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Opinion du CPI

Adieu « Israël » ! (1)
Shamil Sultanov


Photo: CPI

Lundi 4 juillet 2011

Moscou – CPI

Dr. Shamil Sultanov est le directeur du centre des études stratégiques "La Russie et le monde islamique". Son article "Adieu Israël", publié par le journal russe Zafta, le 29 juin 2011, prend de l’importance en parlant à l’écart de toutes ces pressions sionistes pratiquées partout dans le monde et en passant en revue l’histoire d’"Israël", pour arriver à une conclusion qui fait peur à "Israël" qui s’installa sur la terre de la Palestine en chassant ses habitants d’origine. Notre Centre Palestinien d’Information (CPI) en offre un résumé traduit en français, en quelques parties.

(1)

"Israël" vit le jour en mai 1948, selon la décision de l’Assemblée Générale de l’ONU publiée en novembre 1947. La décision était vraiment formelle, car la création d’un Etat juif artificiel au cœur du monde arabe ne devint possible que par les volontés stratégiques des chefs des Etats-Unis et de l’Union Soviétique, les pays sortis vainqueurs de la seconde guerre mondiale.

Les éléments moraux et sentimentaux concernant le destin des Juifs en Europe après l’occupation nazie ne jouèrent qu’un rôle marginal. L’objectif recherché était tout autre. L’Union Soviétique et les Etats-Unis voulaient que le pays des Juifs devienne un moyen efficace pour servir leurs intérêts au Moyen-Orient, à long terme.

La deuxième guerre mondiale prit fin et commença le partage du monde entre les deux nouvelles grandes puissances. Et bien évidemment, le Moyen-Orient avait une importance stratégique particulière ; ce n’était pas par hasard si Staline voulait mettre la Libye sous la protection de l’Union Soviétique.

La région était cependant sous le joug de grands pays coloniaux de l’époque : la Grande-Bretagne et la France. Et ces deux pays, bien qu’ils soient sortis bien affaiblis de la seconde guerre mondiale, n’avaient pas l’intention de laisser volontairement tomber la région tellement riche en pétrole.

Il fut décidé qu’"Israël" serait un bulldozer contrôlable qui ouvrirait la route dans la région, soit pour l’Union Soviétique (selon la volonté de Staline), soit pour les Etats-Unis (selon celle de Truman). Toutefois, Staline commit des erreurs fatales, en envoyant en Palestine, qui était encore sous mandat britannique, des milliers d’officiers et d’hommes de renseignements en qui il avait une grande confiance. Il voulait que ces Juifs communistes l’aident à créer cet "Israël" socialiste. Mais il s’averra rapidement que le sang était plus fort que ces croyances communistes : Staline se retrouva hors-jeu.

Probablement, cet échec était parmi les causes de la haine profonde envers les Juifs. L’affaire des « médecins juifs » ou celle des « internationaux sans racines », entre autres, sont l’écho de l’échec de l’opération stalinienne au Moyen-Orient qui portait le nom symbolique d’"Israël". Staline fut tué, mais l’animosité contre "Israël" resta jusqu’à Gorbatchev.

A l’époque, même les relations entre les Etats-Unis et le nouvel Etat juif n’étaient pas toutes roses. Les premiers dirigeants israéliens préféraient rester sur leurs relations traditionnelles avec l’Europe, où se trouvaient les centres sionistes internationaux. Avant la deuxième guerre mondiale, les Etats-Unis étaient parmi les pays où l’antisémitisme fleurissait sur tous les nivaux, populaires comme politiques.

Dans la guerre de 1956 contre l’Egypte, après la nationalisation du canal de Suez, "Israël" participa la Grande-Bretagne. Et cette guerre reste la seule qu’"Israël" ait entamé contre les pays arabes sans l’accord préalable de Washington.

A l’époque, Moscou avait de très bonnes relations avec l’Egypte révolutionnaire. L’Union Soviétique déclara alors que si la guerre ne s’arrêtait pas, trois cent mille Musulmans partiraient porter secours à leurs frères en religion égyptiens. Londres et Paris partirent alors demander de l’aide aux Américains. Le président Eisenhower leur dit que les obligations de l’accord de l’OTAN ne s’étendaient pas sur la région. Par conséquent, la Triple Alliance se trouva contrainte de se retirer de la région ; Nasser devint le champion du nationalisme arabe. En fin de compte, Tel-Aviv et le sionisme international comprirent sur qui ils devaient se concentrer.

Dès là, des structures microscopiques et complexes commencèrent afin de mettre en place une alliance à long terme entre les Etats-Unis et "Israël". Et une partie de l’élite américaine pro-sioniste utilisa de façon très habile le phénomène d’"Israël" pour unifier les communautés et les capitales juives afin de renforcer sa position.

Article écrit par Dr. Shamil Sultanov, dans le journal russe Zaftra, le 29 juin 2011, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

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Source : CPI
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