Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour La Voix de la Russie Journaux de Cathy et Marc Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

Centre Palestinien
d'Information :




Invitation à lire :



Réseau Voltaire :



BDS :



Solidarité :



Produits palestiniens :



En direct d'Iran :



Voix de la Russie :



Palestine Solidarité
sur Facebook :






Opinion

Un peu de réalisme...
Soraya Hélou

Mercredi 28 novembre 2012

Veni vedi vici (Je suis venu, j’ai vu et j’ai vaincu). C’est par cette expression de l’empereur de Rome Jules César que le Premier ministre Négib Mikati peut résumer sa visite en France. Des sources diplomatiques françaises ont en effet confirmé que la France avait subi de nombreuses pressions pour que cette visite n’ait pas lieu. Mais le président François Hollande a tenu à la maintenir, surtout qu’il n’a pas eu l’occasion de rencontrer Mikati lors de sa visite éclair à Beyrouth. Hollande a voulu par ce biais montrer l’appui de la France aux institutions libanaises et à la politique de dissociation adoptée par le gouvernement libanais à l’égard du dossier syrien. En même temps, il a voulu montrer l’appréciation de la France des prestations du Premier ministre qui avait été jugé hâtivement à la formation de son gouvernement comme étant l’homme du Hezbollah. La France et avec elle l’Occident en général a testé pendant plus d’un an Négib Mikati et ce dernier est apparu comme un homme qui sait ce qu’il veut, qui tient les engagements internationaux du Liban et en même temps est soucieux de maintenir le calme, un homme qui sait ne pas réagir à chaud, essuyer les coups et les rendre d’une façon subtile et discrète. Avoir réussi à se maintenir à la tête du gouvernement malgré les circonstances controversées de son arrivée, dans une période aussi sensible, avec l’éclatement de la crise syrienne, la montée des islamismes et les problèmes économiques, tout en parvenant à assurer le financement du TSL et en maintenant un minimum de stabilité méritait aux yeux des Français «une récompense» qui s’est traduite par la visite de trois jours de Mikati en France.

En pleine campagne pour faire chuter le gouvernement, le 14 mars a certes mal pris cette visite, essayant d’abord de l’annuler ou de la reporter. Des représentants du 14 mars se sont rendus dans ce but en France et dans d’autres capitales occidentales pour expliquer la nécessité d’en finir avec le gouvernement Mikati. Mais n’ayant rien à proposer si ce n’est le vide institutionnel, ils n’ont pas réussi à convaincre et aujourd’hui, la réponse est venue d’une façon éclatante à partir du palais de l’Elysée. Pas de départ du gouvernement sans une entente sur son successeur, et une telle entente ne peut être réalisée que par le dialogue. Tel est le message de la France et avec elle celui de l’Occident aux Libanais. Ce message avait d’ailleurs été directement transmis par les conseillers du président français François Hollande à cheikh Saad Hariri lui-même qui avait tout fait pour avoir un entretien avec lui au cours de sa visite en Arabie saoudite. Finalement, cheikh Saad a réussi à se faire inviter au déjeuner royal en l’honneur du président français, mais il n’a eu droit qu’à un salut ordinaire, compensé par 7 minutes d’entretien avec les conseillers de Hollande… Il n’a pas voulu comprendre. C’est alors que la visite de Mikati en France est venue confirmer de façon éclatante la position des autorités françaises, favorables au maintien du gouvernement actuel jusqu’à la réalisation d’une entente interne. Toute l’importance de la visite est là. Les petits détails comme le boycott d’une partie de la communauté libanaise en France de la réception donnée par l’ambassade du Liban en l’honneur du Premier ministre ainsi que les quelques pointes dans la presse française n’ont qu’une portée limitée et ne changent rien à la réalité. Mais le problème du 14 mars - ou du moins de certains de ses piliers- est justement son manque de réalisme. Mû par le goût du pouvoir et la vengeance personnelle, il ne veut même plus tenir compte de l’agenda occidental qu’il a pourtant longtemps suivi à la lettre.

La visite de Mikati en France n’est certes pas le dernier coup qu’il essuie, la victoire de la Résistance palestinienne à Gaza en est un autre. Et tant qu’il ne fera pas preuve de réalisme, d’autres l’attendent encore.

 

 

   

Le sommaire de Soraya Hélou
Le dossier Liban
Les dernières mises à jour



Source : La Résistance islamique au Liban
http://www.french.moqawama.org/...

Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Ziad Medoukh :



Analyses et poèmes...


Silvia Cattori :


Analyses...


René Naba :


Analyses...


Manuel de Diéguez :


Analyses...


Fadwa Nassar :


Analyses et traductions...


Alexandre Latsa :


Un autre regard sur
la Russie ...


Ahmed Halfaoui :


Analyses ...


Chérif Abdedaïm :


Chroniques et entretiens ...