Opinion
Réunion des vrais
amis de la Syrie
le 29 mai à Téhéran
Mounadil
al Djazaïri
L’heure de
gloire de Laurent Fabius en juillet 2012
à Paris
Dimanche 26 mai 2013
La France a été et reste très en pointe
dans la démarche consistant à fédérer
les énergies pour renverser le président
Syrien Bachar al-Assad.
L’aspect le plus visible de cette
démarche a été la mise en place du
groupe des "amis de la Syrie" ou "du
peuple syrien", soit une masse de pays
supposés incarner une volonté
internationale, en réalité un alibi pour
couvrir les agissements d’une clique
d’Etats voyous emmenée par le
gouvernement français sous les couleurs
de l’UMP puis du PS.
L’action française a fait long feu
comme l’a montré la dernière réunion à
Amman des "amis" de la Syrie,
rassemblant péniblement
onze Etats participants et une
opposition syrienne à qui il a fallu
tirer l’oreille pour qu’elle daigne être
présente.
On rappellera qu’en juillet 2012,
c’est une
centaine de pays qui étaient
présents à la réunion des "amis" de la
Syrie qui se tenait à Paris.
L’échec sur le plan diplomatique est
patent pour Laurent Fabius qui n’en
reste pas moins arrogant comme au
premier jour.
Dans quelques jours, le 29 mai, une
autre réunion des amis de la Syrie va se
tenir mais à Téhéran et à l’invitation
des autorités iraniennes.
Une quarantaine de pays devraient
être représentés dont la Russie et la
Chine.
Le sultanat d’Oman a confirmé sa
participation tandis que des invitations
ont été adressées au Qatar, à la Turquie
et à l’Arabie Saoudite.
Téhéran
août 2012: les représentants de 30 pays
discutent de la situation en Syrie
On peut supposer que le royaume
wahhabite sera présent parce que, et
c’est quelque chose qui est négligé par
vos journaux, l’Arabie Saoudite fait
partie d’un groupe de contact sur la
Syrie dans lequel elle est associée à
l’Iran, à la Turquie et à l’Egypte. La
création de ce groupe
en mars 2012 s’était d’ailleurs
faite à l’initiative de Mohamed Morsi,
le président Egyptien.
Le gouvernement iranien est
optimiste sur le succès de cette
nouvelle réunion des vrais amis de la
Syrie et sur les progrès auxquels elle
pourrait permettre d’aboutir.
Et n’oublions pas que dès le début,
l’Iran a plaidé pour une résolution
pacifique de la crise syrienne et, à
cette fin, a pris langue et gardé
contact avec toutes les parties.
L’un est à
gauche et l’autre à droite (du moins sur
la photo)
A comparer avec le comportement barbare
des
deux énarques qui se sont succédé à
la tête du Quai d’Orsay.
Le
dossier Syrie
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