Missiles S-300 en
Syrie à la barbe du Mossad Mounadil
al Djazaïri
Jeudi 30 mai 2013
L’entité sioniste avait affirmé que sa
dernière action de bombardement de
la région de Damas avait pour objectif
de détruire des équipements militaires
destinés au Hezbollah libanais et qui
étaient susceptibles de représenter une
menace pour l’entité sioniste.
Un argument qui en temps ordinaire est
de nature à faire taire toute critique
et exclut bien sûr toute condamnation de
la part des régimes occidentaux, ceux-là
même qui se prétendent "amis" de la
Syrie.
Remarquez que
ce sont les même qui étaient les "amis"
du Liban en 2006…
Et
les temps actuels sont tout sauf
ordinaires puisque les dits "amis" de la
Syrie considèrent qu’il est grand temps
que ce pays ami change de président,
même si pour cela il faut plonger le
pays dans la guerre et contrevenir à la
lettre et à l’esprit de la Charte des
Nations Unies dont certains de ces
"amis" de la Syrie sont supposés être
les garants.
Et en
ces temps peu ordinaires, l’entité
sioniste ne s’est pas privée de
signifier qu’elle était prête à frapper
la Syrie à nouveau si elle estimait que
sa sécurité l’exigeait.
Des menaces qui n’ont suscité
qu’indifférence dans le monde des "amis"
de la Syrie mais qui ont amené le
gouvernement syrien à faire savoir qu’il
riposterait en cas de nouvelle
agression.
Des
propos bien entendu jugés inadmissibles
par l’entité sioniste qui est la seule à
avoir le droit de se "défendre".
Comme si un agresseur avait un droit
quelconque à se défendre.
Ces derniers jours, le gouvernement
sioniste a encore monté d’un ton devant
les informations selon lesquelles la
Russie allait fournir des missiles
sol-air évolués de type S-300.
Un des chefs du gang sioniste, Benjamin
Netanyahou en l’espèce, a même fait
le voyage à Moscou pour expliquer à
Vladimir Poutine qu’il devait s’abstenir
de livrer ces engins à l’armée syrienne.
Et les terroristes sionistes ont même
menacé d’armer
les ennemis de la Russie ou d’attaquer
les bateaux russes qui seraient
chargés d’acheminer ces missiles vers la
Syrie.
Après tout,
les terroristes sionistes ont assassiné
le Comte Folke Bernadotte (un de ses
assassins ayant eu droit à un hommage de
la part de
François Hollande au moment de son
trépas), bombardé l’USS Liberty,
un navire de l’armée américaine,
saboté dans le port de Fréjus un
équipement nucléaire destiné à l’Irak
(vous ne trouverez rien sur le net à ce
sujet), assassiné
des militants humanitaires dans un
bateau battant pavillon turc etc.
Le tout dans l’impunité totale. Alors
pourquoi en irait-il autrement avec les
Russes?
De fait, les
informations
les plus contradictoires ont circulé
sur la future livraison ou
non livraison de ces armes à la
Syrie, certaines d’entre elles faisant
état d’une gesticulation de Moscou pour
se trouver en position de force dans les
négociations qui semblent se profiler.
Les choses sont beaucoup plus claires
aujourd’hui puisque le président Bachar
al-Assad
a annoncé en personne que son pays
disposait désormais des fameux missiles.
Un camouflet pour les services secrets
sionistes qui croyaient que ces systèmes
d’armes imposants étaient encore stockés
dans un hangar quelque part en Russie.
Même si ces missiles sont vulnérables
tant qu’ils n’ont pas été mis en ordre
de bataille, il est à peu près certain
que non seulement ils sont (ou seront)
installés par des techniciens Russes
mais aussi que, compte tenu de la
sophistication de systèmes qui demandent
sans doute des mois de formation pour
être manipulés correctement, leurs
servants seront au moins pendant un
temps des membres de l’armée russe.
Autant d’éléments de
nature à dissuader les sionistes de
bombarder les sites qui accueillent ou
accueilleront ces missiles.
Les S-300 ont vocation à sanctuariser le
territoire syrien contre les attaques
venues du ciel. Ces missiles sont même
en mesure d’interdire à l’aviation
sioniste une bonne partie de son
"propre" (palestinien en réalité) espace
aérien .
C’est dire
que Vladimir Poutine entend fixer
lui-même les limites de l’ingérence
militaire étrangère en Syrie.
Les sionistes se consolent en se disant
qu’ils ne sont "pas
une cible pour Assad", ce qui est
une manière d’essayer d’induire
l’opinion en erreur car ces engins n’ont
pas vocation à attaquer le territoire
ennemi (ce ne sont pas des missiles
sol-sol) mais à défendre le territoire
syrien contre les attaques de l’aviation
sioniste ou, pourquoi pas, française ou
anglaise.
A ceux qui
s’inquiètent de la présence des missiles
par rapport aux discussions à venir sur
une sortie pacifique de crise en Syrie,
on rappellera aussi que ces engins sont
inutiles face à une guérilla et ne
peuvent gêner que ceux qui
envisageraient des attaques aériennes
contre la Syrie.
Les avis reproduits dans les textes
contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs.
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance
du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org