Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour La Voix de la Russie Journaux de Cathy et Marc Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

Centre Palestinien
d'Information :




Invitation à lire :





BDS :



Solidarité :



Produits palestiniens :



En direct d'Iran :



Voix de la Russie :



Palestine Solidarité
sur Facebook :






Opinion

L'hypothèse d'une troisième guerre mondiale
Malao Kante


© Malao Kante

Vendredi 5 octobre 2012

Depuis fort longtemps, certains observateurs discutent sur l’éventualité ou la possibilité d’une troisième guerre mondiale. Compte tenu de l’évolution technologique et de la dangerosité (de plus en plus croissante) des armes et des armées, on peut d’une certaine façon être rassuré sur le fait qu’une troisième guerre n’aura pas lieu. Car, la guerre ne se fait que lorsqu’il y’a la possibilité d’une victoire. Si nous faisons un feedback en ce qui concerne les guerres passées, l’on se rend compte qu’elles avaient toutes été planifiées sous la bannière de l’espoir : l’espoir à la victoire.

La première guerre entamée (selon la plupart) par l’Allemagne à la suite de l’assassinat à Sarajevo de l’archiduc François-Ferdinand, n’était que l’aboutissement ou la matérialisation de longs contentieux entre puissances européennes. Toutes les différentes parties qui se sont opposées durant cette période espéraient la victoire afin de redessiner ses cartes géographiques, de résoudre ses difficultés économiques, de régler ses problèmes politiques etc.… D’ailleurs celle-ci  a été l’occasion, pour plusieurs pays, de nouer de grandes alliances ; preuve que tous les acteurs se préparaient à un après-guerre tranquille et paisible. Il n’existait pas donc un problème existentiel réel pour plusieurs d’entre eux. L’issu était d’une certaine façon claire : un vainqueur allait naître certainement.

Pendant la seconde guerre mondiale, les origines du conflit étaient les mêmes bien que les circonstances étaient différentes. L’Allemagne encore une fois était à l’origine de la guerre (cependant, elle ne l’a pas déclenchée à la différence de ce qu’on raconte). Le Royaume uni et la France ont ouvert ce qu’on appelle l’apocalypse. Cette entrée en guerre était justifiée cependant ; car il fallait mettre un terme à la colonisation allemande grandissante. Les Allemands avaient les mêmes espérances que les Alliés : une victoire totale qui ferait d’eux des maîtres sur la terre. La détermination avec laquelle la bande à Hitler a poursuivit son combat nous montre combien ils croyaient à cette grande victoire « millénaire » (que leur avait promis leur fureur) dans ce qu’ils appelaient : la guerre totale. Il a fallut l’utilisation des bombes fatales pour arrêter comme de façon brusque cet hécatombe jamais réalisé sur terre. Les projets de Manhattan et de Peenemünde ont fait comprendre au reste du monde que la planète courait à sa plus grande perte.

Enfin, après les deux grandes guerres « chaudes », arrive le temps de la guerre froide. Une guerre par interposition qui a opposé sur plusieurs décennies l’oncle Sam et les Soviets. Cette guerre indirecte se déroulait toujours ailleurs, chez les « autres ». Les deux parties ont tout fait pour éviter un affrontement sur leurs différents territoires ou de manière « officielle ». La raison est simple : une victoire entre les deux frères ennemies ou ex-alliés est impossible. Cette guerre froide devenue aujourd’hui une guerre douce est restée le même spectre qui continue de hanter l’humanité. Et pendant que les deux géants se zyeutaient pour s’intimider, un autre voit le jour et rend ainsi la donne encore plus compliquée. Il s’agit de la Chine. Mais elle n’est pas la seule. D’autres puissances apparaîtront pour des raisons stratégiques. Ainsi, ce qui était l’apanage des deux puissances à savoir la bombe fatale est devenue une bombe fourre-tout. Désormais, en dehors de l’Afrique chaque continent dispose au moins d’une centaine de têtes d’ogives nucléaires.

Cela dit, ce qui représentait la plus grande menace pour l’homme va, à notre humble avis, être sa plus grande sécurité. Car, dans l’état actuel des choses, tout le monde est conscient qu’une guerre totale anéantira totalement l’humanité. Et chacun de son côté fait tout pour l’éviter. Si les derniers conflits universels (qu’ils soient historiques ou non) ne menaçaient en rien l’existence de l’être sur terre, de nos jours la nature des armes donne à l’homme ce que la nature ne lui a pas offert c'est-à-dire le pouvoir de faire sauter la planète en plein vol. Les guerres existeront toujours à côté des peuples. Se sont les hommes qui en demandent : du sang, du sang encore du sang… Mais l’idée d’une confrontation ouverte entre grandes puissances est aujourd’hui définitivement écartée grâce (ce qui est paradoxale) à la course aux armements. Le temps (des grandes guerres) a suffisamment fait son temps pour donner naissance à d’autres formes de guerres mondiales non pas sur le plan militaire mais sur d’autres terrains tels que l’économie, la politique…          

MALAO KANTE

 

 

   

Le sommaire de Malao Kante
Les dernières mises à jour



Source : Auteur

Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Ziad Medoukh :



Analyses et poèmes...


Silvia Cattori :


Analyses...


René Naba :


Analyses...


Manuel de Diéguez :


Analyses...


Fadwa Nassar :


Analyses et traductions...


Alexandre Latsa :


Un autre regard sur
la Russie ...


Ahmed Halfaoui :


Analyses ...


Chérif Abdedaïm :


Chroniques et entretiens ...