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Libye, Syrie, Liban, Iran... :
des guerres programmées par les États-Unis
Parti Anti Sioniste


En 2007, le général américain Wesley Clark révélait la liste des sept pays ennemis à détruire dans les cinq ans...

Jeudi 4 août 2011

Pourquoi la France est-elle engagée militairement en Libye et diplomatiquement en Syrie, dans d’infernales galères prétendument au service des droits de l’homme ? Chacun peut constater avec quelle fougue Paris se montre indignée contre des hommes avec lesquels elle affichait hier d’éclatantes réconciliations…

C’est le cas de Bachar al-Assad, accusé d’avoir commandité le meurtre de Rafiq Hariri en 2005 (l'ex-Premier ministre libanais et grand ami de l’ex-président Jacques Chirac). Ces accusations n’ont pas tenu longtemps, certains témoins ayant été soupçonnés de mensonges, il a fallu se résoudre à désigner un autre coupable politiquement incorrect, en l’occurrence le Hezbollah, acteur fondamental de la vie publique libanaise. Bachar al-Assad est revenu temporairement en grâce et il assiste à Paris au défilé du 14 juillet 2008, en compagnie il est vrai d’autres chefs d’État invités pour une grand-messe euro-méditerranéenne.

Le 28 mars 2008, Bachar al-Assad recevait, à Damas, le libyen Mouammar Kadhafi, lequel avait décliné l’invitation du président Sarkozy, au motif que l’idée même d’une Union pour la Méditerranée n’était à ses yeux qu’un « appât », une sorte d’ « humiliation » : « nous ne sommes ni affamés, ni des chiens pour qu’ils nous jettent des os ! ». Cet état d’esprit n’était pas si déplacé comme l’ont prouvé les événements par la suite. Pourtant, à la mi-décembre 2007, le colonel était reçu à Paris et en grande pompe, jusqu’à être autorisé de planter sa tente bédouine sur la pelouse de l’Hôtel Marigny, afin que le Guide de la Jamahiriya libyenne puisse y recevoir ses invités, conformément à la tradition du désert qu’il respecte à la lettre. Le premier client miraculeux décidé à acquérir une poignée de Rafales (invendables) valait bien d’avaler quelques couleuvres (on oubliera volontiers l’épisode des infirmières bulgares)…

Mais, les deux hommes courtisés hier sont, aujourd’hui, les bêtes noires de la communauté internationale réduite comme peau de chagrin : États-Unis + Europe + Israël, parlant haut et fort au nom de la planète entière ! Il est vrai que la Russie et la Chine se sont laissées, bon gré, mal gré, forcer la main en votant la Résolution 1973 relative à la protection des civils en Libye. Mais aucun ne répéterait ce scénario avec la Syrie, au risque d’être sanctionné au Conseil de Sécurité par un veto des deux membres permanents précités.

En Libye, l’échec de l’Otan devient chaque jour de plus en plus patent. Les arsenaux sont vides, et il ne suffit plus aux opposants de recevoir in-situ les exhortations enflammées du triste Bernard-Henry Lévy, qui tisse l’étoffe de sa médiocre gloire parisianiste avec la vie des autres ! Faire couler le sang dans des guerres atroces (Yougoslavie, Irak, Soudan…) n’a jamais vraiment perturbé nos petits marquis, si joliment autoproclamés « nouveaux philosophes » ! Quant aux dissidents libyens armés et désormais encadrés par les forces spéciales de l’Otan (Grande-Bretagne et France exclusivement), ils marquent désespérément le pas, malgré les roulements de tambours de la grande presse qui ne manque pas une occasion d’exalter leur bravoure et de stigmatiser les exactions réelles et supposées des forces loyalistes.

La presse dresse le décompte macabre des morts dans les manifestations en Syrie, mais nous avons connu cette même presse plus fine bouche lorsque l’aviation de Tsahal bombardait en 2006 les infrastructures et la population libanaises, lorsque les Israéliens en guise d’adieu disséminèrent des centaines de milliers de bombes à fragmentation sur le Sud Liban, ou encore lorsqu’ils attaquèrent délibérément un poste d’observation des Nations Unies liquidant d’un seul coup cinq casques bleus… Une presse résolument modérée lorsqu’il s’est agi de dresser le lourd bilan de l’Opération Plomb Durci de janvier 2009 : mille trois cents morts civils…

Le 6 mai 2002, John Bolton, sous-Secrétaire d’État de George W. Bush, donnait une conférence à l’Heritage Foundation pendant laquelle Cuba, la Syrie et la Libye venaient rejoindre l’Iran, l’Irak et la Corée du Nord sur la Liste noire de l’Axe du Mal. Simultanément, le Secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, rappelait que la Syrie figurait toujours sur la Liste noire des États soutenant le terrorisme international. Un an et une guerre plus tard, le commentateur de Radio France Internationale, Elio Comarin, le 14 avril 2003, n’hésitait pas à en déduire que « ces prises de positions semblent indiquer que Washington a déjà choisi sa prochaine cible ».

Le 10 mai 2002, le même Bolton, un homme prévoyant, envoyait une lettre au Secrétariat général des Nations Unies pour annuler la décision du Président Clinton de participer à la création d’une Cour Pénale Internationale. L’Amérique n’entendait, en effet, en vue des guerres imminentes (Irak), exposer ne serait-ce que d’un poil ses militaires à une justice qui ne doit s’appliquer qu’aux vaincus… et non à ses soldats auxquels la bride serait bientôt lâchée avec le beau résultat que l’on sait : six cent mille à un million de morts en Irak pour neuf ans d’occupation !

En fait, le principe d’une attaque simultanée de la Libye et de la Syrie avait été adopté à Washington, quelques jours seulement après les attentats du 11 Septembre. Le 2 mars 2007, à l’occasion d’un entretien télévisé, le général Wesley Clark, ancien commandant en chef de l’Otan, témoignait sans aucune ambiguïté et livrait le palmarès gagnant des sept États ennemis devant être détruits dans les cinq ans par les États-Unis : Irak, Syrie, Liban, Lybie, Somalie, Soudan, et in fine l’Iran. Qu’en est-il aujourd’hui ? L’Irak c’est fait, le Soudan est en bonne voie de décomposition, et pour la Libye c’est en cours. Quant aux autres pays, ils sont plus que jamais dans le collimateur d’Israël et des États-Unis…

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Source : Parti Anti Sioniste
http://www.partiantisioniste.com/...

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