Je viens d’apprendre il y a quelques minutes que tu étais parti,
que Dieu t’avait rappelé à Lui. Le Messager (PBDL) avait
tellement raison : "La patience se vit lors du premier choc".
Mon Dieu... Moussa
Nous sommes à Dieu et c’est à Lui que nous retournons
Tu fus un compagnon de route, l’ami de l’expérience
africaine. Actif, inlassablement, en Côte d’Ivoire, dévoué,
serviable, souriant, sérieux. Aimable, tellement aimable.
Je t’ai vu rompu sous la fatigue à l’organisation des
séminaires, des conférences et des rencontres lors de nos
visites. Et toujours présent et jovial.
Je t’ai vu organiser le SIFRAM, avec tes soeurs et tes
frères ivoiriens, cheville ouvrière de ces séminaires
internationaux qui furent la matrice qui allait donner
naissance au CIMEF dont nous venons de fêter le 10ème
anniversaire au Mali ( pays qui nous a gratifié d’un accueil
et d’une organisation extraordinaires et exemplaires entre
le 23 et le 26 juillet dernier).Tu étais là, parmi nous,
prêt à offrir le concours de la Côte d’Ivoire pour
accompagner encore le CIMEF dans le futur.
Je t’ai vu pleurer, triste, atteint et solide pourtant, lors
des malheureux événements en Côte d’Ivoire qui ont provoqué
la mort de nombreux frères puis enfin entraîné l’exil de ton
éducateur, frère et ami, le Shaykh Fofana dont tu as fini
par être l’un des plus proches collaborateurs.
Je t’ai vu debout, ouvert mais ferme et fidèle, quand
d’autres ont eu peur, se sont détournés ou ont trahi leurs
engagements. Tu as fait face aux coups, accepté les
critiques et attendu patiemment l’heure de l’ouverture et de
la réconciliation en Côte d’Ivoire. Tu savais que tout était
loin d’être gagné, mais tu voulais travailler dans la
lumière, la justice et la paix. Pour cela tu as tout donné.
Moussa, mon frère. Hier encore je te parlais au téléphone
afin d’organiser la prochaine visite, dans quelques
jours....pour célébrer ensemble la Nuit du destin et du
mérite. Et ce matin, tu es parti, L’Unique t’a rappelé à
Lui. Quelle vie, cette vie...
Que toutes celles et tous ceux qui ont connu Moussa, qui ont
participé au SIFRAM ou au CIMEF, ou qui lisent ces lignes,
prient pour toi. Une prière d’amour, une prière de paix. Que
Dieu t’accueille dans Son amour et Sa miséricorde.
Nous t’aimions, nous t’aimons, nous ne t’oublierons pas
Moussa. Nos prières t’accompagneront comme le souvenir de ta
présence, de ta générosité et de ton sourire. Ce sourire.
Mes larmes, Moussa, parce que je t’aime. Mes prières,
Moussa, pour qu’Il t’aime
Paix à ton âme. Salâm-uLLahi ’alayk