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Parti antisioniste
Proche-Orient :
Le CRIF ne veut pas de démocraties non contrôlées par Israël...
!
Parti Anti Sioniste
Photo: P.A.S.
Jeudi 3 février 2011
Dans une déclaration
faite sur Europe 1 ce vendredi 28 janvier, Richard
Prasquier, président du CRIF (Conseil Représentatif d’Israël
en France), a déclaré : « je n’aimerais pas que
l’Égypte tombe entre les mains des Frères Musulmans ». La
suite de la déclaration mérite elle aussi d’être citée : « les
structures de la démocratie peuvent être utilisées et dévoyées
par des organisations qui vont imposer leurs codes politiques et
moraux ». Après quoi Richard Prasquier mentionne l’exemple
du Hamas, qui est parvenu au pouvoir à Gaza par… les élections !
On sait ce qui est arrivé aux habitants de Gaza suite aux
élections législatives de 2006 : ils ont été agressés, et Gaza a
été transformée en une prison à ciel ouvert, avec la complicité
ouverte de l’Égypte de Hosni Moubarak. Est-ce le sort que promet
Richard Prasquier aux Égyptiens, s’ils se débarrassent de la
dictature de Moubarak ? L’avertissement est clair :
l’entité sioniste se donnera un droit d’ingérence, comme à Gaza,
au cas où les Arabes et les Musulmans venaient à élire un
gouvernement qui n’est pas à la botte de Tel Aviv. Autrement
dit, la « démocratie », pour laquelle on sacrifie des Français
en Afghanistan, n’est un produit d’exportation que s’il est
conforme au sionisme et à Israël ! Selon Richard Prasquier,
les Musulmans doivent donc comprendre que, dans leur cas, la
« démocratie » doit préalablement être agréée par Tel Aviv et le
CRIF à Paris.
Mais est-ce seulement en Égypte que M. Prasquier veut contrôler
la démocratie ? Les récentes interdictions de colloques et
de réunions d’intellectuels en France, les poursuites
judiciaires de toutes sortes depuis des années… ne sont
peut-être que le prélude à une offensive législative française
destinée à criminaliser l’antisionisme.
Jusque-là le pouvoir, pourtant bien soumis au lobby sioniste et
à M. Prasquier, a différé ce type de mesure. Par crainte
sûrement de rencontrer une opposition parmi l’opinion publique,
mais également pour ne pas gêner les organisations faussement
antisionistes, telles que celles liées au PCF et à l’extrême
gauche qui versent des larmes sur la Palestine, tout en
s’interdisant de dénoncer l’existence d’un lobby sioniste en
France. Bien mieux, ces organisations de diversion sont alliées
au PS, le principal parti sioniste en France après l’UMP, et
remplissent ainsi leur rôle : ne jamais dénoncer le sionisme
comme étant par essence une idéologie raciste et de domination.
La pénalisation de l’antisionisme obligerait ces officines à
prendre position, les contraignant alors à se démasquer un peu
plus.
Mais la situation évolue à l'heure actuelle à une telle vitesse
que les dirigeants sionistes, à Tel Aviv comme à Paris, en sont
arrivés à admettre l'incompatibilité de la démocratie avec
Israël ! Selon eux, la « démocratie » n'est acceptable que
si elle est bien domestiquée, soumise aux ordres des lobbies
sioniste. Et cela est aussi valable en France, où l'on assistera
inévitablement, ces prochains mois, à des tours de vis du lobby
et des partis politiques qui lui ont fait allégeance. C’est
d’ailleurs dans la logique des choses. Quand la lutte atteint un
certain degré, les masques tombent, et la « démocratie » – ou ce
qu’il en reste – est remisée au magasin des accessoires…
Merci pour votre aveu, M. Prasquier. Même les plus naïfs savent
à présent que la « démocratie » au Proche-Orient doit être
contrôlée par Israël et le CRIF à Paris. Le Parti Anti Sioniste
le savait déjà, mais si c’est vous qui le dites, alors cela
devient en quelque sorte plus clair, plus limpide !
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