Opinion
Délinquance en
France :
les parents vraiment pas terribles de la
socialie...
Marc
Leroy
Jeudi 12 septembre 2013
Certes, on n’est pas forcément
responsable des bêtises commises par ses
enfants, surtout lorsque ceux-ci ont
atteint l’âge adulte, mais tout de même,
cela commence à faire sacrément désordre
! Souvenons-nous donc un peu :
1) L’exemple est venu il est vrai de
loin, et de très haut : du propre fils
du commandeur socialiste, du Dieu « Tonton »
Mitterrand, Jean-Christophe, celui qui
avait été de 1986 à 1992 le conseiller
pour l’Afrique (sic) de son président de
père. Il y a des années déjà, en 1994,
« papamadit » comme l’appelaient
ironiquement les africains avait en
effet été gravement impliqué dans l’angolagate,
ce scandale de trafic illégal d’armes
vers l’Angola. Il avait à l’époque
touché 2,6 millions de dollars (excusez
du peu) pour avoir aidé le sulfureux
Pierre Falcone dans cette sinistre
affaire et, incapable de justifier cette
très confortable rémunération par une
quelconque action légale ou même
tangible, et évitant de bien peu le pire
après être passé pendant des années
entre les gouttes, il avait
finalement et seulement été condamné en
2009 à deux ans de prison avec sursis et
375 000 euros d’amende pour recel d’abus
de bien sociaux.
2) Bien avant d’être devenue la
catastrophique Ministre de la Justice
-et du mariage homo- de Flambi,
Christiane Taubira était déjà une adepte
résolue du laxisme judiciaire. Ainsi en
février 2001,
dans un document découvert par le
journal Valeurs Actuelles,
celle qui n’était alors que députée de
la Guyane avait tenté de faire tout
simplement annuler une condamnation du
tribunal de Bourges visant un de ses
fils… pour tentative de vol ! On ne sait
si la démarche avait été ou non
couronnée de succès (si quelqu’un a
l’info…)
N.B. : le fait évoqué ici n’a
absolument rien à voir avec la célèbre
et lamentable fausse affaire de meurtre
qui circule sur internet concernant un
autre fils de Christiane Taubira. Il y a
suffisamment de casseroles aux fesses de
notre chère ministre pour ne pas en
inventer d’aussi ignobles, et La Plume à
Gratter n’a que mépris pour ceux qui
répandent des rumeurs aussi nauséabondes
sous couvert de combattre des
adversaires politiques, aussi
détestables soient-ils.
3) Le 1er juin 2011,
Thomas Fabius, le fils de Laurent,
ancien Premier Ministre de Mitterrand à
l’époque du scandale du sang contaminé,
et aujourd’hui Ministre des Affaires
Etrangères de Normal 1er,
était quant à lui condamné à 15 000
euros d’amende pour abus de
confiance par le tribunal correctionnel
de Paris dans le cadre d’une procédure
de « plaider-coupable » (qui a pour but
d’éviter un vrai procès si l’accusé ne
nie pas les faits et accepte la
sentence). Le fils Fabius avait en cette
occasion reconnu avoir « détourné
des fonds d’un montant de 90 000 euros
qui lui avaient été remis par un
investisseur ». Grâce à la procédure
du « plaider-coupable » un accord avec
la partie civile, celle-ci abandonnant
du coup sa plainte, avait permis à
Thomas Fabius de négocier sa peine avec
le parquet, peine homologuée mais grâce
à ce biais non inscrite au casier
judiciaire du gaillard.
Pas échaudé pour autant, Thomas
Fabius a été rattrapé par la patrouille
en 2013. Le fils du Ministre des
Affaires Etrangères est cette fois
soupçonné de « faux », « escroquerie »
et « blanchiment » (n’en jetez
plus, la coupe est pleine !). Les juges
d’instruction s’interrogent notamment
sur l’acquisition par notre bonhomme, un
an plus tôt, d’un appartement de 280 m²
dans un quartier très huppé de Paris,
pour la modique somme de …7 millions
d’euros ! Un prix avouez-le un peu
difficile à acquitter quand on est
officiellement sans revenus et qu’on ne
paie donc même pas l’impôt du même nom !
Pour expliquer le fait qu’il ait pu,
bien que sans revenus officiels,
disposer d’une telle fortune, le fils
Fabius a prétendu que cet argent
provenait de… ses gains au poker ! Cela
ne s’invente pas. Une nouvelle enquête
est donc en cours.
4) C’est aujourd’hui au tour du fils
de la Ministre des affaires Sociales et
de la Santé, Marisol Touraine, véritable
Marie-Chantal du gouvernement, d’être
pris dans les filets pourtant bien
détendus de la justice française.
Gabriel Reveyrand de Menthon -c’est son
nom, qui fleure bon le peuple de gauche-
âgé de seulement 22 ans,
avait été condamné à trois ans de prison
ferme et 4 000 euros de dommages et
intérêts en mars 2013 pour « extorsion
de fonds » et « séquestration »
(rien que cela !) sur une femme de 59
ans à Paris. Les faits remontant à mai
2011, il avait tout juste 19 ans à
l’époque de ceux-ci. Un vrai « jeune »
donc, comme les aiment tant -lorsqu’ils
proviennent des cités du 93 ou
d’ailleurs- nos bonnes âmes de gauche !
Le garnement (comme dirait tata
Christiane) a bien été finalement -et
c’est presque un miracle !- incarcéré,
début septembre à la prison… de la Santé
(avouez qu’un truc pareil, ça se
rêve !). Droite dans ses bottes, la
Ministre du même nom n’a pas une seconde
envisagé une quelconque démission et
s’est naturellement refusée à tout
commentaire. Comme le précise Le
Parisien, la victime a bien indiqué
avoir reçu une lettre de madame Touraine
lui présentant des excuses… Mais elle
attend encore et toujours, depuis le
jugement de mars, ses 4 000 euros de
dommages et intérêts ! C’est à
l’évidence une somme très difficile à
réunir pour Marisol Touraine, Ministre
en exercice (9 940,20 euros par mois)
et toujours conseillère
générale d’Indre-et-Loire (+ 2 126 euros
par mois tout de même) issue de la
grande bourgeoisie (elle est la fille
d’Alain Touraine), mariée à un ancien
ambassadeur de France (Michel Reveyrand
de Menthon, le père de Gabriel) et
assujettie à l’impôt sur la fortune
en 2011 !
Mais faut-il vraiment s’étonner de
tels dérapages familiaux chez les
membres d’un
parti politique englué jusqu’au cou dans
les affaires crapuleuses en Nord
Pas-de-Calais ou dans les
Bouches-du-Rhône ?
D’un parti dont l’ex-premier
secrétaire, devenu Président de la
République, n’a pas hésité à nommer
Premier Ministre dès son arrivée à
l’Elysée
un ex-repris de justice en la
personne de Jean-Marc Ayrault ?
D’un parti dont était issu un
Ministre du Budget nommé Jérôme Cahuzac
?
D’un parti qui aujourd’hui même a élu
à sa tête l’inénarrable Harlem Désir,
dont il est toujours bon de
rappeler
qu’il fut condamné le 17 décembre 1998
au titre de « recel d’abus de
bien sociaux » à 18 mois de prison
avec sursis et 30 000 francs d’amende
pour des salaires fictifs perçus en
1986-1987 auprès de l’« Association
régionale pour la formation et
l’éducation des migrants » -8 900
francs nets par mois tout de même- alors
qu’il était déjà salarié de SOS
Racisme, et qu’il a également
bénéficié en 1992 d’une amnistie « miterrandienne »
concernant une dette de 80 000 francs au
Trésor public, relative à de très
nombreuses amendes de stationnement non
payées) ?
De là à penser qu’on a décidemment
parfois les enfants qu’on mérite… Et
surtout comme le dit le proverbe que «
quand on monte au cocotier, il faut
avoir les fesses propres »…
Marc
LEROY – La Plume à Gratter
Publié le 12
septembre 2013 - Source
La Plume à Gratter
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