Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour La Voix de la Russie Journaux de Cathy et Marc Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

Centre Palestinien
d'Information :




Invitation à lire :



Réseau Voltaire :



BDS :



Solidarité :



Produits palestiniens :



En direct d'Iran :



Voix de la Russie :



Palestine Solidarité
sur Facebook :






Opinion du CPI

La puissance sioniste dans la région : nouveaux défis
Ron Tiré


Photo: CPI

Mardi 25 décembre 2012

Palestine – CPI

Ron Tiré, colonel réserviste de l’armée de l’occupation sioniste et expert militaire reconnu, a donné son avis sur le changement de l’environnement stratégique entourant "Israël". Le changement concerne surtout les pays dits « instables » : la Turquie, la Jordanie et l’Egypte. Jusqu’à récemment, ces pays étaient des partenaires quasi-infaillibles d’"Israël". Ce partenariat lui faisait un grand bien et lui donnait une grande marge de manœuvre stratégique. Or, il y a des changements dans ces pays et la situation n’est désormais plus la même.

La Turquie

En Turquie, par exemple, l’armée était le premier acteur politique du pays. Durant des années bien longues, ce pays, pourtant musulman, avançait main dans la main avec "Israël" pour faire face au nationalisme arabe et à l’Iran.

A partir des élections de 2002, l’armée a commencé à se détacher de la politique. Le premier ministre Tayyip Erdogan a pu graduellement changer la politique du pays, en particulier envers "Israël". L’affaire de la flottille internationale "Liberté" a apporté le coup de grâce aux relations entre les deux pays, sans parler des champs de gaz de l’est de la méditerranée, partagés entre "Israël" et la Chypre grec.

La Turquie n’est tout de même pas un ennemi d’"Israël", remarque l’officier. Cependant, le changement de sa politique pourrait engendrer quelques effets négatifs. En effet, la Turquie n’est plus un vrai partenaire.

De plus, elle renforce sa présence politique, diplomatique et militaire dans la région du Moyen-Orient. Cela ne laisse pas le champ libre à "Israël". Si l’armée de ce dernier partait dans une vaste opération militaire au Liban ou à Gaza, la Turquie pourrait soutenir l’adversaire.

L’Egypte

Pour ce qui est de l’Egypte, ce pays arabe le plus important était, depuis la signature du traité de paix, un allié d’"Israël", lui donnant une liberté de mouvement bien confortable. Et durant la guerre du Liban et la Première Intifada, l’Egypte est allée jusqu’à soutenir la version israélienne.

La situation n’est plus la même depuis que la peuple égyptien a mis Moubarak hors-jeu. Ce changement inquiète "Israël", surtout que le mouvement du Hamas garde des relations historiques avec les Frères Musulmans d’Egypte, ce qui angoisse "Israël" à bien des égards.

La Jordanie

"Israël" garde des années de bonnes relations de coopération avec la dynastie hachémite de Jordanie. Le traité de paix n’est qu’une formalité, qu’une concrétisation des relations déjà existantes : un partenariat destiné à contenir les aspirations nationales palestiniennes.

Mais ces jours-ci, la légitimité du roi est ébranlée. Même les tribus bédouines, appuis historiques de la dynastie, commencent à participer aux protestations de plus en plus déclarées contre le roi.

Par ailleurs, la Jordanie est fragilisée par le départ d’Irak des Etats-Unis, laissant la porte ouverte à l’Iran.

Elle est également fragilisée par le départ de Moubarak qui la protégeait. Et Dieu seul sait ce qui se passerait, si la Syrie s’effondrait.

Cela dit, si la Jordanie tombait, "Israël" perdrait un allié inestimable, une longue frontière qui lui assurait jusqu’alors une profondeur et une liberté stratégiques.

Chaque fois qu’"Israël" perd de sa liberté, ses ennemis en gagnent. Tout nouvel affrontement en serait témoin, résume enfin l’officier israélien.

Article paru sur le site des Etudes de la sécurité sioniste, le 21.12.2012, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

 

 

   

Les rapports du CPI
Les opinions du CPI
Les dernières mises à jour



Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Ziad Medoukh :



Analyses et poèmes...


Silvia Cattori :


Analyses...


René Naba :


Analyses...


Manuel de Diéguez :


Analyses...


Fadwa Nassar :


Analyses et traductions...


Alexandre Latsa :


Un autre regard sur
la Russie ...


Ahmed Halfaoui :


Analyses ...


Chérif Abdedaïm :


Chroniques et entretiens ...