PCN-SPO
CNS syrien & Libye
:
Les agents de la CIA aux commandes !
Luc Michel
Mardi 19 mars 2013
Luc MICHEL / 2013 03 19 /
avec PCN-SPO – ELAC Website - The
McClatchy Company – Manipulations
Africaines - The Washington Post - AFP /
La pseudo « opposition syrienne »,
réunie à Istanbul, a « choisi » (sic) un
« Premier ministre » (resic) pour
« gérer les territoires de Syrie conquis
par les rebelles hostiles au président
Bachar al-Assad ».
Les responsables de la coalition,
reconnue par des dizaines de pays – tous
alliés des USA ou membres de l’OTAN -
comme « le seul représentant légitime du
peuple syrien » (resic), ont, tenu ce
lundi une réunion à Istanbul en Turquie.
« La rencontre a débuté sur une note
positive », commente sans honte l’AFP,
« avec l'annonce par l'Armée
syrienne libre (ASL) de son soutien à un
gouvernement intérimaire ».
"Nous soutiendrons ce gouvernement et
travaillerons sous son égide", a déclaré
lors d'une conférence de presse Selim
Idriss, le chef d'état-major de l'ASL,
qui constitue la principale force armée
de la rébellion. Le chef rebelle a
également garanti sans rire que l'ASL
était en mesure de contrôler les armes
qu'on lui confiait, alors que la France
s'est dite prête à armer les rebelles
avec la Grande-Bretagne, même en
l'absence d'un consensus au sein de
l'Union européenne. « Nous espérons que
les pays européens prendront la décision
de nous donner des armes et des
munitions (...) Nous leur donnons toutes
les garanties que ces armes ne tomberont
pas dans de mauvaises mains ou dans
celles d'extrémistes », a-t-il affirmé.
Dans la réalité, ce sont les groupes
djihadistes, comme Al-Nosra – al-Qaida
en Syrie – qui tiennent le haut du pavé
…
Forts de ce soutien, les 73
représentants de la Coalition doivent
tout d'abord choisir la forme de
l'exécutif qu'ils entendent mettre en
place, entre un gouvernement intérimaire
aux larges prérogatives politiques ou un
organe exécutif aux pouvoirs plus
limités, qui permettra à l'opposition
d'occuper le siège de la Syrie lors du
prochain sommet de la Ligue arabe,
tombée dans les mains du Qatar et des
Saoudiens, fin mars. Ils se sont
« ensuite se prononcés sur le nom du
Premier ministre » (sic).
LE NOUVEAU « PREMIER MINISTRE » FANTOCHE
DE L’OPPOSITION SYRIENNE EST UN CITOYEN
AMERICAIN
Mais qui est donc ce « premier
ministre » fantoche imposé par
Washington ?
La Coalition nationale de l'opposition
syrienne a donc « élu » (sic) lundi soir
à Istanbul Ghassan Hitto, un cadre
dirigeant d'entreprises de haute
technologie « qui a longtemps vécu aux
Etats-Unis », « premier ministre
intérimaire » fantoche des territoires
syriens aux mains de la rébellion
djihadiste. "Ghassan Hitto a gagné avec
35 voix sur 49", a annoncé Hicham Marwa,
membre de la Coalition, après le
dépouillement des bulletins de vote.
L’AFP nous apprend que « Jusqu'à l'an
dernier, il était cadre supérieur dans
une compagnie de télécommunications au
Texas (Etats-Unis) et s'était également
investi dans la vie de la communauté
locale. Il a consacré 25 ans de sa vie
au domaine des Télécommunications, dont
16 à des postes de responsabilité. Mais
en novembre 2012, alors que la rébellion
se renforce face au régime en Syrie, il
quitte son travail pour "rejoindre les
rangs de la révolution". Il était déjà
impliqué dans les secours, en mettant
sur pied en 2011 la Shaam Relief
Foundation pour lever des fonds, et en
organisant au Texas des évènements pour
aider les enfants de Syrie. Après avoir
quitté son poste, il avait rejoint la
Coalition nationale syrienne ». Il était
devenu « directeur de la branche chargée
de l'assistance humanitaire, basée en
Turquie – qui est aussi celle des
livraisons d’armes illégales aux
djihadistes en Syrie - et avait pressé
la communauté internationale d'agir plus
pour aider les personnes déplacées par
le conflit ».
Ghassan Hitto est né à Damas en 1964,
mais « il a passé une grande partie de
sa vie aux Etats-Unis, en décrochant une
licence de mathématiques et
d'informatique en 1989 à l'Université
Purdue d'Indiana puis un master en
1994 ». Parlons crûment : c’est donc un
citoyen américain, avec un passeport
américain. Et sans doute comme ses
homologues installés au pouvoir en
Libye, un agent de la CIA !
Celle-ci avait par ailleurs un second
candidat, lui aussi citoyen américain.
Ce dernier, Oussama al-Kadi,
« économiste », « est né en 1968 à Alep
et dirige à Washington le Centre syrien
pour les études politiques et
stratégiques » ; une officine liée au
Pentagone et à la CIA.
MEGARYEF, LE TRAÎTRE AMÉRICANO-LIBYEN
QUI PRÉSIDE LE PARLEMENT FANTOCHE LIBYEN
En Libye aussi, des citoyens américains,
traîtres à leur patrie et agents de la
CIA, sont aux commandes.
Le président de l’ « Assemblée nationale
libyenne » fantoche, installée par les
USA et l’OTAN, est en effet un traître
libyen naturalisé américain et employé
de la CIA depuis le début des Années 80.
Megaryef, comme son complice Khalifa
Hifter « général libyen » au service de
la CIA depuis trois décennies et en
charge de la réorganisation de la
nouvelle Armée coloniale libyenne au
service de l’OTAN, est l’exemple typique
de cette clique de traîtres qui a
organisé la recolonisation de la Libye.
Président du « Congrès général national
libyen » (le nom a été choisi pour
usurper celui du « Congrès Populaire
général », la plus haute institution de
la Démocratie Directe libyenne sous
Kadhafi), la nouvelle Assemblée
nationale fantoche, issue des élections
législatives truquées du 7 juillet 2012
(*), Mohamed al-Megaryef est à la fois
un citoyen américain depuis plus de 30
ans et un économiste, réputé proche des
islamistes. Ce qui n’est pas un hasard
puisque les islamistes libyens ont été
instrumentalisés dès 1980 par la CIA
contre le régime révolutionnaire de
Kadhafi. Megaryef dirige aussi
actuellement le Front national libyen,
une formation néo-conservatrice très à
droite.
Né en 1940 à Benghazi, berceau de la
révolte libyenne, Mohamed al-Megaryef
est l’ancien ambassadeur de Libye en
Inde. Cette « grande figure de
l’opposition à Mouammar Kadhafi », selon
les médias de l’OTAN, a choisi de
s’exiler dans les années 80. Il
dirigeait alors le « Front national pour
le salut de la Libye » - groupuscule
armé, encadré et financé par la CIA, une
formation politique à l'étranger chargée
par les américains de regrouper les
opposants en exil, et dont sa formation
actuelle est issue - qui a tenté à
plusieurs reprises par des coups d’état
et des campagnes de terrorisme de mettre
fin au régime de du leader libyen.
KHALIFA HIFTER : OFFICIER DE LA CIA EN
CHARGE DES ISLAMISTES LIBYENS DEVENU LE
PATRON DE L’ARMEE FANTOCHE « LIBYENNE »
Derrière ces coups d’états depuis 25
ans, un autre américano-libyen, lui
aussi employé de la CIA. Le vieux
complice de Megaryef et avec lui le vrai
patron de la Libye post CNT :
Khalifa Hifter (encore écrit Haftar ou
Hafter). Lui aussi un parcours de
traître exemplaire au service des
ennemis de son pays.
Dès mars 2011, le journal McCaltchy
révélait que Khalifa Hifter, un
ex-colonel déserteur de l’armée de
Kaddhafi, avait « été envoyé pour
diriger les rebelles libyens »
appuyés par l’ONU, les Etats-Unis
et la coalition.
Hifter depuis vingt ans vivait
« dans la banlieue de la Virginie » (où
est installée la CIA, à Langley), « où
il s’est établi mais l’ancien officier
de Kaddhafi a maintenu des liens avec
des groupes restés au pays », écrivait
Chris Adams l’auteur de
l’article. Une connaissance de Khalifa a
dit à Adams que
» on ne savait pas ce que faisait
réellement Hifter pour nourrir sa
nombreuse famille »
Hifter est en effet un agent de la CIA
ce qui explique son long séjour en
Virginie. En
1996, le Washington Post (26 mars
1996) informait lui qu’un « Colonel
Haftar était arrivé aux Etats-Unis ».
Et qu’ « il était le leader d’un
groupe de « contra » établi aux
Etats-Unis,
l’Armée Nationale Libyenne ». Ce
groupe est soutenu par les Etats-Unis,
où il dispose de camps d’entrainement.
« Il est probable
que le groupe du Colonel Haftar
opère en Libye avec la bénédiction de
notre gouvernement », soulignait le
Washington Post.
Deux ans plus tard
c’était le coup d’état de Ben Laden en
Libye …
14 ans plus tard, Hifter réapparaissait
à Benghazi, en Mars 2011, appointé
« général » et commandant des milices du
CNT. A la grande colère du général
Younes, lui déserteur de l’Armée
libyenne depuis seulement quelques
jours, et qui se voyait déjà en général
en chef des rebelles de Benghazi.
Gageons que l’exécution sauvage fin
juillet 2011 de Younes par des
djihadistes du même CNT proches de son
leader Mustapha Abdeljalil (**) n’a pas
du peiner beaucoup Hifter …
Le livre de Pierre Péan MANIPULATIONS
AFRICAINES, fait de Hifter un employé de
la CIA dès 1987, « Haftar, alors colonel
de l’armée de Kadhafi, avait été capturé
au Tchad où il combattait avec une
rébellion soutenue par la Libye contre
le gouvernement d’Hissène Habré, soutenu
par les États-Unis. Il fit défection
pour le Front National de Salut Libyen
(FNSL), la principale force d’opposition
à Kadhafi, qui avait le soutien de la
CIA ». Le groupuscule armé de Megaryef
pour rappel, le monde des traîtres
libyens est bien petit. « Il organisa sa
propre milice qui opéra au Tchad jusqu’à
la déposition d’Hissène Habré en 1990
par Idriss Déby,
son rival appuyé par la France ».
Selon Péan, « la force de Haftar, créée
et financée par la CIA au Tchad,
disparut dans la nature avec l’aide de
la CIA peu de temps après le
renversement du gouvernement par Idriss
Déby ». What else ?
Voilà les laquais des USA, citoyens
américains et agents de la CIA, qui
dirigent l’état-croupion libyen ou
entendent s’emparer de la Syrie …
LM
http://www.facebook.com/notes/elac-committees/-pcn-spo-cns-syrien-libye-les-agents-de-la-cia-aux-commandes-/287526444710618
(*) Luc MICHEL, OU VA LA LIBYE ? DE LA
COMEDIE DE LA PSEUDO DEMOCRATIE A LA
SOMALISATION …
sur :
http://www.elac-committees.org/2012/08/18/elac-alac-luc-michel-ou-va-la-libye-de-la-comedie-de-la-pseudo-democratie-a-la-somalisation-%e2%80%a6/
(**) Luc MICHEL : LES VRAIES INFOS SUR
LA MORT DU GENERAL REBELLE LIBYEN ABDEL
FATAH YOUNES !
sur :
http://www.elac-committees.org/2011/07/29/luc-michel-les-vraies-infos-sur-la-mort-du-general-rebelle-libyen-abdel-fatah-younes/
et L’ANCIEN LEADER DU CNT MUSTAPHA
ABDELJALIL SOUS ENQUETE OFFICIELLE POUR
LE MEURTRE DE L’EX GENERAL LIBYEN YOUNES
EN JUILLET 2011 …
sur :
http://www.elac-committees.org/2012/11/20/elac-l%e2%80%99ancien-leader-du-cnt-mustapha-abdeljalil-sous-enquete-officielle-pour-le-meurtre-de-l%e2%80%99ex-general-libyen-younes-en-juillet-2011/
Le
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