti Anti Sioniste (PAS)
Lundi 1er février
Quelle que soit
l’opinion que l’on se fait sur les attentats du 11 septembre
2001 (version officielle ou attentat organisé par la CIA ou le
Mossad israélien), des faits incontestables découlent de ce
fameux 11 septembre.
La seule grande puissance dominante après la désintégration de
l’Union Soviétique (USA) s’est donnée à elle-même un chèque en
blanc, un quitus moral et politique lui permettant d’intervenir
partout, quand elle le souhaite et par tous les moyens, au nom
de la lutte contre le terrorisme.
Ce concept « le terrorisme » dit international est assez flou
pour pouvoir être appliqué à n’importe qui. Il a été défini au
départ par l’axe américano-sioniste pour désigner à l’époque
« l’islamisme » par opposition à l’Islam « modéré »,
c’est-à-dire, l’Islam des pays déjà sous la coupe
américano-sioniste (pays du Golfe Persique, Égypte, Maghreb,
Pakistan, etc..). Ces pays ont eu pour fonction de servir de
bases et d’alliés aux États-Unis et de jouer également le rôle
des «bons musulmans de service ». Cet appel à la croisade contre
le terrorisme a été adressé également aux anciens ennemis des
USA (Russie et Chine) afin de les embrigader sous la bannière
américano-sioniste.
Le premier objectif nommément désigné a été l’Afghanistan refuge
des Talibans et de l’insaisissable Ben Laden. L’invasion et
l’occupation de ce pays ont donc été décidées et menées à terme
avec la complicité du gouvernement pakistanais, entraînant ce
pays à son tour dans une guerre tantôt ouverte tantôt larvée.
A cet ennemi fantomatique et insaisissable qu’est Al Qaida, les
États-Unis et Israël en ont ajouté un autre l’Irak, un État
souverain, un État sous embargo, totalement affaibli depuis la
guerre du Golfe . L’agression contre l’Irak a voulu être
présentée comme une croisade du bien contre le mal afin
d’obtenir la caution des Nations Unies (cette « respectabilité »
que les puissants appellent le « droit international »). Cette
fois-ci le montage mis en place par tout l’appareil
propagandiste américano-sioniste s’est heurté à l’incrédulité
d’une partie importante de l’opinion (les fameuses armes de
destructions massives de Saddam Hussein n’arrivaient pas à
convaincre) et surtout au refus de la Russie, de la Chine et de
la France : membres du Conseil de Sécurité avec droit de veto.
La Russie et la Chine ne pouvant pas ou ne souhaitant pas
apparaître au premier plan, ce fut à la France de Jacques Chirac
et de De Villepin, dans la meilleure tradition gaulliste, que
revint la mission d’« accrocher » le veto. Les États-Unis et
leurs alliés ont été ainsi obligés d’agresser l’Irak sans la
caution de l’ONU (ce « machin » comme disait le Général De
Gaulle).
On peut considérer que depuis ce jour, les Nations Unies sont
mortes même si leur siège à New-York continue à faire la fortune
des grands restaurateurs locaux et autres lieux de
divertissement destinés aux diplomates.
Cette agression/occupation de l’Irak a répondu à plusieurs
objectifs dont le premier et sans doute le plus important est
d’avoir donné satisfaction à Israël et à son lobby
nord-américain. Il s’agissait de briser un État arabo-musulman
disposant à la fois d’eau (agriculture) et de pétrole, et de le
morceler en trois entités ethniques et religieuses (Kurdes,
sunnites et chiites). On a également liquidé ses élites soit par
la corruption soit par l’assassinat (plus de 70 physiciens,
chimistes et techniciens de haut rang dans le domaine nucléaire
disparus ou assassinés). Enfin et surtout cette occupation
renforce l’encerclement de la République Islamique d’Iran,
principale ennemie d’Israël et de son lobby.
A Gaza en décembre 2008, il s’est agi pour l’entité sioniste de
mettre à l’épreuve M. Obama, élu en novembre avec en grande
partie, les fonds du lobby sioniste mais également de vérifier
par la pratique le nouvel axe régional Israël - pays arabes dits
modérés, c’est-à-dire complices : Égypte, Jordanie et certains
pays du Golfe
Persique.
Le silence d’Obama, de Moubarak, sans parler de celui de Mahmoud
Abbas, Président de l’autorité palestinienne ont bien montré la
complicité unissant les USA, Israël et les gouvernements arabes
assujettis au sionisme. Le silence tout aussi complice de
l’Union Européenne a confirmé, si besoin en était, son
alignement total sur la politique israélienne, alignement
renforcé par le retour de la France dans l’OTAN, décidé par M.
Sarkozy.
L’échec relatif de l’armée israélienne sur le terrain et
l’indignation croissante d’une partie de l’opinion n’ont fait
que suspendre provisoirement la question de Gaza. Depuis, le
territoire de Gaza est soumis à un total embargo avec la
complicité de l’Égypte, des États-Unis, de M. Obama et de
l’Union Européenne. Pendant ce temps, la colonisation sioniste
de la Cisjordanie et de Jérusalem Est se poursuit, quoi que
puisse dire M. Obama pour tenter de tromper l’opinion publique,
notamment arabe. La Palestine demeure le pivot de ce conflit
opposant la volonté de domination sioniste au reste du monde.
Pour que tombent les dernières illusions sur la politique de
« paix » de M. Obama, ce dernier a décidé l’envoi de 30 000
hommes supplémentaires en Afghanistan alors que toute solution
militaire du problème est exclue et que la guerre contre les USA
et ses alliés s’étend au Pakistan. Pendant que l’empire USraël
s’enlise en s’élargissant (suite notamment au mystérieux
attentat manqué du « terroriste aux sous-vêtements » et à une
possible intervention américaine au Yémen), la situation
économique globale ne s’améliore pas pendant que la Chine, la
Russie et surtout le front de la résistance (Iran, Hezbollah,
Hamas) continuent de se renforcer...
A suivre ...
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