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4 août... 15 ans
Tariq Ramadan


Tariq Ramadan

Mercredi 4 août 2010

Il y a quinze ans. Il allait être admis à l’hôpital... pour un mois, avant de quitter ce monde, le 4 août 1995.

Ne pas oublier... et continuer sa route.

J’ai l’intime souvenir de sa présence, de ses mots, de ses silences. De longs silences parfois, noyés dans la mémoire, les pensées, et l’amertume... bien souvent. Il avait l’œil vif, le regard pénétrant et profond qui tantôt portaient sa chaleur, sa douceur, ses larmes ; tantôt armaient sa détermination, son engagement et ses colères. Que de fois il me fut difficile de croiser l’expression de ses yeux grands ouverts, puissants, suggestifs, interpellateurs qui accompagnaient ses mots jusqu’à mon cœur, qu’ils éveillaient, troublaient ou ébranlaient. Tous ceux qui l’ont rencontré ont été emportés par ce trouble, ce tremblement intérieur : il avait appris l’essentiel, il appelait à l’essentiel, sans détour. Avec cœur, toujours ; et tellement d’intelligence. Il craignait tant de faire mal, de blesser, d’écorcher : sa gentillesse provoquait ses hésitations, et parfois ses maladresses.

A ses côtés, très tôt, j’ai appris combien le monde se nourrit de mensonges, de rumeurs et de médisances. Les hommes, quand ils perdent la morale, trouvent la jungle, et deviennent des loups. Ils furent nombreux autour de lui de cette espèce : ceux qui l’ont combattu et sali par intérêt politique, ceux qui l’ont oublié par intérêt professionnel, ceux qui l’ont trahi par intérêt financier. On a tant dit, tant écrit, tant menti : qui l’avait rencontré qu’il n’avait vu, qui lui avait parlé qu’il n’entendit jamais, qui était dans le secret des complots qu’il n’avait pas même rêvé... En ma mémoire résonnent les mots d’un de ses frères de route : "Il aurait pu être millionnaire, non pas en flattant les rois, mais en acceptant simplement de se taire et de faire silence sur ce qui est : il a refusé, il a dit et redit la vérité, devant Dieu, sans crainte de tout perdre". Et cette histoire, mille fois répétée par mon frère aîné Aymen, et qui lui fit verser tant de larmes : il avait quinze ans quand il l’entendit dire, lors d’un voyage qui les mit en présence de princes fortunés : "L’argent que vous voulez me donner se dépose sur la paume de ma main ; quant à moi, par ordre de Dieu, je ne travaille que pour ce qui se dépose et pénètre dans les cœurs"... mon frère avait quinze ans quand il le vit, malgré toutes ses difficultés matérielles, refuser des montants exorbitants au nom de sa foi en Dieu, de son exigence de vérité et de son amour pour la justice. Aymen n’a jamais oublié la leçon ; elle l’a façonné, il l’a transmise.

Il avait tout appris d’un homme, qui lui avait tant donné, tant offert et qui, très tôt, l’avait formé et protégé. A son sujet, il était intarissable : Hassan al-Banna, par son total dévouement à Dieu et à ses enseignements, avait mis la lumière en son cœur et tracé le chemin de son engagement. A tous ceux qui le critiquaient, qui parlaient sans l’avoir même rencontré, ou entendu, ou seulement lu, il rappelait combien, à ses côtés, il avait appris la spiritualité, l’amour, la fraternité et l’humilité. Des heures durant, il faisait naître de sa mémoire les événements et les instants qui l’avaient marqués alors qu’il était comme son fils et qu’on l’appelait respectueusement, dans toute l’Egypte, "le petit Hassan al-Banna" ou le « petit Guide ». La foi profonde de son maître, sa dévotion, son intelligence, sa science, son ouverture d’esprit, sa bonté et sa douceur étaient les qualités qui émanaient de façon permanente de ses descriptions. Souvent, il parlait de sa détermination dans son engagement de tous les instants contre le colonialisme, contre l’injustice, pour l’islam : cette détermination n’a jamais été une caution à la violence qu’il refusait, comme il refusait l’idée dune "révolution islamique". La seule exception concernait la Palestine : le message d’ al-Banna était clair ; la résistance armée s’impose face aux desseins des terroristes de l’ Irgoun ou de l’ensemble des colons sionistes. Il avait appris de Hassan al-Banna, comme il le dit un jour, "à poser le front à terre" : le vrai sens de la prière donnant force, dans l’humilité, au sens d’une vie entière. Il avait appris encore l’amour en Dieu, la patience, l’importance du travail en profondeur, l’éducation et la solidarité. Il avait appris enfin à tout donner : après l’assassinat de son maître, en 1949, il retint la leçon et sacrifia tout pour faire entendre le message libérateur de l’islam. L’histoire est écrite par les puissants ; les pires calomnies avaient été dites à propos de l’imâm Hassan al-Banna : il n’eut de cesse d’écrire et de dire les vérités dont il s’était nourri. Mais l’amour du pouvoir des despotes a causé la mort et répandu le sang, beaucoup de sang ; et tellement de tortures.

Déjà, alors qu’il avait à peine vingt ans, al-Banna lui avait confié la direction de son journal al-Shihâb ; il avait ensuite été volontaire en Palestine, à l’âge de 21 ans, participant à la défense de Jérusalem. En 1948, à 22 ans, il se rendit au Pakistan où il fut pressenti pour le poste de Secrétaire général du Congrès islamique mondial : sa détermination effraya les "diplomates". Il resta de nombreux mois au Pakistan : il prit part aux débats sur la question constitutionnelle et anima une émission de radio hebdomadaire sur l’islam et le monde musulman qui le rendit très populaire auprès des jeunes et des intellectuels. De retour en Egypte, il s’engagea dans la mobilisation pour la réforme sociale et politique. Il parcourait le pays, donnait des conférences, animait des rencontres. En 1952, il lança, sur le modèle d’al-Shihâb, un journal mensuel al-Muslimûn dans lequel allait écrire les plus grands savants musulmans et qui allait être diffusé du Maroc à l’Indonésie en langue arabe et anglaise. Mais Hassan al-Banna, bien avant son assassinat, les avait avertis : la route serait longue, jalonnée de douleur, de tristesse et d’adversité... Il savait, lui et tous ceux qui l’accompagnaient, qu’ils auraient à subir le mensonge, l’humiliation, la torture, l’exil ou la mort.

L’exil. Nasser les avait trompés, les avait emprisonnés ou tués... Il dut quitter son pays en 1954, il n’y est plus revenu qu’en ce 8 août 1995, dans son cercueil... Quarante et un an d’exil, de souffrances, d’engagement et de sacrifices. Pour Dieu, pour la justice, contre toutes les dictatures et les hypocrisies. L’exil, exigence de la foi. Le long de cette route, les difficultés et les peines furent nombreuses et continuelles. En Palestine, d’abord, où il fut désigné Secrétaire général du Congrès islamique mondial de Jérusalem avant d’être banni de la ville par Glob Pascha soumis aux ordres américains. A Damas ensuite, où il reprit la diffusion d’al-Muslimûn avec Mustapha a’-Sibâ’i ; puis au Liban, avant d’arriver à Genève en 1958. Il obtint son doctorat à Cologne en 1959 : il publia sa thèse sous le titre Islamic Law, Its Scope and Equity dans laquelle il présenta la synthèse des positions fondamentales de Hassan al-Banna en matière de sharî’a, de juridiction, d’organisation politique et de pluralisme religieux. Ouvrage essentiel, le premier sans doute en langue occidentale, sur la question de la référence islamique globale : on y trouve de la conviction, de la détermination en même temps qu’une ouverture d’esprit manifeste et permanente ; jamais la moindre caution à la violence.

Il fonda le Centre Islamique de Genève en 1961 avec le soutien et la participation de Muhammad Natsir, de Muhammad Assad, de Muhammad Hamidullah, de Zafar Ahmad al-Ansâri et Abu al-Hassan a’-Nadawi. Figures emblématiques, frères fidèles de la même lutte. Ce Centre Islamique devait servir de modèle pour la création d’autres lieux à Munich, à Londres, à Washington et de façon général en Occident : l’objectif était de permettre aux musulmans émigrant en Europe ou aux Etats-Unis, de garder un lien avec leur religion, de trouver un lieu d’accueil et de réflexion. Il s’agissait également de produire une activité absolument indépendante afin de présenter l’islam, d’effectuer un travail de publication libre, d’analyser les questions du moment sans contrainte. De nombreux ouvrages et fascicules furent publiés en arabe, en anglais, en français et en allemand depuis Genève avec, par ailleurs, la reprise du journal al-Muslimûn. dont la diffusion cessera en 1967. Dans le même temps, il pensa la création de la Ligue islamique mondiale dont il rédigea les premiers statuts. Son engagement était total et les fonds saoudiens qu’il reçut par l’intermédiaire de cette même Ligue islamique , alors opposée au pouvoir nassérien et qui jouait-là une carte stratégique, n’ont jamais été soumis à des conditions particulières d’engagement ou de silence politiques. Quand, à la fin des années soixante, la Ligue islamique mondiale , très saoudienne, émit des conditions à son soutien financier, en particulier d’avoir une main-mise sur le Centre islamique et ses activités, il refusa. Les vivres furent coupés dès 1971 : l’indépendance de pensée et d’action était préservée. La route serait longue et difficile ; il n’en a jamais douté, comme il a toujours su quel serait le prix à payer pour l’indépendance et la parole de vérité.

Combien l’ont connu et apprécié durant ces années pleines. Voyageant dans les pays du monde entier ; s’exprimant en Malaisie, séjournant en Angleterre, en Autriche ou au Etats-Unis, créant des liens, diffusant une pensée profonde, analytique et toujours nourrie par la spiritualité et l’amour. Al-Mawdûdî l’avait remercié de l’avoir réveillé de son inconscience. Muhammad Assad lui savait gré de lui avoir fait connaître, ou plutôt profondément sentir, la pensée de Hassan al-Banna. Malek Shabbaz (Malcolm X) avait entendu, dans la cuisine du Centre Islamique de Genève, qu’aucune race n’est élue et qu’un Arabe, pas plus qu’un Noir, n’est supérieur à son frère de race blanche, si ce n’est par la piété. Malcolm X a retenu la leçon, il l’a aimé, profondément, et ces derniers mots écrits, à la veille de sa mort, en février 1965, lui étaient adressés. Yusuf Islâm (Cat Stevens) lui rendit de nombreuses visites dans son hôtel de Londres : il m’avoua avoir gardé de lui le souvenir de sa fine intelligence et de sa douceur ("a so sweet man"). A l’aéroport de Genève, en 1993, le savant Abu al-Hassan a’-Nadawi lui témoigna les signes d’un infini respect et lors d’une visite à Lucknow, en Inde, où se trouve Nadwat al-ulama’, an-Nadawi se remémorait avec une profonde émotion l’une de ses visites et les traces que celle-ci avait laissées. En exil, loin des siens, en butte aux tracasseries politiques et financières, noyé dans des problèmes de tous ordres, il s’est rongé le sang et torturé l’esprit, mais il a préservé l’essentiel : une foi profonde, une fraternité fidèle, les yeux de la douceur et la soif d’exigence.

Une chambre. Tant de documents et de journaux. Ici, un téléphone ; là, une radio et une télévision ; là-bas des livres empilés, ouverts ou annotés : le monde à portée de la main. Qui pénétrait dans cet univers entrait en sympathie avec une histoire, un passé, une vie, la tristesse et la solitude. Mille et un souvenirs et, dans le même temps, un incomparable regard sur l’actualité du monde : il était en contact, en contact affectif, avec les contrées les plus éloignées. Il savait tout, ou à peu près, de ce qui se passait au Tadjikistan, au Cachemire, en Tchétchénie, en Indonésie, en Afghanistan, au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Egypte et ailleurs... Il suivait l’actualité régionale de Washington, Los Angeles, Harlem, Londres, Munich, Paris, Genève, jusqu’à Karachi. Un horizon foisonnant d’informations : dans sa chambre, il souffrait tellement, avec une telle intensité, de cet état du monde, des mensonges, des massacres, des emprisonnements et des tortures. Son intuition politique était redoutable ; on comprenait qu’il fût redouté.

Il ne se contentait pas de l’actualité, il s’intéressait à tout : au développement des techniques, de la médecine, des sciences, de l’écologie. Il connaissait les exigences d’une réforme islamique profonde. Sa curiosité était sans limites, toujours éveillée et particulièrement lucide. Il avait parcouru le monde ; le monde vivait désormais dans cette chambre. Il y avait eu les foules, les savants, les présidents et les rois ; il n’y avait plus désormais que l’observation, l’analyse et cette profonde tristesse. Dans la solitude, le Coran ; dans l’isolement, les invocations. Les invocations et les larmes. Il a donné à ses enfants des noms-symboles, des noms de l’histoire de toutes les persécutions et de l’infinie détermination. Avec chacun, il avait le fil d’une complicité, l’espace d’une attention, la sensibilité de la relation, et l’amour. Avec Aymen, sa réussite et ses blessures ; avec Bilal, son potentiel et ses déchirements ; avec Yasser, sa présence, son généreux dévouement et son attente ; avec Arwa, sa complicité et ses silences ; avec Hani, son engagement et sa détermination. A chacun, il a offert de croire en ses qualités. A chacun, il a rappelé qu’il nous avait fait don de la meilleure des mères. Elle est, avec les qualités de son cœur, son plus beau cadeau. Tellement. Infiniment.

Après plus de quarante ans d’exil, une vie entière pour Dieu, la foi et la justice, il savait le dernier crépuscule venir. Aux heures les plus profondes, il parlait, il en parlait tellement, de l’amour, de la fraternité, de l’affection. Quelques mois avant de retourner auprès de Dieu, il me dit, avec la force de son regard triste et mouillé : "Notre problème est un problème de spiritualité. Si un homme vient me parler des réformes à entreprendre dans le monde musulman, des stratégies politiques, des grands desseins géostratégiques... ma première question sera de lui demander s’il a effectué la prière d’avant l’aube (al-fajr) à son heure". Il observait les agitations des uns et des autres... jusqu’aux miennes : il m’a tant rappelé de ne pas oublier l’essentiel, d’être avec Dieu pour savoir être avec les hommes. Une vie entière de lutte, les cheveux blanchis par le temps, et un rappel : "Le pouvoir n’est pas notre objectif ; qu’avons-nous à voir avec cela ? Notre but est l’amour du Créateur, la fraternité et la justice de l’islam : c’est notre message aux dictateurs". Tard dans la nuit, dans cette fameuse chambre, il parlait, se confiait : le lien avec Dieu était la voie, la spiritualité était la lumière du chemin. Un jour qu’il jetait un regard sur sa vie, il me dit : "Notre morale, notre conscience du bien et du mal, est une arme qu’utilisent contre nous les despotes, les amoureux des titres, du pouvoir et de l’argent. Ils font ce que nous ne pouvons faire, ils mentent comme nous ne pouvons mentir, ils trahissent comme nous ne pouvons trahir, ils tuent comme nous ne pouvons tuer. Notre exigence devant Dieu est, à leurs yeux, notre faiblesse. Cette apparente faiblesse est notre véritable force".

Cette force fut son énergie jusqu’aux derniers jours. Il est resté fidèle au message. Profondément. Je lui dois d’avoir compris que parler de Dieu, c’est avant tout parler d’amour, de cœur et de fraternité. Je lui dois d’avoir appris que la solitude avec Dieu vaut mieux que la négligence avec les hommes. Je lui dois d’avoir senti que la tristesse profonde jamais ne vient à bout de la foi en Dieu. Sa générosité, son intelligence, sa douceur et son savoir furent autant de cadeaux. Je remercie Dieu de m’avoir fait don de ce père. Auprès de qui j’ai découvert que la foi est amour... de Dieu et des hommes face à toutes les épreuves et à toutes les adversités.

Hassan al-Banna leur avait enseigné : "Soyez comme l’arbre fruitier : on vous attaque avec des pierres, répondez avec des fruits". Cette leçon, il l’avait apprise ; il l’avait faite sienne au sens le plus intime du mot : observateur du monde, éloigné des foules, dans la solitude de sa demeure, après des années d’un combat sans répit, pour Dieu, contre la traîtrise et la corruption, ses mots avaient l’énergie des sources et de la rabbâniyya (du lien essentiel avec le Créateur) : il ne cessait de parler de Dieu, du cœur et de l’intimité de cette Présence. Il avait appris l’essentiel, il appelait à l’essentiel, sans détour.

Il repose auprès de qui lui avait enseigné le chemin, Hassan al-Banna. Que Dieu les agrée tous deux. Un retour d’exil dans la mort parce que les despotes craignent la parole des vivants. Le silence des morts est pourtant lourd de sens, comme les invocations de ceux qui subissent l’injustice. Cette parole de vérité, il faut pourtant la dire, fut-elle amère, ainsi nous l’a commandé le Prophète (BPSL). "Nous sommes à Dieu et c’est vers Lui qu’est notre retour" : Dieu a rappelé à Lui un homme, le 4 août 1995, un vendredi, avant le crépuscule. Un homme, un fils, un mari, un frère, un père, un beau-père, un grand-père. Mon père. Le seul mérite de ceux qui restent sera de témoigner, jour après jour, de leur fidélité à sa mémoire et à son enseignement : aimer Dieu, répondre à Son appel, accompagner les hommes, vivre et savoir mourir, vivre pour savoir mourir. Contre vents et marées.

Saïd Ramadan. 41 ans d’exil. Une vie entière. Il reste ses mots, son regard et sa détermination. Cette vie n’est pas la Vie. Que Dieu l’accueille en Sa Miséricorde, lui pardonne ses péchés et lui ouvre les portes de la Paix en compagnie des prophètes, des pieux et des justes.

Je prie Dieu afin qu’il m’offre d’être pour mes enfants le père que fut ce père.

© Tariq Ramadan 2008
Publié le 13 août 2010

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Source : Tariq Ramadan
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