Opinion
Syrie : Ce que nos
médias ne disent pas...
Parti
Anti Sioniste
Manifestation du peuple syrien contre la
décision de la Ligue «arabe»
et contre l'ingérence étrangère...
Lundi 21 novembre
2011
Selon la Ligue « arabe », la Syrie
n’a pas appliqué le plan de paix proposé
par celle-ci, qui prévoyait un arrêt des
violences, le retrait des forces armées
des villes, la libération des opposants
emprisonnés, une ouverture de dialogue
avec l'opposition et l'envoi
d'observateurs indépendants en Syrie.
L’organisation devait donc se réunir, ce
mercredi 16 novembre 2011, au Maroc,
afin d’entériner la suspension de la
Syrie des travaux de la Ligue. Pourtant,
le régime du président Bachar al-Assad
avait fait un geste en direction de
l’organisation et avait libéré plus d'un
millier de détenus « impliqués dans
les évènements en Syrie et qui n'ont pas
de sang sur les mains ».
Alors que le ministère syrien
des Affaires étrangères avait annoncé
que son pays ne participerait pas à la
réunion de la Ligue « arabe » ni à la
réunion arabo-turque prévues mercredi,
des millions de Syriens ont à nouveau
envahis les rues de Syrie : Damas,
Lattaquié, Tartous, Alep et Hama, pour
exprimer leur soutien au régime syrien
et aux réformes qu’il entreprend. Les
manifestants scandaient des slogans de
soutien au président syrien : « Le
peuple veut Bachar al-Assad » ou
encore « Nous nous sacrifierons pour
toi, Bachar ». Certains slogans
condamnaient les dernières décisions de
la Ligue arabe et refusaient toute
ingérence étrangère.
A Tunis, des dizaines de tunisiens
ont manifesté, le même jour, devant le
siège de la Ligue « arabe ». Dans leurs
slogans, les manifestants accusaient
l’instance panarabe d’être un instrument
aux mains de l’impérialisme et du
sionisme et qualifiaient la Syrie de « bastion
de l’Arabité, de la Palestine et de la
Résistance ». Le parti de l’union
démocratique unifiée mettait en garde
contre la décision de la Ligue, y voyant
une ingérence étrangère dans les
affaires internes syriennes afin de
permettre au plan occidentalo-sioniste
de mettre en place une nouvelle carte
dans la région.
De nombreux appareils de
communication et de diffusion
satellitaire très sophistiqués utilisés
par « les groupes terroristes armés
et ceux qui avaient des contacts avec
les chaînes satellitaires tendancieuses »,
ont été confisqués. Certains de ces
équipements permettaient de « capter
les fréquences des appareils de
communication des forces de sécurité
syriennes et facilitaient la
communication entre les terroristes,
leur permettant de se déployer selon le
trajet des forces de l'ordre »,
dans le but de semer le chaos et le
trouble parmi les Syriens.
Selon l’agence de presse syrienne
Sana, mardi 15 novembre ont eu lieu
les « obsèques de 11 martyrs de
l’armée et des forces de sécurité, tués
par des groupes terroristes armés, à
Homs, Idleb, et à Deraa », tandis
que l’AFP rapporte que plus de 70
personnes ont été tuées la veille -dont
27 civils, 34 soldats et 12 déserteurs-.
Il semble que les médias occidentaux et
leurs alliés arabes et turcs commencent
à compter les morts de l’armée et des
forces de sécurité syriennes… Selon
l'Observatoire syrien des droits de
l'Homme (OSDH), cinq militaires ont été
tués par des déserteurs à Deraa (sud),
et, dans la région d'Idleb, « 14
soldats sont morts ou blessés »
lors d'accrochages. Un enfant a péri à
Kafarouma, où des explosions ont été
entendues et un autre civil a été tué
par les forces de sécurité à Khan
Cheikhoune, a ajouté l'OSDH.
Tandis que l’AFP a rapporté qu’un
centre des services secrets syriens a
été attaqué mercredi près de Damas par
des militaires dissidents, les comités
locaux de coordination, présentés comme
une organisation de l'opposition qui
coordonne les manifestations sur le
terrain contre le régime de Bachar al-Assad,
donne une version différente. Cette
attaque a été menée par « l'Armée
syrienne libre », une force d'opposition
armée, créée en juillet par le colonel
Riad al-Assad, qui a déserté et s'est
réfugié en Turquie. L’attaque a été
perpétrée contre le quartier général des
services de renseignements aériens de
Damas. « Des explosions ont secoué
Zamalke, Hamouriya, Douma, Harasta
(localités près de Damas) et nous avons
des informations confirmées qu'un centre
des services de renseignements à Harasta
a été frappé », a rapporté de son
côté l'Observatoire syrien des droits de
l'Homme (OSDH), basé en Grande-Bretagne.
Là encore, la version de l’AFP diffère,
l’agence signale qu’aucune information
sur d'éventuelles victimes, tant du côté
des services secrets que des déserteurs,
n'était disponible dans l'immédiat.
Selon l’agence irakienne
Nakheel News, des bases militaires
ont été installées, il y a un an, en
Arabie saoudite, au Qatar et en Turquie
pour entrainer des mercenaires arabes et
musulmans et les envoyer ensuite en
Syrie. Et bien-sûr, les médias
occidentaux n’en disent rien ! Entrainés
par des militaires israéliens,
américains et turcs, ces mercenaires
perçoivent des salaires astronomiques.
Il existe également des stations conçues
pour transférer des armes en Syrie, par
l’intermédiaire de trafiquants d’armes
travaillant, entre autres, pour la
société de sécurité américaine Black
Water, dont le siège se trouve à
Abu Dhabi et les dirigeants jouissent
d’immunité judiciaire ! L’une de ces
stations se trouve au Liban, dans des
zones contrôlées par le courant « Futur »
de Saad Hariri et les « Forces
libanaises » de Samir Geagea. Le
Qatar et l’Arabie Saoudite financent
l’achat de ces armements dont la plupart
proviennent de dépôts américains,
israéliens et turcs. Les services de
renseignements américains supervisent et
commanditent ces opérations dont le but
est de perpétrer des attentats
terroristes contre les établissements
officiels syriens, de liquider des
personnalités universitaires et
scientifiques, des diplomates syriens à
l’étranger ou d’incendier des ambassades
syriennes à l’étranger, pour en incomber
ensuite la responsabilité à la direction
syrienne. D’après l’agence de presse
irakienne, les mercenaires ont reçu
l’ordre d’intensifier leurs attentats
contre l’armée et les forces de l’ordre
syriennes et contre les civils afin de
les dissuader de participer aux
manifestations de soutien au président
Bachar al-Assad…
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