La
conférence international sur le thème :
« La Palestine : une manifestation de la Résistance/ Gaza :
victime d’un crime » a débuté à Téhéran, le 4 mars.
on Presstv.ir, 4 mars 2009
http://www.presstv.ir/detail.aspx?id=87452§ionid=351020101
Une conférence internationale de soutien
aux Palestiniens, qui portera essentiellement sur les crimes de
guerre perpétré par Israël dans la bande de Gaza, a débuté dans
la capitale iranienne, Téhéran.
Rassemblant des juristes des principales
associations de défense des droits de l’homme du monde entier,
la conférence a entrepris ses travaux à Téhéran mercredi
après-midi.
Cet événement se déroulera sur deux
journées ; la conférence se focalisera vraisemblablement sur les
crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés par
Israël durant sa campagne militaire de trois semaines contre la
bande de Gaza (27.12.2008-janvier 2009).
Le colloque « Palestine : une manifestation
de la Résistance / Gaza : victime de crimes » accueille des
représentants d’Amnesty International, Human Rights Watch, la
Croix Rouge, l’UNICEF et le Conseil des Droits de l’Homme de
Genève.
Parmi les participants, on notera la
présence de hauts responsables des principales formations
palestiniennes, telles que le Hamas, le Fatah et le Jihâd
islamique.
Des juristes, des politologues et des
personnalités religieuses, rassemblés pour cette conférence,
débattront des manières de traîner les hauts responsables
politiques et militaires d’Israël devant les tribunaux, afin de
leur faire rendre des comptes sur leurs atrocités à Gaza.
A l’ordre du jour, également : le débat sur
une série de documents que l’Iran a récemment communiqués à
Interpol, impliquant quinze responsables israéliens.
Lundi dernier, Interpol a commencé à
étudier la requête de l’Iran visant à l’arrestation de quinze
officiers supérieurs israéliens impliqués dans des crimes de
guerre perpétrés durant l’offensive israélienne contre la bande
de Gaza.
L’Iran a transmis ce dossier à Interpol
dimanche dernier, exhortant l’organisation à publier une Note
Rouge d’alerte sécuritaire à l’encontre des quinze individus
cités, dont le Premier ministre israélien Ehud Olmert, le
ministre de la Défense Ehud Barak, la ministre des Affaires
étrangères Tzipi Livni et le chef d’état-major, le
lieutenant-général Gabi Ashke-nazi.
Israël a essuyé de très graves critiques
pour la manière dont il a mené son offensive militaire à Gaza.
Durant l’assaut, Tel-Aviv a pris pour cibles des écoles, des
mosquées, des bâtiments de l’Onu, des journalistes et des
personnels hospitaliers.
Israël a recouru de manière flagrante à des
armes prohibées, telles que les bombes au phosphore, contre la
population de l’étroit territoire côtier, et il a empêché les
secouristes de se rendre sur les zones bombardées pour y porter
assistance aux blessés.
Les opérations militaires israéliennes à Gaza ont entraîné la
mort de plus de 1 330 Palestiniens, plus de 5 450 personnes
ayant été blessées, et plus de 70 000 ayant perdu leur maison.
Trois civils israéliens ont été tués durant ce conflit.
Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier