Jeff Gates
on Criminalstate.com, 10 février 2010
http://criminalstate.com/author/jeff-gates/
Même s’il est exact de définir le sionisme
comme une idéologie nationaliste, ce qu’il est manifestement,
cette définition étroite ne rend pas totalement justice au
sionisme, qui est bien davantage que cela.
Il serait plus exact de définir le sionisme
comme une stratégie ciblant la pensée et les émotions en tant
que moyens permettant d’influencer les comportements. Les juifs
naïfs furent ses premières victimes, lorsqu’ils furent entraînés
à s’identifier à une enclave au Moyen-Orient, que le président
américain Harry Truman, un chrétien sioniste, fut incité à
reconnaître en tant qu’ « Etat ».
Avant toute chose, et pour l’essentiel, le
sionisme est un état mental qui se manifeste sous une forme
dispersée de nationalisme internalisé – une diaspora – qui
cornaque vers une enclave extrémiste ceux qui n’y auraient sans
doute jamais mis les pieds. Après 1967, cet « Etat » devint la
« Terre d’Israël », fondée sur une zone territoriale beaucoup
plus étendue, conquise par l’armée israélienne en même temps que
d’autres territoires occupés à propos desquels les sionistes
prétendent que ce serait un dieu qui les leur aurait donnés.
Quand (comme actuellement) la politique de
l’Etat sioniste est soumise à des attaques, des campagnes
médiatiques tentent de faire croire à une explosion
d’antisémitisme et de haine – non pas envers le sionisme, mais
bel et bien à l’encontre des juifs – car cela permet de
renforcer le recrutement.
En choisissant d’identifier leurs intérêts
à ceux du sionisme, les juifs choisissent délibérément
l’insécurité dont ils se plaignent. Pour assurer son succès, le
sionisme ne se contente pas de miser sur la tromperie : il y
ajoute l’auto-intoxication.
Beaucoup de juifs bien informés se sont
opposés à la fondation d’Israël en 1948. Avant1967, les juifs
américains étaient actifs au sein du mouvement pour les droits
civiques. Avec la guerre des Six jours, ce militantisme commença
à poser problème : comment des juifs pouvaient-ils soutenir les
droits civils des Noirs, tandis que le sionisme déniait ces
mêmes droits aux Palestiniens ?
Cette époque marqua un tournant tant pour
le sionisme que pour le judaïsme authentique, de nombreux juifs
abandonnant le militantisme pour les droits civils, dès lors
qu’ils ne pouvaient plus concilier leur militantisme avec
l’oppression israélienne. D’où l’état mental actuel des nombreux
conseillers juifs sionistes du président Barack Obama.
La guerre des Six-Jours incita davantage de
juifs à identifier le sionisme à un défenseur des juifs. Bien
que nous sachions, aujourd’hui, que cette guerre n’était qu’un
plan d’accaparement de terres planifié depuis très longtemps
ayant pour but d’humilier les Arabes et les musulmans. Désormais
associées à une occupation militaire meurtrière, des décennies
de provocations israéliennes ne pouvaient que susciter les
réactions violentes indispensables pour justifier une « guerre
contre le terrorisme ».
En termes de planification guerrière par la
théorie des jeux, les résultats obtenus aujourd’hui étaient
parfaitement prévisibles : ils étaient modélisables
mathématiquement avec une marge de probabilités acceptable. Une
fois encore, le sionisme avait ciblé la pensée et les émotions
afin de manipuler les comportements en provoquant des
antagonismes et en suscitant l’extrémisme – les deux ingrédients
clés dont les sionistes avaient besoin pour pouvoir proclamer
leur ‘insécurité’ avec un minimum de plausibilité.
Aussi peu nombreux que leurs ambitions
étaient démesurées, les sionistes avaient-ils un meilleur choix
que de séduire et d’embobiner une superpuissance afin que notre
armée (l’armée US, ndt) fassent leur guerre à leur place, avec
pour objectif le Grand Israël ?
Leur
ennemi, c’est la paix
La paix est cet état périlleux qu’une
idéologie nationaliste misant sur des crises à répétition
associées à un état de conflictualité et de peur permanentes se
doit d’éviter à tout prix. La réalisation de l’objectif sioniste
– une hégémonie sur l’ensemble du Moyen-Orient – requiert une
série de Malfaiteurs plausibles et un récit persuasif. Le
sionisme ne serait-il pas, par hasard, la ligne rouge que nous
avons suivie si scrupuleusement, qui nous a conduits de la
guerre froide à la guerre au terrorisme ? [voir :
How Israel Wages War on
the U.S [Voici
comment Israël fait la guerre aux Etats-Unis]
http://criminalstate.com/2010/01/how-israel-wages-war-on-the-u-s-%E2%80%94by-way-of-deception/
].
En lieu et place des « dividendes de la
paix » post-guerre froide anticipés, les Etats-Unis se
retrouvent en train de faire ce que le prix Nobel de l’économie
Joe Stiglitz appelle La Guerre des Trois trillions de dollars :
trois trillions de dollars empruntés, du premier jusqu’au
dernier dollar, générant 700 milliards de dollars d’intérêt.
Après coup, la filière des renseignements
bidons qui nous ont entraînés dans la guerre au Moyen-Orient a
pu être remontée jusqu’aux Israéliens, aux pro-israéliens et aux
marionnettes mises en place à cette fin, comme le menteur
irakien Ahmad Chalabi.
Mis à part les gens ayant en partage une
mentalité sioniste, qui avait les moyens, le motif,
l’opportunité et, surtout, l’information propre à un Etat-nation
pour conduire de telles opérations à l’intérieur-même des
Etats-Unis ?
Et pourtant, même les responsables éludent
la reddition de comptes, et même l’examen, tandis que des
hauts-cris à l’ « antisémitisme » sont lancés afin d’intimider
et d’égarer, par la manipulation intellectuelle et émotionnelle.
A la fin de la Seconde guerre mondiale, les
Etats-Unis revendiquaient détenir 50 % de la force productive
mondiale, assurant que nous bénéficierions des bons du Trésor
les plus cotés au monde durant au minimum deux générations.
Quand la guerre froide toucha à son terme coûteux, en 1989, les
Etats-Unis avaient dépensé 15,9 trillions de dollars (au cours
de 2010) pour leur défense, depuis 1948. Et voici
qu’aujourd’hui, une guerre potentiellement sans fin s’est
substituée à la guerre froide.
Les Américains ont été induits à croire que
l’Etat sioniste était pour eux un allié. Nous ne sommes pas les
seuls à voir dans Israël une nation légitime et une noble
expérience visant à assurer un « foyer national » à un peuple
persécuté. Ce récit historique trompeur a fait de la communauté
juive au sens large une victime, tout en salissant la nation
(américaine) qui fut la première à tomber dans le panneau
consistant à tendre aux sionistes la main de l’amitié.
Echapper aux ravages du sionisme requiert
de nous que nous reconnaissions sa nature duplice et que nous
rendions ses manœuvres transparentes afin que ses agents soient
eux aussi démasqués. Tandis que l’opinion publique mondiale,
trompée depuis si longtemps, comprend quel en est le coût en
sang versé et en richesses détruites, cet état mental (qu’est le
sionisme) ne tardera pas à être perçu pour ce qu’il est : le
principe d’un Etat criminel.
Le
psychopathe Inside
Dans la littérature de la psychiatrie
clinique, cet « état » présente des traits de pathologie
interpersonnelle tels qu’un charme superficiel, un mensonge
pathologique, l’égocentrisme, l’absence de tout remords et une
brutalité qui sont considérés caractéristiques de la
psychopathie. En vue de trahir, les psychopathes commencent par
nouer des liens d’amitié. Afin de tromper, ils commencent par
établir une relation de confiance. Cela ne vous dit rien ?
Les gens qui sont dans un état mental tel
que celui-là auront tendance à susciter avec entrain de la
haine, afin de catalyser une réaction, ce qui leur permettra de
clamer qu’ils sont des victimes de (ladite) haine. Pour ceux qui
habitent cet état mental, il semble rationnel, et même désirable
de provoquer une réaction, puis d’affirmer qu’ils sont une cible
pour des antisémites. Dans cet état interne, l’auto-absorption
est universelle, l’arrogance en étant la manifestation la plus
visible.
La loi est hors-sujet, pour ceux qui se
considèrent au-dessus des lois. La moralité et la conscience
importent en rien à ceux qui se considèrent Les Elus – par un
dieu qu’ils ont choisi eux-mêmes.
Une telle idéologie nationaliste n’a pas de
place dans un système étatique voué à l’état de droit.
Ceux qui partagent un tel « état » représentent un péril bien
trop grand pour faire l’objet de pitié ou de compassion. La
reddition de comptes est la seule réponse appropriée,
accompagnée d’une initiative – en déployant la force militaire
en tant que de besoin – visant à mettre en sécurité toute arme
de destruction massive qui serait susceptible d’être en leur
possession.
Un tel état ne saurait être délégitimé,
étant donné que toute légitimité à laquelle il est censé avoir
accédé faisait partie intégrante de la fraude qu’il a infligée à
la communauté des nations. La question du moment est la
suivante : comment protéger au mieux un monde aspirant à la paix
contre les menées d’une idéologie psychopathique ayant pris
l’apparence d’une légitimité afin qu’un Président (américain)
sioniste chrétien puisse être amené, par la tromperie, à
reconnaître en tant que nation un Etat criminel ?