Vous avez aimé la chanson de Gainsbourg le sioniste
inconditionnel, dont le succès phénoménal dans les
eighties a accompagné le
déclin de la chanson française dans la mesure où Gainsbourg est
largement surfait - un mineur qui a commis quelques bonnes
chansons qui ne dureront pas, nappées d'une flopée de nullités -
elles inoubliables? Regardez cette vidéo sinistre et cynique.
Un ministre des Affaires étrangères français manifeste un
comportement pour le moins étrange. Notre ancien socialiste est
devenu ministre d'un Président néo-conservateur après avoir
suivi les linéaments de la politique atlantiste, notamment en
prônant le droit d'ingérence (vive l'Antidémocratie
démocratique!) ou en occupant les fonctions de Haut-représentant
du Secrétariat général des Nations unies au Kosovo suite à
l'intervention de l'OTAN et au démembrement de la Yougoslavie
postcommuniste. C'est durant ces fonctions officielles et
révélatrices que Kouchner est accusé par certains médias de
complicité de crimes odieux, soit d'implication plus ou moins
indirecte dans les trafics d'organes au Kosovo.
Le Réseau Voltaire étaye
ces accusations,
http://www.voltairenet.org/article164350.html
démarche gênante pour les incrédules de bon aloi, les partisans
de l'ordre officiel et de la vérité établie, les contempteurs du
complotisme et des maladies mentales qui conduisent certains
esprits rassis et hagards à dénoncer les versions officielles,
comme quand le sus-dit Réseau
Voltaire accuse le Kosovo de servir de plaque-tournante
au trafic de drogue, notamment le commerce de l'héroïne en
provenance d'Afghanistan. http://www.voltairenet.org/article164334.html
Les sources relayant ces informations graves et consternantes
sont malheureusement officielles (notamment dans les organismes
russes chargés de lutter contre le trafic de drogue). Toujours
est-il que Kouchner en traitant de salauds et d'assassins les
colporteurs nauséabondissants
de pareils ragots englobe dans sa gouaille lyrique Carla
del Ponte l'ancienne procureur du Tribunal pénal international.
C'est une position des plus emportées, dans laquelle Kouchner ne
craint même pas de déformer grossièrement les accusations
portées, d'évacuer les faits et d'oublier qu'il insulte
impunément. Bien entendu, Kouchner ne saurait être soupçonné
d'être la personnification du diable.
Il serait plutôt un avatar d'incube, soit une créature
diabolique noyée dans la masse de toutes les incarnations
diaboliques qui défendent la loi du plus fort et du plus fou -
en l'occurrence les suppôts patentés de la propagande
atlantiste. A ce propos, le monde étant petit, l'incube Kouchner
se trouve marié à la succube Ockrent, une journaliste qui répand
elle aussi la bonne parole atlantiste, actuellement et
notamlment pour le compte de la télévision franco-américaine
France 24 fondée sous
l'égide de Sarkozy.
("La reine Christine est directrice générale auprès du président
Alain de Pouzilhac, de la holding
France Monde, chargée de
regrouper l'audiovisuel extérieur :
TV5 Monde,
France 24,
RFI. Elle devient
également directrice générale de
France 24, et directrice
générale déléguée de RFI,
en remplacement d'Antoine Schwarz, sur proposition d’Alain de
Pouzilhac, étant de ce fait numéro 2 de la radio, alors que
selon le Canard Enchaîné,
la nationalité belge de Christine Okcrent aurait dû empêcher
cette nomination, les statuts de la radio ne permet pas aux
ressortissants étrangers d'occuper ce poste" - source
Wikipédia.)
Pour ceux qui n'ont pas compris que les partisans de la
démocratie occidentale sont des antidémocrates patents et des
impérialistes bouffis, ne nous égarons pas autour du parcours
accablant de Docteur Kouchner et Miss Ockrent, les Bonnie and
Clyde francophones de l'atlantisme à consonance britannique (ta
mère).
Recentrons-nous sur ce rire arrogant et dément. N'importe qui de
sensé ne rit pas d'accusations qui indiquent des hypothèses
aussi graves. Passons sur cet égarement manifeste qui en dit
long sur l'état d'esprit qui
éteint les responsables politiques occidentaux à l'heure
actuelle. L'état d'esprit de Kouchner est instable. Notre héraut
est irritable, emporté, hystérique. Il bouge dans tous les sens.
Il est proche de s'emporter. Il ne sait plus où il en est. Il
singe la dignité compassée. Il commet des erreurs grossières. Il
injurie sans discernement. Il rappelle le comportement
notoirement désaxé et irrationnel d'un sophiste contemporain de
la trempe avariée de Finkielkraut qui injurie ceux qui le
contredisent, soit ceux qui lui rappellent que son amour du plus
fort s'accommode mal de la vérité factuelle la plus irréfutable.
Serait-ce cela, la simultanéité de l'éternité chère aux
théologiens chrétiens? Appliquée à la damnation, donnerait-ce ce
rire dément et grossier, décalé et tonitruant, qui croasse
cocasse vers la casse? La crasse de la classe? Selon cette
vision religieuse, l'on vit en la vie sensible une partie de ce
qu'on expérimente dans la vie éternelle. Cette conception
proto-platonicienne englobe en son sein le concept de justice
immanents qui est développé par des philosophes comme Spinoza ou
Hegel : la sanction se trouve
déjà contenue dans l'action elle-même - et dans ses
conséquences. Chez Kouchner, la sanction immanente à ses
égarements idéologiques, son atlantisme inconditionnel qui l'a
conduit à cautionner les pires crimes au nom du droit
démocratique d'ingérence cher à Grotius l'avocat (du diable?) de
la Compagnie des Indes hollandaise, c'est le rire. Pas un rire
gargantuesque; un rire inquiétant.
Un rire d'associé. Un rire dissocié. Un rire outrancier. Un rire
forcé. Un rire forcené. Un rire hypertrophié. Un rire
apostrophé. Un rire d'artifice. Un rire de supplice. Un rire
jaune. Un rire jeune. Un rire risible. Un rire pathétique. Un
rire qui déchire. Un rire qui délire. Un rire d'ire. Un rire de
satire. Un rire de sbire. Un rire pathétique. Un rire ivre. Ce
rire m'évoque les paroles contenues dans la chanson d'un autre
comédien, ce Gainsbourg de fortune qui
se souvint dans l'alcool
et les drogues combien il était un symbole de la réussite
consumériste de son époque - un fiasco artistique :
"D'tout'facon, ils n'pouvaient plus s'en sortir La seule solutionc'était mourir Mais plus d'un les a suivisen enfer."
Courage, mister Kouchner. Rira mal qui rira le premier.
Publié le 6 mars
2010 avec l'aimable
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