Opinion
Le rôle d'Israël
dans la gestation de la guerre contre l'Iran
Michel Chossudovsky
Mardi 17 août 2010
17 août 2010 Global Research. Cet article est passionnant et
son titre n’en recouvre que partiellement la richesse, même si
sur cette question aussi il remet bien des pendules à l’heure,
mais il brosse un panorama assez réaliste et d’autant plus
inquiétant d’une guerre qui se met en place, selon lui, depuis
2003, dès l’attaque de l’Iraq. La seule chose que j’aurais
souhaité en tant que française c’est d’être plus renseigné sur
le rôle de l’OTAN, donc de la France et donc comment, nous
citoyens français nous pouvons empêcher la guerre… En
attendant
, nous ne pouvons que répéter ce que dit l’auteur à la fin, et
pour lequel nous avons rapidement traduit ce texte:
Chers lecteurs de Research Global, nous vous prions d’envoyer ce
texte largement autour de vous, à vos amis et familiers, dans
les forums d’internet, sur les lieues de travail, dans votre
voisinage national et internationale, avec l’objectif de rendre
irrésistible la marée anti- guerre. Note et traduction à
partir de Cubadebate par danielle Bleitrach pour changement de
société.
Partie I : Guerre mondiale
Le stockage et le déploiement de systèmes d’armes
contre l’Iran ont commencé à la suite des bombardements de 2003
et de l’invasion de l’Iraq. Depuis le début, ces plans de guerre
ont été menés par les Etats-Unis, en collaboration avec l’OTAN
et Israël.
Après l’invasion de l’Iraq en 2003, l’administration Bush a a
désigné l’Iran et la Syrie comme les étapes suivantes de la
« feuille de route de guerre ». Des sources militaires en
provenance des Etats-Unis ont laissé entendre qu’une
attaque aérienne contre l’Iran pourrait impliquer un déploiement
à grande échelle comparable aux bombardements américains de
« choc et peur » sur l’Iraq en mars 2003 : »Les attaques
aériennes américaines contre l’Iran excéderaient amplement la
portée de l’attaque israélienne de 1981 sur le centre nucléaire
d’Osiraq en Iraq, et ressembleraient plus aux premiers jours de
la campagne aérienne de 2003 contre l’Iraq » (Voir
GlobalSecurity)
« L’Iran, un scénario à court terme »
TIRANNT, « Scénario Iran à court terme » (Theater Iran Near
Term), est la dénomination en code des planificateurs militaires
des Etats-Unis pour les simulations d’une attaque contre l’Iran
que l’on a envisagé en mai 2003, « quand les fabriquants de
modèles et les spécialistes en intelligence ont obtenu les
données nécessaires pour un cadre de ce niveau (c’est-à-dire, à
grande échelle) dans l’analyse de scénarios pour l’Iran. »
(William Arkin, Washington Post, le 16 avril 2006).
La scénario de guerre comprend quelques milliers d’objectifs
à l’intérieur de l’Iran comme partie d’une opération de « choc
et peur » :
« L’analyse, appelée TIRANNT, pour » le scénario Iran à court
terme « , il(elle) était accompagné de la simulation d’un
scénario d’invasion de marines et une simulation de forces des
missiles iraniens. Des stratèges des Etats-Unis. et de la
Grande-Bretagne ont réalisé des manœuvres dans la Mer Caspienne
en même temps. Et Bush a ordonné au Commandement Stratégique des
Etats-Unis. qui élaborait un plan de guerre d’attaque globale en
vue de préparer une attaque contre les armes de destruction
massive iranienne. Tout ceci, en dernière instance, serait inclu
dans un nouveau plan de guerre pour des « grandes opérations de
combat » contre l’Iran que des sources militaires confirment
maintenant [ avril 2006] exister sous forme de projet.
… Selon TIRANNT, l’armée et les planificateurs du Commando
Central américain examinaient aussi bien à court, qu’à
long terme des scénarios de guerre contre l’Iran, y compris tous
les aspects d’une opération importante de combat, depuis la
mobilisation et le déploiement de forces aux opérations jusqu’à
la stabilisation d’après-guerre après le changement de
régime « . (William Arkin, Washington Post, le 16 avril 2006)
On été envisagés différents « scénarios de combat » pour une
attaque générale contre l’Iran : « l’armée d’Etats-Unis.,
l’armée de mer, les forces aériennes et marines ont élaboré des
plans de bataille et ont passé quatre ans en construire
des bases et en créant l’ » Opération Liberté Iran « . L’Amiral
Fallon, le nouveau chef du Commandement Central d’Etats-Unis
a
hérité des plans informatiques sous le nom de TIRANNT ». (New
Statesman, le 19 février 2007)
En 2004, en se basant sur les scénarios de guerre dessinées
avec TIRANNT, le vice-président Dick Cheney a donné des
instructions à USSTRATCOM d’élaborer un plan d’hypothèse pour
une opération militaire à grande échelle contre l’Iran « pouvant
être utilisé comme réponse à une autre attaque terroriste du
type 11-S aux États-Unis, en présumant que le gouvernement de
Téhéran serait derrière l’acte terroriste ». Le plan incluait
l’usage préventif d’armes nucléaires contre un État
non-nucléaire :
« Le plan inclut un assaut aérien à grande échelle contre
l’Iran en employant des armes puissantes, tant conventionnelles
comme nucléaires tactiques. À l’intérieur de l’Iran il y a
plus de 450 objectifs stratégiques principaux, en incluant de
nombreux centres présumés du programme de développement d’armes
nucléaires. Plusieurs des objectifs sont blindés ou se trouvent
sous terre à une grande profondeur et ils ne pourraient pas être
détruits par des armes conventionnelles, de là l’option
nucléaire. Comme dans le cas de l’Iraq, la réponse n’est pas
conditionnée par le fait que l’Iran serait réellement
impliqué dans un acte de terrorisme dirigé contre les
États-Unis. Quelques hauts cadres de la Force Aérienne qui ont
participé à la planification des rapports, sont consternées par
les conséquences de ce qu’ils font – ils sont en train de de
préparet une attaque nucléaire non justifiée de l’Iran –
mais personne n’est disposée à détruire sa carrière en osant des
objections. » (Philip Giraldi, Fonds Profond, l’American
Conservative août 2005)
La feuille militaire de route: « En premier lieu l’Iraq,
après l’Iran »
La décision de mettre l’Iran dans le projet TIRANNT participe
d’un plus ample processus de planification militaire et
d’opérations militaires consécutives.
Déjà sous l’administration Clinton, le Commando Central des
Etats-Unis. (USCENTCOM) avait formulé « dans un scénario de
guerre » des plans pour envahir d’abord l’ Iraq et après l’Iran.
L’accès au pétrole du Proche Orient était l’objectif stratégique
déclaré :
« La conjonction des intérêts de sécurité nationale et des
objectifs exprimés par le Conseil National de la Sécurité
Stratégique (NSS) et par le Conseil National de la Stratégie
Militaire (NMS) forment la base du Commandement Central de
stratégie militaire des États-Unis. La NSS dirige l’application
d’une stratégie de double contrainte des états délinquants
de l’Iraq et de l’Iran, chaque fois que ces états représentent
une menace pour les intérêts des Etats-Unis., d’autres états de
la région, et ceux de leurs propres citoyens. La double
contrainte, est destinée à maintenir l’équilibre de pouvoir dans
la région sans dépendre tant de l’Iraq et de l’Iran. Le cadre
stratégique USCENTCOM se base sur leurs intérêts et se focalise
sur la menace. L’objectif du projet des Etats-Unis, comme il est
défini dans le NSS, est de protéger les intérêts vitaux des
Etats-Unis dans la région- l’accès ininterrompu et
sécurisé des
Etats-Unis et leurs alliés au pétrole du Golfe »(USCENTCOM,
http://www.milnet.com/milnet/pentagon/centcom/chap1/stratgic.htm
# USPolicy , el enlace ya no está activo, archivado en
http://tinyurl.com/37gafu9
)
La guerre contre l’Iran a été envisagée comme un élément
d’une succession d’opérations militaires. Selon l’ex-commandant
de l’OTAN, le général Wesley Clark, la feuille de route des
militaires du Pentagone consiste en une série de pays : « [La
campagne] d’un plan de cinq ans [inclut] … un total de sept
pays, en commençant par l’Iraq, tout de suite après la Syrie, le
Liban, la Libye, l’Iran, la Somalie et le Soudan.
Dans « Gagner les guerres modernes » (page 130) le Général
Clark déclare ceci:
« Quand je suis revenu au Pentagone en novembre 2001, j’ai eu
le temps de bavarder avec l’un des employés militaires de haut
rang de l’État-Major. Oui, nous étions encore en train de
viser l’Iraq »,m’a-t-il dit. Mais il y avait plus que ça.
ce n’était qu’une partie d’un plan de cinq ans, a-t-il
dit, et il y a un total sept pays, en commençant avec l’Iraq,
tout de suite aprèsla Syrie, le Liban, la Libye, l’Iran, la
Somalie et le Soudan. (Voir 2001 Secrète du Pentagone un plan
pour attaquer le Liban, Research Global, le 23 juillet 2006)
Le rôle d’Israël
Il a été beaucoup débattu sur le rôle d’Israël dans le
commencement d’une attaque contre l’Iran. Israël fait partie
d’une alliance militaire. Tel Aviv n’est pas un moteur. Il n’a
pas de programme militaire séparé et distinct.
Israël est intégré dans le « plan de guerre pour de grandes
opérations de combat » contre l’Iran formulé en 2006 par le
Commando Stratégique des Etats-Unis. (USSTRATCOM). Dans le
contexte des opérations militaires à grande échelle, un défaut
de coordination une action militaire unilatérale d’un
partenaire de coalition à savoir, Israël, est d’un point
stratégique et militaire presque impossible. Israël est membre
de fait de l’OTAN. N’importe quelle action de la part d’Israël
requerrait une « feu vert » de Washington.
L’attaque d’Israël pourrait, cependant, être utilisée comme
le « mécanisme d’activation », qui déchaînerait une guerre
totale contre l’Iran, ainsi que des représailles de la part de
l’Iran contre Israël.
À ce sujet, il y a des indices de ce que Washington pourrait
considérer la possibilité d’une attaque initiale d’Israël (avec
un appui américain) au lieu d’une opération purement militaire
dirigée par les États-Unis contre l’Iran. L’attaque
israélienne – bien que dirigé en une collaboration étroite avec
le Pentagone et l’OTAN – serait présentée à l’opinion publique
comme une décision unilatérale de Tel Aviv. Tout de suite
après une intervention militaire des Etats-Unis serait menée par
Washington pour se justifier, devant l’opinion mondiale.
et l’OTAN afin de « défendre Israël », au lieu d’attaquer
l’Iran. Avec les actuels accords de coopération militaire, tant
des Etats-Unis. que de l’OTAN ils seraient « obligés » de »
défendre Israël » contre l’Iran et la Syrie.
Il v aut la peine de signaler , à ce propos, que, au début du
second mandat de Bush, l’ex-vice président Dick Cheney a insinué
, en termes très clairs que l’Iran était « juste dans la partie
supérieure de la liste » des délinquants « ennemis » de
l’Amérique, et que qu’Israël, pour ainsi dire, « attaquerait
pour nous », sans une participation militaire des Etats-Unis. et
sans que nous exercions une pression sur eux « pour le faire »
(Michel Chossudovsky Voir, de la Planification des États-Unis et
d’Israël dans l’attaque de l’Iran, Research Global, 01 mai
2005).
Selon Cheney :
« Une des préoccupations personnelles que j’ai consiste en ce
qu’Israël le fasse sans avoir été invité … En Tenant en compte
du fait que l’Iran a un objectif politique déclaré de
destruction d’Israël, les Israéliens pourraient décider d’agir
en premier et de laisser au reste du monde le soin de nettoyer
le paquet diplomatique » (Dick Cheney, a cité dans une interview
avec MSNBC, un janvier 2005)
Après avoir commenté l’affirmation du Vice-président,
l’ex-conseiller de Sécurité Nationale Zbigniew Brzezinski dans
une interview avec PBS, a confirmé avec certaine appréhension,
oui : « Cheney veut que le premier ministre Ariel Sharon agisse
au nom des États-Unis et » le fasse « pour nous :
« L’Iran est je crois pluss ambiguë. Et la question n’est pas
certainement la tyrannie, mais les armes nucléaires. Et le
vice-président aujourd’hui dans une espèce d’étrange
déclaration parallèle à cette déclaration présente de
liberté a laissé entendre que les Israéliens peuvent agir et de
fait il a utilise un langage qui sonne comme une justification
ou un encouragement aux Israéliens à agir ».
Ce dont parlons est une opération conjointe militaire
Etats-Unis-OTAN-Israel pour bombarder l’Iran, qui a été
envissagé, planifié dès 2004. Les fonctionnaires du
Département dela Défense, du gouvernement de Bush et
d’Obama, travaillaient diligemment avec les militaires
israéliens et leurs homologues d’intelligence,en prenant soin
d’identifier avec précaution les objectifs en iran. En terme
militaires pratiques, toute action de la part d’israêl tendra à
être planifiée, coordonnée au plus haut niveau de la coalition
dirigée par les Etats-unis.
Une attaque d’Israël requiert aussi un support logistique
d’EE.UU.-OTAN, particulièrement à l’égard des systèmes de
défense aérienne d’Israël, qui depuis un janvier 2009 sont
totalement intégrés dans ceux des Etats-Unis. et l’OTAN. (Voyez
Michel Chossudovsky, Unusually Large U.S. Weapons Shipment to
Israël : Labourez the US and Israel Planning à Broader Middle
East War ? Research global, un janvier 11, 2009)
Le système de radar de bande X d’Israël créé au début de
2009, avec un appui technique des Etats-Unis., » est intégré
avec le système de missiles de défense israélienne et dans le
réseau global de détection de missiles de grande altitude des
Etats-Unis. qui inclut des satellites, des bateaux Aegis de la
Méditerranée, au Golfe Persique et à la Mer Rouge, et des radars
Patriot terrestres et interception » (Talk.com Defensa, 06
janvier 2009) cela signifie que Washington est celui qui commande dans une
dernière instance. Des Etats-Unis., plus qu’Israël, contrôle le
système de défense aérienne : « c’est et cela continuera
d’être un système de radar d’Etats-Unis. », a dit le
porte-parole du pentagone Geoff Morrell. « Donc ce n’est pas
quelque chose que nous donnons ou que nous avons vendu aux
Israéliens et c’est quelque chose qui probablement nécessitera
un personnel des Etats-Unis dans le lieu d’opérations. ‘ »
(Cité dans Israel National News, 09 janvier 2009).
Les militaires des Etats-Unis. supervisent le système
de défense aérienne israélienne, qui est intégrée dans le
système global du Pentagone. Dans d’autres mots, Israël ne peut
pas lancer une guerre contre l’Iran sans le consentement de
Washington. De là l’importance de la législation appelée « Luz
Verde » du Congrès, sponsorisée par le parti républicain sous la
Résolution de la Chambre 1553 (HR1553) qui appuie explicitement
une attaque israélienne contre l’Iran :
« La mesure présentée par le républicain du Texas Louie
Gohmert et 46 de ses collègues, approuve l’usage de la part
d’Israël de » tous les moyens nécessaires contre l’Iran « , y
compris l’usage de la force militaire ». … Nous devions faire
cela. Nous avions besoin de démontrer notre appui à Israël. Nous
devons cesser de jouer avec cet allié clef dans une zone aussi
difficile. « (Voir Webster Tarpley, Fidel Castro avertit sur une
guerre imminente nucléaire; l’amiral Mullen menace l’Iran; les
États-Unis et Israël vs. Hezbollah confrontation, Research
Global, le 10 août 2010)
En pratique, la législation proposée est plus un « feu vert »
à la Maison Blanche et au Pentagone qu’à Israël. Il constitue le
cachet pour une guerre sponsorisée par les Etats-Unis. contre
l’Iran qui utilise Israël comme plate-forme militaire de
lancement à saconvenance. Il s’agit aussi de justifier la guerre
afin de défendre Israël.
I les stratèges militaires des Etats-Unis savent
qu’Israël (avant les Etats-Unis.) serait la première cible de
représailles militaires de la part de l’Iran. D’un point de vue
général les victimes des machinations de Washington et de leur
propre gouvernement seront israéliennes. Il est, en ce sens,
absolument crucial que les Israéliens s’opposent énergiquement à
n’importe quelle action du gouvernement de Netanyahu pour
attaquer l’Iran.
Une Guerre mondiale : Le rôle du Commando Stratégique des
Etats-Unis. (USSTRATCOM)
Les opérations militaires globales sont coordonnées par le
Commandement Stratégique d’Etats-Unis. (USSTRATCOM) avec
son siège dans la base de la Force Aérienne Offutt au Nebraska,
en collaboration avec les commandements régionaux du
commandement unifié combattant (par exemple, le Commandement
Central des Etats-Unis. en Floride, qui est responsable pour la
région Orientale du Moyen Asie Centrale, regardez la carte),
ainsi que des unités de la coalition de commandement d’ Israël,
de la Turquie, au Golfe Persique et à la base militaire de Diego
García dans l’Océan Indien.
La planification militaire et la prise es décisions à un
niveau d’un pays faisant partie des alliés individuels des
Etats-Unis et de l’OTAN, ainsi que « des pays partenaires » est
intégrée dans une conceptionmilitaire globale , et inclut
la militarisation de l’espace.
Sous son nouveau mandat, USSTRATCOM a la responsabilité de
« superviser un plan d’attaque globale » qui consiste tant en
armes conventionnelles que nucléaires. Dans le jargon militaire,
il joue le rôle d’ « un intégrateur global chargé des missions
d’Opérations Spatiales, des Opérations d’Information; la Défense
Intégrée de Missiles; le Commandement et le Contrôle Global;
l’Intelligence, la Vigilance et la Reconnaissance; l’Attaque
Globale et la Dissuasion Stratégique … »
Les responsabilités d’USSTRATCOM incluent :
« leadership, planification, et exécution des opérations
de dissuasion stratégique » à un niveau global, « une
synchronisation des plans globaux antimissiles de défense et »
des opérations « , » synchronisation des plans régionaux de
combat « , etc.. USSTRATCOM est l’organisme directeur dans la
coordination de la guerre moderne.
En janvier 2005, au commencement du déploiement et du
stockage militaire contre l’Iran, USSTRATCOM a été identifié
comme « le Commandement Combattant d’avant-garde pour
l’intégration et la synchronisation d’efforts de tout le
Département de Défense dans la lutte contre les armes de
destruction massive ». (Michel Chossudovsky, « Nucléaire War
against Iran, Global Research, 03 janvier 2006).
Cela signifie que la coordination d’une attaque à
grande échelle sur l’Iran, en incluant les diverses scénarios
d’une escalade dans, et au-delà de l’ample région du Proche
Orient l’Asie centrale, sera coordonnée par l’USSTRATCOM.
Des armes nucléaires tactiques contre l’Iran
Confirmé par des documents militaires, ainsi que par des
déclarations officielles, d’ Israël et des Etats-Unis. ils
impliquent l’usage d’armes nucléaires contre l’Iran. En 2006, le
Commando Stratégique d’Etats-Unis. (USSTRATCOM) a annoncé qu’il
avait atteint la capacité opérationnelle pour l’attaque rapide
d’objectifs dans le monde entier avec des armes nucléaires ou
conventionnelles.
Cette annonce a été faite après la réalisation de simulations
militaires dirigés par les États-Unis relatives à une
attaque nucléaire contre un pays fictif. (Ruppe David, une
Guerre nucléaire préventive dans un état de disponibilité : Le
commandement des Etats-Unis déclare sa capacité d’attaque
globale, Security Newswire Global, 02 décembre 2005)
En continuité avec l’ère Bush-Cheney : Le président Obama a
appuyé en grand partie la doctrine du droit préférentiel à
l’usage préventif d’armes nucléaires formulé par
l’administration antérieure.
Sous Révision du Positionnement Nucléaire de 2010,
l’administration d’Obama a confirmé qu’il « se réserve le droit
d’utiliser des armes nucléaires contre l’Iran » pour son refus
de se conformer aux exigences concernant son supposé
(inexistant) programme d’armes nucléaires. (Une option
Nucléaire des Etats-Unis. à l’Iran relatif à la menace
israélienne d’attaque – ipsnews.net IPS, le 23 avril 2010).
Le gouvernement d’Obama a aussi insinué qu’il utiliserait les
armes nucléaires dans le cas d’une riposte iranienne à une
attaque d’Israêl contre l’iran (Ibid). Israël a élaboré aussi
ses propres « plans secrets » pour bombarder l’iran avec des
armes nucléaires tactiques »:
»Des commandements militaires israéliens croient que les
attaques conventionnelles ne sont déjà plus suffisantes pour
annihiler un, de mieux en mieux protégée, système
d’installations d’enrichissement. Certains ont été construits
au-dessous de 70 pieds en béton et en roche – au minimum-.
Cependant, la tête nucléaire pénètre- bunkers serait seule
utilisée si une attaque conventionnelle était écartée et si les
États-Unis se refusaient à intervenir, selon des sources de
haut( rang ». (Révélé : Israël projette une attaque nucléaire
sur l’Iran – Times En ligne, 07 janvier 2007)
Les déclarations d’Obama sur l’usage d’armes nucléaires
contre l’Iran et la Corée du Nord sont relatives à la doctrine
post 11-S des Etats-Unis. sur les armes nucléaires qui permet
l’usage d’armes nucléaires tactiques dans le scénario de la
guerre conventionnelle.
»À travers une campagne de propagande qui a obtenu l’appui
des »autorités »scientifiques nucléaires, les armes
nucléaires »mini »se présentent comme un instrument de paix
c’est-à-dire comme un moyen pour lutter contre le » terrorisme
islamique « et la création d’un régime de »démocratie »de style
occidental en Iran. Les armes nucléaires de bas rendement
ont été déclarées comme « armes de bataille « . Et voilà
qu’elles sont programmées pour être utilisé contre l’Iran et la
Syrie dans l’étape suivante de la » guerre contre le terrorisme
« , avec des armes conventionnelles.
« Des fonctionnaires du gouvernement arguent que les armes
nucléaires de basse puissance sont nécessaires comme élément de
dissuasion efficaces contre les États délinquants.
[L'Iran, la Syrie, la Corée du Nord].leur logique consiste en ce
que les armes nucléaires existantes sont trop destructrices pour
être utilisé dans une guerre nucléaire à grande échelle.Les
ennemis potentiels comptent sur ça, par qu’ils ne considèrent
pas que la menace de représailles nucléaires soit crédible.
Cependant, les armes nucléaires de bas rendement sont moins
destructrices, ce qui fait qu’elles peuvent être utilisées. Ce
qui les rend plus efficaces comme élément de dissuasion « .
(L’opposition s’étonne de l’élimination du financement de
recherche d’armes nucléaires. Des nouvelles, le 29 novembre
2004)
Les armes nucléaires préférées pour être utilisé contre
l’Iran sont les armes nucléaires tactiques (Made in Amérique) à
savoir, des bombes perce-bunkers avec tête nucléaire (par
exemple, B61.11) avec une capacité explosive entre un tiers et
six fois la bombe d’Hiroshima. La B61-11 est la version
« nucléaire » de la BLU « conventionnelle » 113 ou Unité de
bombe guidée GBU28-. Elles peuvent être utilisés comme bombes
pour faire éclater un bunker conventionnel. (Voir Michel
Chossudovsky,
http://www.globalresearch.ca/articles/CHO112C.html, véase
también
http://www.thebulletin.org/article_nn.php?art_ofn=jf03norris).
Alors que les Etats-Unis n’envisagent pas l’usage d’armes
stratégiques thermonucléaires contre l’Iran, l’arsenal nucléaire
d’Israël est composé en grande partie par des bombes
thermonucléaires qui pourraient se déployer et être utilisées
dans une guerre avec l’Iran. Sous le système de missiles
Jéricho-III israéliens, avec rayons entre 4.800 kms à 6.500
kilomètres, tout l’Iran serait à l’intérieur d’une telle portée.
Une pluie radioactive
Le sujet de la pluie radioactive et de la contamination, par
hasard entrevu par les analystes militaires des Etats-Unis. et
l’OTAN, serait dévastatrice, en affectant potentiellement une
ample zone du Proche Orient (y compris Israël) et la région de
l’Asie centrale.
Dans une logique complètement tordue , les armes
nucléaires sont présentées comme le moyen pour construire la
paix et pour prévenir des « dommages collatéraux » et tandis que
les armes inexistantes nucléaires iraniennes sont une menace
pour la sécurité mondiale, celles des Etats-Unis. et d’Israël
seraient des instruments de paix « inoffensives pour la
population civile ».
« La Mère de Toutes les bombes »(MOAB) programmée pour être
utilisée contre l’IRAN
Ce qui a une importance militaire dans l’arsenal d’armes
conventionnelles d’Etats-Unis ‘est l’ « arme » de 21.500 livres
surnommée la « mère de toutes les bombes ». La GBU-43/B ou
GBU-43/B ou Massive Ordnance Air Blast bomb (MOAB) elle est
classé « comme la plus puissante – arme non nucléaire jamais
créée » avec le plus haut rendement dans l’arsenal de grandes
armes conventionnelles d’Etats-Unis. La MOAB a été essayée au
début d’un mars 2003, avant d’être déployé dans le théâtre de la
guerre de l’Iraq. Selon des sources militaires des Etats-Unis.,
l’État-Major unifié avait annoncé en 2003 au gouvernement
de Saddam Hussein avant de la lancer que la « mère de toutes les
bombes », que son usage avait été envisagé ( il existe des
rapports non confirmés sur le fait qu’elle a été utilisé en
Iraq).
Le Département de la Défense des Etats-Unis. a confirmé
en octobre 2009 son intention d’utiliser la « Mère de Toutes les
Bombes » (MOAB) contre l’Iran. On dit que la MOAB est « idéale
pour frapper profondément les installations nucléaires
souterraines de Natanz ou de Qom en Iran » (Jonathan Karl,
est-ce que les EE.UU. sont en train de se préparer à lancer une
bombe en Iran ? ABC News, 09 de octobre 2009). La vérité
sur l’affaire est que, par sa capacité explosive, la MOAB
donnerait le lieu à un nombre énorme de pertes civiles. Il
s’agit d’une « machine à tuer » conventionnelle avec un nuage de
type champignon nucléaire.
La fabrication de quatre MOAB a commencé en octobre
2009 avec un coût de 58,4 millions dollars, (14,6 millions
dollars pour chaque bombe). Cette quantité inclut les prix de
développement et des essais, ainsi que l’intégration des bombes
MOAB dans des bombardiers B-2 Stealth. (Ibid). Ce contrat est
directement lié aux préparatifs de guerre en relation avec
l’Iran. La notification se trouvait dans les 93 pages d’ « un
mémorandum de reprogrammation » qui incluait les instructions
suivantes : »Le Département a une Nécessité Opérationnelle
Urgente (UON) en ce qui concerne la capacité d’attaquer des
fortifications souterraines dans des environnements de haute
menace. La MOP [la Mère de Toutes les Bombes] est l’arme
d’élection pour satisfaire les exigences de l’UON [la Nécessité
Opérationnelle Urgente]« . De plus, il est établi que la
demande est approuvée par le Commandement du Pacifique (qui a la
responsabilité sur la Corée du Nord) et le Commandement Central
(qui a la responsabilité sur l’Iran). « (ABC News, op cit,).
Le Pentagone projette un processus de destruction
d’infrastructures de l’Iran et un grand nombre de victimes
civiles à travers de l’usage combiné d’armes nucléaires
tactiques et les bombes monstrueuses conventionnelles avec nuage
de champignon, en incluant la MOAB et plus grand GBU 57A-/Bon ou
Massive Ordnance Penetrator (MOP), qui surpasse la MOAB en
termes de capacité explosive.
La MOP est décrite comme « une nouvelle bombe de grande
puissance dirigée directement vers les installations nucléaires
souterraines de l’Iran et de la Corée du Nord. La bombe
gigantesque mesure plus de 11 personnes une épaule à l’autre
épaule [voir l'image en bas] ou plus de 20 pieds de la base à la
pointe » (voir Edwin Negro, « le Bunker Buster la bombe – super
une voie rapide pour son usage possible contre les programmes
nucléaires de l’Iran et de la Corée du Nord », Cutting Edge, le
21 septembre 2009).
« La guerre possible grâce aux nouvelles technologies »
Le processus de prise de décisions militaires d’Etats-Unis.
en relation avec l’Iran table sur l’appui du programme
Star Wars , la militarisation de l’espace ultraterrestre et de
la révolution dans les communications et les systèmes
d’information.
En tenant en compte des progrés dans la technologie militaire
et le développement de nouveaux systèmes d’armes, une attaque de
l’Iran pourrait être significativement différente en matière
de combinaison de systèmes d’armes, en comparaison de l’attaque
qui en mars 2003 a été lancée contre l’Iraq. L’opération vers
l’Iran est programmé pour utiliser des armes les plus avancées
et des systèmes d’appui de leur attaques aériennes. Selon toutes
probabilités, de nouveaux systèmes d’armes seront mis à
l’essai.
Le Projet du Nouveau Siècle Américain de 2000 (PNAC) intitulé
en Reconstruction des Défenses de l’Amérique, a
souligné le mandat des militaires d’Etats-Unis dans les limites
de guerres à grande échelle, pour intervenir d’une manière
simultanée dans différentes régions du monde :
« Lutter et gagner des guerres d’une manière décisive sur des
scènes simultanées et multiples ».
Cette formulation est équivalente à une guerre mondiale de
conquête réalisée par une seule une superpuissance impériale. Le
document du PNAC réclame aussi la transformation des forces des
Etats-Unis. pour exploiter la « révolution dans le domaine des
affaires militaires » à savoir, l’application de la « guerre
possible à travers des nouvelles technologies ». (Voir le Projet
pour un Nouveau Siècle Américain, la Reconstruction des Défenses
l’Amérique de Washington DC, septembre 2000, un pdf).
Cette dernière consiste à développer et à perfectionner
l’état de développement de la machine mondiale de tuer sur la
base d’un arsenal de nouvelles armes sophistiquées qui
remplacerait éventuellement les paradigmes existants.
« Par conséquent, il est prévisible que le processus de
transformation sera un processus à deux étapes : d’abord la
transition, après une transformation plus profonde. Le point
d’interruption viendra quand la domination des nouveaux systèmes
d’armes commencera à entrer en service, peut-être quand, par
exemple, les véhicules aériens sans équipages commenceront à
être aussi nombreux que ceux avec équipages . À ce sujet, le
Pentagone est probablement prudent à l’heure de faire de grands
investissements dans les nouveaux programmes – des
tanks(citernes), des avions, un porte-avions, par exemple –
qu’ils soumettraient les forces des Etats-Unis. à d’actuels
paradigmes de guerre durant les décennies futures. (Ibid)
La guerre contre l’Iran, de ce fait, pourrait marquer ce
point d’inflexion cruciale, avec les nouveaux systèmes d’armes
basées dans l’espace qui s’appliqueraient afin de bloquer un
ennemi qui a des capacités importantes militaires
conventionnelles, parmi celles-ci plus de demi-million de
soldats.
Des armes électromagnétiques
Les armes électromagnétiques pourraient être utilisé pour
déstabiliser les systèmes de communications de l’Iran,
déshabiliter les générateurs d’énergie électrique, saper et
déstabiliser le commandement et le contrôle, des infrastructures
publiques, transport, énergie, etc.. À l’intérieur de la
même famille de ce type d’armes, les techniques de modification
climatiques (ENMOD) guerre climatique, développées sous le
programme HAARP pourraient être appliquées. (voir Michel
Chossudovsky, “eser sur le climat à usage militaire”, Global
Research, 27 de septembre de 2004).
Ces systèmes d’armes sont en plein fonctionnement. Dans ce
contexte, le document de la Force Aérienne des États-Unis AF
2025 reconnaît explicitement les applications militaires des
technologies de modification du climat :
« La modification climatique se convertira en une partie de
la sécurité nationale et internationale et il pourrait être
réalisé unilatéralement … Il pourrait y avoir des applications
offensives et défensives et en même être utilisé à des fins
dissuasives. La capacité de générer des précipitations, des
nuages et des ouragans sur la terre ou de modifier l’atmosphère
dans l’espace, d’améliorer les communications au moyen de la
modification ionosphérique, (l’usage de miroirs ionosphériques),
et la production de climat artificiel , font partie de
l’ensemble intégré de technologies qui peuvent fournir des
avantages substantiels aux Etats-Unis ou de affaiblir la
capacité de l’adversaire pour gagner la conscience collective,
les objectifs et le pouvoir ». « (La Force Aérienne de 2025
Tapport Final, la Force Aérienne des Etats-Unis: le climat
comme un multiplicateur de la force : maîtriser le climat en
2025 , AF2025 v3c15-1 | El tiempo como un multiplicador de
fuerza: Poseer … | ( Cap 1) en
www.fas.org ).
La radiation électromagnétique qui permet « la détérioration
de la santé à distance » est prévisible dans le scénario de
guerre ( Armes électromagnétiques et propagandístess Voir
Babacek à Mojmir, des Armes de propagande et électromagnétiques
:, Research Global, 06 août 2004). sont aussi prévues comme le
suggère le PNAC de nouveaux usages militaires d’armes
biologiques de la part des EE.UU. : « les Formes avancées de
guerre biologique qu’ils(elles) peuvent avoir comme « objectifs
» des genotypes spécifiques peuvent modifier la guerre
biologique du » règne de la terreur « en un outil politique très
utile. » (PNAC, op cit., P.60).
Les capacités militaires de l’Iran : des missiles de portée
longue et moyenne
L’Iran a avancé dans ses capacités militaires y compris en
matière de missiles de portée longue et moyenne, capables
d’atteindre des cibles en Israël et dans les États du Golfe. De
là l’insistance del’alliance entre les États-Unis et l’OTAN à
Israël sur l’usage d’armes nucléaires, programmées pour être
utilisées comme forme préventive comme en réponse à une
attaque de représailles iranienne.
En novembre 2006, les essais de DEUX missiles
terre réalisées par l’Iran elles furent marquées par une
planification précise dans une opération préparée soigneusement.
Selon un expert en missiles un Américain du plus haut niveau
(cité par Debka), « ,aujourd’hui, les iraniens ont démontré que
leur technologie de lancement de missiles n’était pas connue en
Occident » (Voir Michel Chossudovsky, le « Pouvoirde dissuasion
de l’Iran » Research Global, November 5, 2006).
Israël a reconnu que « le Shehab-3, dont la portée de 2.000
kilomètres atteint Israël, le Proche Orient et l’Europe »
(Debka, November 5, 2006).
Selon Uzi Rubin, un ex-chef du programme d’Israël de projectiles
anti-balistiques, « l’exercice militaire a été d’une intensité
sans précédents … on supposait qu’ilserait probablement
impressionnant et le 03 novembre 2006 a été impressionnant » (www.cnsnews.com).
Les exercices de 2006, alors qu’ils créaient un grand trouble
politique aux Etats-Unis. et Israël, n’ont pas modifié en
aucune manière la résolution de la coalition entre Israël,
l’OTAN et les Etats-Unis d’attaquer l’Iran.
Téhéran a confirmé dans diverses déclaration qu’il répondra
s’il est attaqué. Israël serait l’objectif immédiat d’attaques
avec des missiles iraniens comme l’a confirmé le gouvernement
iranien. Le système de défense aérien d’Israël semble crucial.
Les Etats-Unis. et les installations militaires de ses alliés
dans les états du Golfe, la Turquie, l’Arabie Saoudite,
l’Afghanistan et l’Iraq peuvent aussi être attaqués par l’Iran.
Les forces iraniennes de terre
Alors que l’Iran est encerclé par les Etats-Unis. et les
bases militaires de ses alliés, la République Islamique est
dotée d’une capacité importante militaire. Ce qui est important
c’est de reconnaître la grande taille des forces iraniennes en
termes de personnel (une armée, une armée de mer, une force
aérienne) en comparaison des Etats-Unis. et des forces de l’OTAN
destinées à l’Afghanistan et l’Iraq.
Confrontés à un insurrection bien organisé, les forces de la
coalition sont déjà saturées, en Afghanistan et en Iraq. Ces
forces pourraient-elles faire face aux forces iraniennes si
celles-ci entraient dans l’actuel champ de batailles de l’Irak
et de L’Afghanistan ?
Le potentiel du mouvement de résistance contre les
Etats-Unis. et leurs alliés d’occupation, pourrait être
destabilisateur.
Les forces iraniennes de terre sont de l’ordre d’environ
700.000 soldats, parmi lesquels 130.000 sont professionnels,
220.000 des recrues et 350.000 sont dans la réserve.
(Voir l’Armée de la République Islamique de l’Iran – de
Wikipedia)
Le personnel de l’Armée de mer iranienne est de 18.000
soldats et de 52.000 pour la Force Aérienne. Selon l’Institut
International d’Études Stratégiques, « la Garde Révolutionnaire
a un personnel estimé dans 125.000 qui fait partie des cinq
branches : sa propre Armée de mer, Force Aérienne, Forces de
terre, et la Force Quds (des Forces Spéciales) ».
Selon le CISS, la force de l’Iran Basij, les volontaires
paramilitaires contrôlés par la Garde Révolutionnaire, « ont un
personnel estimé de 90.000 dans le service actif, les membres en
uniforme en temps complet 300.000 reservistas, et un total 11
millions d’hommes qui peuvent mobiliser en casde nécessité
(des Forces Spéciales)
En d’autres termes, l’Iran peut mobiliser jusqu’à un
demi-million de troupes régulières et quelques millions
appartenant à la milice. Ses forces spéciales Quds agissent déjà
à l’intérieur de l’Iraq.
Depuis quelques années; l’Iran faisait sa propre guerre avec
exercices et simulation. Ses missiles de longue et
moyenne portée sont pleinement opérationnels. Les militaires
iraniens se trouvent en état d’alerte. Les troupes
iraniennes sont concentrées à peu de kilomètres des frontières
irakiennes et afghanes et proches de Koweit. L’Armée de mer
iranienne s’est déployée dans le Golfe Persique et proche des
installations des Etats-Unis. et de ses alliés dans les Emirats
arabes Unis.
Il est nécessaire de signaler qu’en réponse à la croissance
des forces militaires de l’iran, les Etats-Unis ont transféré de
grandes quantités d’armes à leurs alliés de l’OTAN dans le Golfe
persique comme l’Arabie Saoudite et le Koweit.
Bien que les armes de l’Iran ne soient pas à la hauteur
de celles des Etats-Unis. et l’OTAN, les forces iraniennes
seraient en conditions d’infliger de grandes pertes aux forces
de la coalition dans un scénario de guerre conventionnelle sur
le terrain en Iraq ou en Afghanistan. En décembre 2009 les
troupes de terre et de tanks iraniens ont franchi la frontière
vers l’Iraq sans être arrêté ou combattu par les forces alliées
et ont occupé un territoire à propos du champ pétrolifère
du Maysan Oriental.
Même dans le cas d’une attaque éclair focalisée sur les
installations militaires de l’Iran, sur les systèmes de
communications, etc. à travers le bombardement aérien massif, en
utilisant des missiles de navire de croisière, des bombes perce
– búnkers conventionnels et des armes nucléaires tactiques, une
guerre avec l’Iran une fois commencée peut déboucher sur une
guerre terrestre. C’est un peu là-dessus ce que les stratèges
militaires des Etats-Unis n’ont pas de doute dans leurs
scénarios simulées de guerre.
Une opération de ce type se traduirait dans des pertes
importantes militaires et civiles, surtout si les armes
nucléaires sont utilisées.
L’augmentation du budget de la guerre à l’Afghanistan qui est
débattu au Congrès des Etats-Unis., sera aussi utilisée
dans une attaque éventuelle contre l’Iran.
À l’intérieur d’un scénario d’escalade, les troupes
iraniennes pourraient franchir la frontière vers l’Iraq et vers
l’Afghanistan.
À son tour, l’escalade militaire avec des armes nucléaires
pourrait nous mener vers un scénario de IIIe la Guerre mondiale,
qui s’étendrait au-delà de la région du Proche Orient en Asie
centrale.
D’un point de vue très réel , ce projet militaire, qui a été le
cadre du dessin du Pentagone pendant plus de cinq ans, menace
l’avenir de l’humanité.
Notre essai s’est focalisé sur les préparatifs de guerre. Le
fait de ce que ces préparatifs de guerre se trouvent dans un
état avancé n’implique pas qu’ils sont en train de se réaliser.
L’alliance : les États Unis-OTAN-Israël, comprend que
l’ennemi a les capacités importantes de réponse et d’exercer des
représailles. Ce facteur a même a été crucial dans les cinq
dernières années dans la décision des Etats-Unis. et ses alliés
d’ajourner une attaque contre l’Iran.
Un autre facteur crucial est la structure des alliances
militaires. Alors que l’OTAN s’est convertie en force
formidable, Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), qui
constitue une alliance entre la Russie et la Chine et une série
d’ex-républiques soviétiques s’est significativement affaiblie.
Le sens des menaces militaires des Etats-Unis. contre la
Chine et la Russie ont comme objectif d’affaiblir l’OCS et
de débiliter n’importe quelle forme d’action militaire de
la part des alliés de l’Iran dans le cas d’une attaque
d’Etats-Unis. de l’OTAN et Israël.
Quelles sont les forces compensatoires qui pourraient
empêcher que cette guerre se produisit ? Il y a des nombreuses
forces dans à l’intérieur de l’appareil d’État des Etats-Unis.;
le Congrès américain, le Pentagone et l’OTAN.
Dans une dernière instance, la force principale dans la
prévention d’une guerre provient de la base sociale qu’elle
requiert d’une action énergique nationale et internationale
contre celle-ci par des centaines de millions de personnes de
tout le pays.
Les gens doivent se mobiliser non seulement contre ce
programme militaire diabolique, mais aussi contre l’autorité de
l’État et de ses fonctionnaires, qui doivent être contestés.
Cette guerre peut être prévenue si les gens font face à
leurs gouvernements, si la pression sur les représentants élus,
s’organisent à un niveau local dans les villes, les villages et
les municipalités, en faisant courir la voix, en informant ses
concitoyens sur les conséquences d’une guerre nucléaire, en
débattre et en discuter à l’intérieur des forces armées.
Les célébrations de manifestations massives et de
protestations contre la guerre ne sont pas suffisants. Il
faut le développement d’un réseau de base ample et bien
organisée contre la guerre qui mette à l’épreuve les
structures de pouvoir et son autorité.
Ce dont on a besoin c’est un mouvement massif de personnes
font la force défie la légitimité de cette guerre, et
d’un mouvement populaire mondial qui dénonce la guerre
criminelle.
note de l’auteur : Chers lecteurs de Research
Global, nous vous prions d’envoyer ce texte largement autour de
vous, à vos amis et familiers, dans les forums d’internet, sur
les lieues de travail, dans votre voisinage national et
internationale, avec l’objectif de rendre irrésistible la marée
de la guerre.
Répandez le Mot!
Michel Chossudovsky est l’auteur du best seller international
« globalisation de la pauvreté », publié dans onze langues. Il
est professeur de l’Économie l’Université d’Ottawa et de
directeur du Centre d’Investigation de la Globalisation, dans
www.globalresearch.ca.
Il est aussi un collaborateur de l’Encyclopédie Britannique. Son
livre le plus récent se qualifie : « America’s War on Terrorism »,
Research Global, 2005.
Publicado en Rebelión y traducido por Paco Bello:
http://huelgageneral.gratis-foro.es/forum.htm
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