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Al Manar
Nasrallah: contre chaque bâtiment
bombardé, nous bombarderons plusieurs à Tel Aviv
Leila Mazboudi et Nada Raad
Photo: Al Manar
Mercredi 17 février 2010
Le secrétaire général du Hezbollah
Sayed Hassan Nasrallah a levé d'un cran ses menaces contre
l'ennemi sioniste, préconisant une nouvelle équation en cas de
guerre israélienne contre le Liban: " Si vous bombardez nos
infrastructures libanaises, la résistance fera de même et
bombardera les infrastructures israéliennes où qu'elles soient
situées" a-t-il scandé devant des milliers de Libanais
rassemblés dans la Banlieue-Sud, à l'occasion de la semaine du
martyre des dirigeants.
Toujours selon le numéro un du Hezbollah, "Israël se trouve
actuellement dans l'impasse ne pouvant ni imposer la paix, selon
ses conditions, ni faire la guerre non plus". Raison est-il,
estime-t-il, "il s'attelle entretemps à vouloir empêcher les
autres de perfectionner leurs dispositifs de guerre".
Lors d'un discours prononcé l'an dernier, lors d'une
commémoration similaire, Sayed Nasrallah avait annoncé
l'équation de guerre suivante, celle de Tel Aviv contre La
Banlieue-Sud, alors que celle de la guerre 2006 avait été Tel
Aviv contre Beyrouth.
Le commandant de la résistance libanaise a également regretté
les voix libanaises internes qui prêchent depuis quelque temps
un nouveau discours, celui de considérer la présence de la
résistance et de son armement comme étant un acte de provocation
à l'encontre d'Israël. Selon lui, cette explication des
faits est "très dangereuse car elle justifie à l'ennemi son
agression, et l'appelle même à l'agression".
LES IDEES PRINCIPALES DU DISCOURS
Nous renouvelons en cette occasion nos condoléances pour la
perte de nos chers martyrs, et en même temps nos félicitations
parce qu’ils sont en fin de compte les premiers victorieux. Ils
représentent notre gloire et notre fierté.
Je vais évoquer les défis actuels et notre stratégie pour y
faire face. Lorsque nous nous rappelons ces dirigeants et que
nous étudions leur vie et leurs comportements, nous trouvons des
caractéristiques communs: la foi, la piété, la fidélité, la
franchise, l’amour des autres...
C’est à travers ces caractéristiques que nous comprenons comment
l’être humain peut être fort face à l’ennemi tout en étant ému
et touché devant les martyrs et les massacres de Qana et
d’autres.
Ce point commun est leur jeunesse.
Dès leur enfance, ils étaient conscients de la réalité du
conflit israélo-palestinien. Grâce à l’imam Moussa Sadr ils
avaient compris les causes réelles du conflit, et ils étaient
disposés à faire tous les sacrifices nécessaires. Depuis leur
enfance, ils étaient des hommes, jamais à l'instar des simples
jeunes, ils n'ont perdu leur temps dans les divertissements.
Dieu a consacré à chacun d’eux des responsabilités. Cheikh
Ragheb Harb fut le symbole de la révolution populaire et du
rejet de tout compromis avec l’ennemi. Son sang a fondé la
résistance… Sayed Abbas avait joué un grand rôle dans la
fondation militaire de la résistance, alors que hajj Imad
Moughniyeh incarnait l’aspiration des peuples et des combattants
à la liberté. Chacun d’eux est tombé en martyre dès son jeune
âge. Cheikh Ragheb avait 32 ans, Sayed Abbas en avait 40 ans
seulement, et hajj Imad 46 ans.
Ils étaient tous jeunes et avaient le sentiment de
responsabilité. Ils travaillaient sur le chemin de Dieu pour que
la nation vive dignement, librement, et en toute sécurité. Ces
jeunes dirigeants ont pu créer des générations de jeunes qui ont
pris en charge de résister, d’endurer et de réaliser les
victoires. Ces jeunes constituent actuellement le plus important
facteur de la force du Liban, ces jeunes sont prêts à se
sacrifier pour protéger leur pays. C’est le legs de ces
dirigeants martyrs.
A chaque occasion, nous reconnaissons leurs exploits, ainsi que
les exploits de tous les martyrs qui ont libéré la terre et les
détenus et protégé le Liban. Ces martyrs veulent qu’on protège
leurs exploits, leur sang et le choix de la résistance.
Actuellement, et face aux derniers défis, plusieurs questions
sont posées. Hélas, nous devons chaque fois reposer les
mêmes questions, car certaine s ne veulent pas tirer les leçons
de notre expériences ni celles des autres expériences
historiques dans le monde. Et nous voilà de nouveau évoquer de
nouveau les choix et les moyens.
Est-ce que les promesses américaines peuvent protéger le Liban?
Si Biden et Barack nous promettent de protéger le Liban, est-ce
qu’ils sont vraiment capables de le faire?
Ils n’ont pas pu stopper la colonisation, (dans les territoires
palestiniens occupés) ni imposer l’application des résolutions
internationales.
Est-ce que les résolutions internationales ont protégé le Liban
depuis 60 années? La Communauté internationale peut-elle le
faire, alors qu'elle ne s'intéresse qu'aux intérêts des grandes
puissances?
Est-ce que nous pouvons protéger le Liban si on proclame sa
neutralité? Est-ce que ceci met fin aux convoitises
israéliennes, et ses ambitions dans nos terres et notre eau?
De plus, Lieberman et les responsables israéliens annoncent
qu’il est désormais plus possible d’accepter le principe de la
paix en contrepartie de la terre, et qu’ils ne libèreront plus
aucun prisonnier. Nous sommes tous concernés par ces propos, les
Palestiniens et les Libanais.
Il dit qu'il n'y aura point de retour des réfugiés en Palestine
occupée.
Ce qui est étrange c’est qu’au Liban nous discutons même les
évidences. Dans toutes les sociétés il y a toujours des lois et
des principes. Partout on dit que seule la force peut protéger
les hommes, que les faibles n’ont pas de place, que seuls les
forts peuvent réaliser leurs objectifs.
Est-ce que le Liban peut être fort? Oui, et c’est ce que nous
avons prouvé. Il est aujourd’hui plus fort que jamais. Nous
avons une formule créative. Certains nous disent que cette
formule n’existe nulle part. Bon, mais vous dites que le Liban
est unique en son genre! Cette formule de force qui regroupe le
peuple, la résistance et l’armée a prouvé son efficacité.
Si quelqu’un présente à la table du dialogue d’autres formules
pour faire face à tous les défis, nous demanderons aux experts
militaires de trancher et de choisir l’option convenable.
Sur le plan interne, je dois saluer les positions officielles du
chef de l’Etat, du chef du gouvernement, du président du
parlement, du commandant de l’armée, et des autres hauts
responsables et dirigeants de partis libanais qui rejettent les
menaces et affirment l’unité du Liban face aux défis. De même,
j’apprécie fort les positions du président de la République et
du chef du gouvernement qui insistent sur ce point dans leurs
multiples périples.
Or, certaines parties au Liban parlent des prétextes. Elles
disent: “Nous rejetons les menaces israéliennes mais il ne faut
pas présenter d’alibi à “Israël”. Ces propos sont faux, Israël
n’a pas besoin de prétextes pour attaquer n'importe quel pays
.Il en est ainsi depuis 1948, Israël n’a pas besoin d’alibis. Il
peut par exemple commanditer un assassinat manqué quelque part,
en imputer la responsabilité au Hezbollah, à la Syrie ou au
Hamas pour les agresser ensuite.
Certaines parties imputent à la résistance toute responsabilité
de confrontation. Nous sommes prêts à débattre de cette idée,
pour démontrer sa fausseté.
Or, une pensée plus dangereuse commence à faire son chemin dans
quelques cercles restreints. Elle met en question l’existence de
cette résistance. Elle considère que le simple fait que la
résistance existe, même si elle ne fait rien, constitue un
prétexte suffisant pour pousser Israël à agresser le Liban. Ces
propos sont très dangereux parce qu’ils justifient toute attaque
israélienne dans l’avenir, même sans que la résistance ne
présente aucun prétexte.
Mêmes les Israéliens dans leur ensemble ne prônent pas cette
thèse, et disent que ce fait ne suffit pas à lui seul pour mener
une agression contre le Liban.
Il semble que ceux qui la prônent sont mécontents du calme qui
règne à la frontière, et donc, ne trouvent pas d’alibi pour
attaquer le Hezbollah. Ils recourent à la condamnation de
l’existence de la résistance.
Ce sont des propos très dangereux car il se peut qu'ils soient
un appel à la guerre?
Nous sommes dans une situation similaire à celle de 1982.
Certains sont déçus car leurs espoirs se sont évaporés
dernièrement et ils estiment peut-être qu'ils ne seront
sauvés qu'à travers une nouvelle guerre israélienne contre le
Liban
Quelle est donc la position de l'Etat? Va-t-il garder le silence
face à ceux qui justifie à Israël son agression contre le
Liban?
Sur le plan israélien, la situation stratégique d’Israël depuis
son double échec dans ses deux guerres contre le Liban et Gaza,
est la suivante: Pour nous, Israël se trouve dans l'impasse; il
est incapable d’imposer la paix selon ses propres conditions, ni
faire la guerre. Il ne peut obtenir une paix sans restituer le
Golan à la Syrie, les hameaux de Chébaa et les collines de Kfar
Chouba (au Liban ndlr), sans oublier les territoires
palestiniens.
Est-ce que les Israéliens sont capables d’imposer aux peuples et
aux pays arabes une paix sans restituer les terres dont AlQuds
et permettre le retour des réfugiés ? Et ce avec tout notre
respect pour l'Initiative arabe.
Dans tous les cas, il n’y a pas de partenaires de paix chez les
deux camps. Tout ce que nous voyons après la guerre de 2006 et
celle de Gaza, comme les exercices et les manœuvres militaires
est quelque chose de naturel, pour pallier à l'échec cuisant
qu'ils ont essuyé; Eux-mêmes ont reconnu que la résistance est
désormais plus forte.
Ehud Olmert a en personne reconnu son échec dans la guerre de
Gaza, parce que l’objectif était selon lui d’éliminer le Hamas,
mais il n’a pas réussi à le faire. Israël ne peut faire la
guerre à l’Iran, ni à la Syrie ni au Liban, sans garantir sa
victoire au préalable.
Si Israël veut aller en guerre, il y a une condition
indispensable, celle de garantir une victoire catégorique, sure
et certaine.
Une victoire probable n'est certes plus suffisante
Je ne sous-estime pas les capacités israéliennes, mais nous
sommes forts à tel point qu’Israël ne peut plus nous attaquer.
Ni l’armée israélienne, ni les Israéliens ne peuvent supporter
de nouvelle défaite, parce que ceci signifie le début de leur
fin. Je prétends être de ceux qui ont été les premiers à suivre
les nouvelles, les analyses et les congrès sécuritaires et
militaires israéliens. Tous sont unanimes pour dire qu’Israël ne
peut plus faire de guerre sans avoir de garantie sur ses
conséquences.
Pour nous, les Israéliens ne peuvent pas mener de nouvelle
guerre, ils sont en train de rechercher de nouvelles armes,
mènent des exercices, et souffrent toujours de problèmes de
recrutement.
Je vais vous dire, et je m’adresse aux Israéliens aussi, ceux
dont les dirigeants ne cessent de tromper: le dôme d’acier
relève plus de la fiction que de la réalité, il coûte très cher
et son efficacité est très limitée.
Les Israéliens ont besoin de temps pour régler les problèmes
militaires. Mais en même temps, ils œuvrent pour contrarier les
préparatifs militaires de l’Iran, de la Syrie, du Hezbollah et
des organisations de résistance palestiniennes. Comment oeuvrent-ils?
Premièrement en brandissant la menace de guerre: si vous faites
ceci, si vous faites cela, la guerre sera déclenchée… si vous
livrez telle arme au Hezbollah…
Ils intimident aussi bien la Syrie que l'Iran et le gouvernement
libanais. Le but étant de les empêcher d'améliorer leurs
performances militaires.
Deuxièmement, ils ont recours aux opérations sécuritaires, en
tuant les dirigeants responsables des préparatifs de guerre, à
l'instar de Hajj Imad, et de hajj Mabhouh…
Troisièmement, ils tentent de semer la discorde et la zizanie.
L'obstacle essentiel face à la réconciliation inter
palestinienne est Israël, et toute partie arabe qui torpille
cette réconciliation sert les intérêts d'Israël et est impliqué
avec lui.
Au Liban, les tentatives de zizanie n'ont pas cessé. Pourquoi
Libermann (le chef de la diplomatie israélien, ndlr) dit-il
alors que c'est le Hezbollah qui est derrière l'assassinat
de l'ancien Premier ministre le martyr Rafic Hariri. Cette
version a été lancée par Der Spiegel et a été reprise par le
Monde dernièrement.
La particularité de Liebermann est qu'il sort ce qu'il a dans le
ventre
C'est un point important, pour que l'on sache comment les
Israéliens réfléchissent.
C'est pourquoi nous devons considérer ce genre de menaces comme
étant plus une guerre psychologique menée contre le peuple et le
gouvernement libanais, tout en voulant entraver les efforts de
la résistance dans son perfectionnement militaire. Elles
permettent aussi de lever le moral de la société israélienne, en
persuadant les gens que l'armée israélienne est prête à
l'attaque…
Or en analysant les propos des responsables israéliens, nous
constatons que 75% de ces déclarations sont au conditionnel: si
la résistance fait ceci, nous ferons cela et nous détruirons
Ce qui donne l'impression qu'ils ont peur
Ceci constitue un acquis politique de taille
Depuis les débuts du conflit, c'est Israël qui menaçait en
premier.
Aujourd'hui Israël qui a peur dit si vous faites ceci nous
frapperons.
Deuxièmement, au cas où ces menaces visent à préparer la guerre,
qui n'est certes pas pour bientôt, comment devrions nous faire
pour l'affronter?
Il faut le faire pas la force, le courage, la persévérance et la
contre menace.
C'est ce qui est efficace contre Israël. Car si les Israéliens
trouvent que leurs menaces ont fait peur aux gens, ils partiront
en guerre.
C'est en répondant à la menace par la menace qu'on empêche une
guerre, surtout si ses menaces sont soutenues par des données.
Nous en avons l'expérience. Il y a quelques jours, Barak (le
ministre de la guerre israélien ndlr) a menacé la Syrie de
guerre
La réaction syrienne, qui cette fois-ci semble être moins liée
aux déclarations de Barak qu'à des messages qui lui ont été
transmis par des tiers, est intervenue par la voix du ministère
des affaires étrangères syrien. C'est-à-dire à travers
l'instance de la diplomatie, celle qui se devrait en général
d'user d'un langage diplomatique, qui arrondit les angles.
Je pense qu'Israël a été surpris par la réaction syrienne; et
les Arabes aussi.
Quelques heures plus tard, tous les responsables israéliens se
sont succédés pour dire qu'ils ne veulent pas faire la guerre à
la Syrie.
Ceci a eu lieu il y a quelques jours seulement.
Nous au Liban, nous procédons de la même manière. A plusieurs
reprises, Barak a menacé d'une victoire éclair, catégorique, et
certaine, et dont le but est d'éradiquer la résistance, et tout
ce qui tourne autour d'elle.
Il a dit entre autre que durant la guerre 2006, l'armée de l'air
n'a pas pu trancher la guerre, laissant entendre que les troupes
de l'infanteries seront investies dans la batilles, et qu'il
allait nous envoyer au Liban cinq bataillons. Nous avons alors
répondu que nous serions ravis de les accueillir pour les
déchiqueter et les détruire.
Par la suite l'israélien s'est replié. Nous ne entendons plus
parler de la victoire sure et certaine. Le commandant de la
région nord a même demandé de mettre au point des objectifs
modestes qui puissent être exécutés.
Il y a quelques mois, Barak a utilisé des propos que j'avais
moi-même évoqués, je pense lors des obsèques de Hajj Imad (Moughniyé
ndlr). J'avais dit alors que si vous observez tout au long de la
frontière, vous ne verrez rien. Mais si vous regardez un peu
plus loin, vous verrez des dizaines de milliers de combattants
armés jusqu'aux dents, et qui attendent.
Ce sont des données qu'ils ont entre leurs mains. Lorsque je dis
que nous sommes prêts au combat dans chaque village, je ne peux
pas tromper les Israéliens, car ils ont les moyens d'espionnage
pour s'enquérir de l'exactitude de mes propos.
Les Israéliens prennent en considération mes menaces, parce
qu'ils ont des données qui les confirment.
A un certain moment, ils ont sorti la théorie de la Banlieue.
Faisant allusion qu'ils vont la détruire comme bon leur semble,
que leurs avions de chasse feront ce qu'ils avaient fait durant
la guerre des 33 jours. Or, nous savons que ces avions ne feront
plus ce qu'ils n'ont déjà fait. Qu'ils ne nous intimident
points!
Le 14 février, nous leur avions répliqué que s'ils bombardaient
Beyrouth, nous frapperions Tel Aviv.
Aujourd'hui, nous leur disons, que quoique nous ne voulons pas
la guerre (nous ne la voulons pas même si elle nous manque
beaucoup) que s'ils frappent la banlieue, nous bombarderons Tel
Aviv.
Savez-vous ce que signifie le fait de vider Tel Aviv de ses
habitants?
Sachant que les rassemblements urbains les plus importants se
trouvent sur la côte littorale situé entre Haïfa et le sud de
Tel Aviv, d'une largeur de 10-15 Km. Auxquels s'ajoutent les
plus importantes raffineries de pétrole, les plus grandes
usines…
Aujourd'hui, je voudrai ajouter quelque chose de nouveau. Contre
chaque bâtiment qu'ils vont détruire dans la Banlieue, nous en
détruirons plusieurs à Tel Aviv.
Par la suite, ils ont adressé leurs menaces au gouvernement
libanais et au peuple libanais, et aux infrastructures..
Eux aussi ont des infrastructures qui sont beaucoup plus
importantes que la notre: nous avons un aéroport, ils en ont
plusieurs. Nous avons des usines, ils ont des cités
industrielles; Nous avons quelques centrales électriques, ils en
ont des plus énormes …
Je dis aux Israéliens: si vous bombardez l'aéroport
international du martyr Rafic Hariri, à Beyrouth, nous
bombarderons l'aéroport de David Ben Gourion, à Tel Aviv. Si
vous bombardez nos raffineries, nos usines, nos ports, nous
ferons de même avec les vôtres.
Aujourd'hui, en souvenir de nos dirigeants Cheikh Ragheb, Sayed
Abbas et Hajj Imad, j'annonce et relève le défi.
Nous au Liban, en tant que peuple, résistance et armée sommes
capables de défendre seuls notre pays et n'avons besoin de
personne dans le monde pour nous aider à le protéger.
C'est ainsi que nous répliquons à la menace par la menace, et
non en nous repliant, ou en nous cachant. Tout en étant clairs,
persévérants et prêts.
Je répète, nous ne voulons pas de guerre, comme nous ne l'avions
jamais voulu. Nous sommes une résistance qui lutte pour libérer
ses terres et ses détenus. Nous sommes concernés pour défendre
notre pays, et préserver notre dignité et notre peuple.
Une autre question, chers frères et sœurs subsiste en cette
occasion, celle concernant les représailles à l'assassinat de
Hajj Imad Moughniyé. Certains Israéliens espéraient que nous
allions nous contenter de peu pour le venger. Durant les deux
dernières années, nous avions entre les mains plusieurs éléments
modestes, mais sachez que celui que nous voulons venger est Imad
Moughniyé. Nous ne pouvons nous contenter de peu. Nous savons
très bien quels sont les objectifs et les opérations pour
réaliser ceci, et pour dire aux Israéliens que c'est une riposte
du Hezbollah pour avoir assassiné Hajj Imad.
Aujourd'hui, je vous dis que ce que nous voulons est une
vengeance qui ait la prestance d'Imad Moughniyé. Et non une
vengeance en soi; et ce pour protéger nos dirigeants, nos cadres
et la cause pour laquelle Hajj Imad a combattu.
En cette occasion, je tiens à dire à nos dirigeants martyrs et à
tous nos martyrs que la voie que vous avez tracée restera
ouverte à jamais, que la cause pour laquelle vous avez combattu
sera réalisée. Nous sommes vos fils, vos adeptes, vos frères,
nous réaliseront vos rêves, Inchallah…
FIN
Droits d'auteur© 2006 Al-Manar. Tous droits Droits réservés
Publié le 17 février 2010
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