Syrie
Syrie et armes
chimiques :
La force de destruction du mensonge
Mounadil
al Djazaïri
Le Journal
du Dimanche "le président (sioniste)
Shimon Peres,
qui embrasse Laurent Fabius comme un
membre de sa famille"
Mardi 27 août 2013
Jason Diltz d’Antiwar
nous parle des armes chimiques en Syrie.
Plus précisément, il fait le point sur
la manipulation grotesque mise en place
par les gouvernement occidentaux pour
accuser les autorités syriennes d’avoir
utilisé de telles armes contre la
population civile.
A ceux qui veulent une preuve de
l’étendue de la manipulation, celle-ci
est apporté par Diltz qui signale que le
gouvernement des Etats Unis a essayé
d’obtenir du Secrétaire Général de l’ONU
qu’il ordonne le retrait des inspecteurs
spécialisés qui se trouvent en ce moment
même en Syrie.
Apparemment, les régimes
occidentaux seraient prêts à en découdre
contre la Syrie et une attaque serait
prévue dans les deux semaines à venir.
De fait, tout en stigmatisant une
éventuelle agression occidentale contre
la Syrie, la Russie a fait clairement
savoir qu’
elle ne s’opposerait pas militairement à
une telle entreprise.
On comprend bien que la Russie
n’en a ni les moyens et encore moins la
volonté. Mais qu’elle a sans doute reçu
des garanties que les bombardements
auraient une portée somme toute limitée
sur le plan politique, c’est-à-dire
qu’ils ne viseraient pas à détruire la
direction politique syrienne mais à
l’affaiblir significativement et à
entretenir ainsi le chaos dans le pays.
Fait nouveau, le régime sioniste a
également fait savoir nettement qu’il
encourageait une telle démarche
agressive contre le pouvoir syrien.
Pour prendre la mesure de
l’émotion suscitée en effet par l’usage
(certain d’après
François Hollande) supposé d’armes
chimiques par l’armée syrienne, il
suffit de constater l’état de confusion
mentale d’un
Laurent Fabius qui est allé confier son
affliction à son ami Shimon Peres,
un utilisateur pourtant avéré de
l’arme chimique contre le peuple
palestinien.
Ce qui déclenche ces poussées
humanitaires (traduisez bellicistes)
chez les dirigeants occidentaux, c’est
tout simplement l’état de déconfiture
politique et militaire de leurs protégés
qui sont repoussés partout où l’armée
gouvernementale a décidé de passer à
l’offensive. Ce fut le cas à al Qussayr
, aux alentours de Lattaquié et c’est
maintenant le cas dans la périphérie de
Damas.
Les offensives de l’armée syrienne
se soldent à chaque fois par
de lourdes pertes chez l’adversaire qui
les compense en faisant de plus en plus
appel à des gamins qu’on endoctrine
contre le gré des familles ou avec
l’accord de celles qui ont un besoin
désespéré de moyens de subsistance et
qui acceptent donc de recevoir une
indemnisation [le salaire de l’enfant
soldat) et peuvent même passer en tête
de liste pour l’accès à l’aide
alimentaire.
On signale même une tendance
nouvelle,
l’arrivée de jeunes mineurs venus de
Tunisie, d’Algérie et d’Europe pour
combattre en Syrie.
On signale même une tendance
nouvelle,
l’arrivée de jeunes mineurs venus de
Tunisie, d’Algérie et d’Europe pour
combattre en Syrie.
L’ONU
rejette un appel des Etats Unis à
retirer ses inspecteurs de Syrie
tandis que la guerre menace
Les Etats Unis se préparent à
attaquer, mais les inspecteurs
continuent à enquêter sur les
accusations
Par Jason Ditz, Antiwar (USA) 26
août 2013 traduit de l’anglais par
Djazaïri
Le Secrétaire Général de l’ONU
Ban Ki-Moon a rejeté aujourd’hui
les demandes américaines de retirer
de Syrie les inspecteurs en armement
chimique, les personnes informées de
la teneur de la conversation
affirmant qu’il est «resté ferme sur
le principe.»
Les dirigeants des Etats Unis et
d’autres pays occidentaux cherchent
désespérément à préserver leur
version sur l’usage d’armes
chimiques par la Syrie et semblent
craindre que cette dernière soit
sérieusement mise à mal par
l’enquête onusienne.
C’est pourquoi, après avoir
d’abord exigé que les inspecteurs
puissent se rendre sur site, les
Etats Unis ont brusquement tourné
casaque quand la Syrie a accepté,
insistant pour dire qu’il était «trop
tard.» Depuis, les officiels
[occidentaux] ont soutenu être
déjà convaincus de la
culpabilité [de l’armée] syrienne
sur la base d’informations de presse
et de déclarations des rebelles, et
se préparent à lancer des attaques
dans les quinze jours à venir.
Les dirigeants britanniques ont
franchi un pas supplémentaire et ont
essayé
d’anticiper sur les conclusions de
l’enquête en affirmant que les
preuves ont probablement été
détruites ou «trafiquées» et que ce
que les enquêteurs diront au monde
sur ce qui s’est passé à Jobar sera
dépourvu de fiabilité.
A l’instar de ce qui avait
conduit à l’invasion de l’Irak, les
dirigeants occidentaux ont déjà pris
leur décision et sont maintenant en
train de faire tout leur possible
pour éviter la production de preuves
qui ruineraient leur projet.
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