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Opinion

Syrie : La tournée de Satan
Malao Kanté


Malao Kanté

Mercredi 5 septembre 2012

Après la Tunisie, l’Egypte, la Lybie…, l’enfer continu son concert. Ceci montre que la dictature peut régner mais ne gouverne pas. On peut ballonner son peuple pendant une ou deux décennies mais à travers cette méthode, on ne fait qu’accumuler un capital de malédiction qui tôt ou tard finira par nous revenir en pleine face. Rares sont les tyrans qui ont échappé à cette règle. César lui-même n’a pu se sauver en dépit de son empire inégalable. Aujourd’hui, le développement technique et humain ne permet plus aux démons avides de pouvoirs de s’imposer et d’enfermer leurs peuples comme ce fût le cas en Allemagne nazie ou comme les soviets sous le généralissime Staline. La liberté des peuples n’est plus l’affaire des seuls concernés mais de tout le monde. Si Hafez a pu bénéficier d’une époque « neutre » pour dominer, les temps ont changé pour Bachar. Le plus paradoxal, c’est que le fils dégageait un meilleur visage que le père en ce concerne l’ouverture du pays et l’adoucissement des lois coercitives. Toutefois, la dictature n’a point de beau visage car si tel était le cas, il n’y aurait pas de révolution. Les Etats arabes ont toujours apporté l’islamisme comme argument pour justifier leurs ignominies. Mais l’exemple turque bien que relatif démontre qu’un pouvoir « islamiste » ne rime pas forcément avec terreur ou anarchie. Ce qui est gênant dans ce qu’on appelle ici la « tournée de Satan » c’est que pourquoi certaines révolution sont accompagnées voire plébiscitées tandis que d’autres semblent être étouffées, neutralisées. Les intérêts politiques et géostratégiques ne doivent pas primer sur l’intérêt des peuples. En d’autres termes, les institutions internationales ne doivent pas appliquer une politique à géométrie variable. Si le peuple syrien mérite la liberté, les burkinabés, les saoudiens, les gambiens entre autre ont aussi droit à cette liberté.

Par ailleurs, l’ONU doit aider les peuples révolutionnaires à avoir le droit de disposer de leurs choix politiques. Il n’est pas question qu’on puisse assister à des révolutions tronquées. Si demain Bachar quitte le pouvoir, son remplaçant ne peut sortir que des masses protestataires et non d’une quelconque politique de parachutage. Le tiers monde a toujours souffert de telles méthodes. Elles sont contreproductives. La réintégration du Shah d’Iran a donné naissance à l’Iran actuelle. Les soutiens au roi Farouk ont engendré le phénomène Nasser. Et c’est pour les mêmes raisons que Thomas Sankara et ses amis ont pris le pouvoir au « pays des hommes intègres ». En Gambie, Djamé s’était présenté comme un sauveur avant de devenir ce qu’il est c'est-à-dire un tueur. La liste est longue. Le monde a changé, les méthodes aussi doivent changer. Car, le vide politique qui règne dans les pays « révolutionnaires » fait encore plus peur. L’avenir politique de la Lybie est incertain. Il en est de même pour la Tunisie, l’Egypte… Que sera demain la Syrie ? En attendant, souhaitons bon vent à « Satan » dans sa tournée révolutionnaire au Moyen Orient.

 

 

   

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