Opinion
Guerre contre
l'Iran, comment l'empêcher ?
Lyndon LaRouche
Samedi 24 décembre
2011
IRIB- Nous sommes au bord de ce qui doit
être appelé la Troisième Guerre
mondiale, une guerre thermonucléaire,
dont la cible principale sont la Russie
et la Chine.
Elle est sur le point d’être déclenchée,
par une opération sur l’Iran, censée
engager Israël ; rien n’est sûr, mais
c’est ce qui est prévu, pour lancer
cette guerre.Voici le véritable enjeu : le système
économique mondial est en cours de
désintégration ; on ne sait pas quelle
forme cela peut prendre, mais c’est en
train d’arriver. Le but est d’éliminer
deux nations : la Russie et la Chine ;
un processus impliquant des armes
nucléaires et thermonucléaires, et qui
est, déjà, en cours. Une fois la guerre
déclenchée, probablement, par un
incident, en Iran, ou quelque chose de
la sorte, Israël sera partie prenante,
dans ces hostilités, ce qui déclenchera
un conflit, à plus grande échelle, une
guerre mondiale thermonucléaire. Les
Etats-Unis, les pays européens, la
Russie, la Chine, etc. sont sur le point
d’entrer dans cette guerre.
L’arrière-plan de la guerre est
l’état de faillite du monde, et,
particulièrement, de la région
transatlantique : l’Europe, les
Etats-Unis, ainsi que les pays
d’Amérique du Sud, etc. Cette guerre est
en marche, depuis la guerre illégale d’Obama,
en Libye, dont le but était de jouer le
rôle de déclencheur, pour un conflit
bien plus vaste, et qui, avec
l’extension du conflit à la Syrie et à
l’Iran, implique la Russie, en devenant,
ainsi, la cible principale. La Russie se
prépare à cela, elle est la première
puissance nucléaire, et il y a la Chine
de ce côté. La possibilité de mener un
tel conflit dépend de la capacité
militaire et nucléaire des Etats-Unis ;
des pays européens possèdent l’arme
nucléaire, mais n’ont pas la profondeur
d’arsenal que nous avons ici. Donc,
l’essentiel du fardeau, pour lancer une
guerre thermonucléaire, dépend des
capacités américaines, notamment ses
forces navales, présentes, dans l’Est
méditerranéen et dans le golfe Persique,
afin d’engager les cibles principales
que sont la Russie et la Chine, ainsi
que d’autres.
Evincer Obama, pour éviter la guerre
Cet état de fait signifie que si
Obama était évincé, sur la base de sa
folie reconnue, qui tombe sous le coup
de la section 4 du 25ème amendement, la
guerre serait terminée. Mais s’il reste
à son poste, il est fort probable que ce
conflit thermonucléaire aura lieu. Voilà
où nous en sommes.
D’autre part, et beaucoup de bêtises
sont dites là-dessus, le monde
transatlantique est en faillite. Du
point de vue américain, cette
banqueroute est devenue inéluctable, en
2007, avec le début des plans de
renflouement. Depuis lors, l’ensemble de
la région transatlantique – les
Etats-Unis et l’Europe – sont pris dans
une crise hyperinflationniste. A ce
point-ci des choses, et avec les règles
actuelles, la dette accumulée, avec les
renflouements, depuis 2007, ne vaut
absolument plus rien. Et aucun pays
européen, avec un tel niveau de dette,
ne pourra jamais s’en sortir ; il en est
de même, pour les Etats-Unis, l’Europe
n’étant qu’un cas légèrement plus grave.
Donc, si nous évincions le président
des Etats-Unis, grâce à la section 4 du
25e amendement de la Constitution – avec
ses nombreuses violations de la loi, une
destitution est, également, possible –
il est quasi certain que cette guerre
serait enrayée : si les forces armées
américaines ne sont pas engagées, en
soutien de cette politique de guerre
nucléaire, orchestrée, par l’Empire
britannique, alors, il ne pourrait pas
mener cette guerre.
Ainsi, le sort de l’humanité repose
sur l’espoir qu’Obama soit évincé – ou
bien suspendu, puis, évincé. Que ce soit
pour sa folie ou pour ses crimes, il
faut, absolument, l’écarter, ou bien
l’on verra le monde glisser vers
l’enfer. Mais tant qu’il sera président,
il n’y a rien qui laisse entrevoir une
autre voie que la guerre. Le
commanditaire ? Les Britanniques ! Nous
avons eu deux présidences Bush et,
maintenant, nous avons Obama : ces douze
années de destruction nous ont mené où
nous en sommes, avec le concours de ce
processus hyperinflationniste engagé
avec les politiques de renflouement, dès
l’automne 2007.
Procédure de mise en faillite
financière
Il y a des remèdes : d’abord, mettre
le système international en faillite ;
une procédure de mise en faillite ! Les
Etats-Unis doivent rétablir la loi
"Glass-Steagall", de concert avec
d’autres pays, notamment, en Europe, où
certains pays songent à le rétablir.
Sous l’effet de "Glass-Steagall", la
majeure partie des dettes des Européens,
des Etats-Unis et d’autres, seront
effacées. Car avec cette loi, les dettes
de jeu, qui constituent la majeure
partie de l’endettement, seront,
simplement, effacées des livres de
comptes ! Il n’y a pas d’autre solution.
Effacer cette dette, effacer les
renflouements, signifie que les
Etats-Unis, et l’Europe, si elle s’y
joint, seront en position de réorganiser
leurs finances, pour créer un nouveau
système bancaire hamiltonien et
organiser, ainsi, la reprise avec
d’autres pays. Pensez au fait que toutes
ces dettes de "Wall Street", de la
"City" de Londres, des renflouements, ne
valent absolument rien ! Rien, ni
personne, ne pourra jamais les
rembourser. La seule solution est, donc,
pour eux, d’avoir cette guerre, d’en
sortir vainqueurs, grâce aux Etats-Unis,
puis, d’annuler toutes leurs dettes,
pendant que la population mondiale aura
été réduite, considérablement,
notamment, par les famines qui auraient
eu lieu, de toute façon.
Notre objectif n’est, donc, pas
simplement de stopper la guerre – ce
n’est que la première étape – , mais
aussi, d’enrayer cette dépression
mondiale ; Et c’est là qu’il faut un
plan, pour une reprise économique
mondiale, laquelle est tout à fait
possible.
Par exemple, nous avons, aux
Etats-Unis, un projet majeur, prêt à
être lancé : "NAWAPA", l’Alliance
nord-américaine pour l’eau et l’énergie,
qui serait décisif, pour déclencher une
reprise, vaste et rapide, de l’économie
américaine, basée sur des emplois
productifs, pas des petits boulots, et
des nouvelles industries, dans un
programme, façon "New Deal" de
Roosevelt. L’Europe, et d’autres pays
nous rejoindraient, dans de tels
projets.
Puisque Obama n’est pas près
d’abandonner sa folie – il y est trop
attaché – il faut le virer, tout en
s’assurant qu’il ne soit pas tué, car
nous voulons, absolument, éviter le
facteur chaos. C’est le précédent à une
reprise.
Mais le problème, dans une reprise
économique, c’est que, depuis les
assassinats de John F. Kennedy et de son
frère Robert, il y a eu un affaissement
de l’économie, dans lequel notre pays a
perdu son caractère : il faut, donc,
aujourd’hui, se débarrasser de cette
politique verte. Par exemple, la
situation alimentaire, aux Etats-Unis et
en Europe, est très mauvaise, et tant
que l’on aura la prédominance de cette
politique verte, nous verrons des morts,
en séries, des deux côtés de
l’Atlantique : la pénurie de nourriture
sera sans commune mesure. Des mesures
doivent être prises, dès maintenant,
pour l’éviter.
L’autre aspect est que la Russie, la
Chine, l’Inde, etc. – la partie
asiatique du monde – n’est pas dans un
état aussi piteux, relativement parlant,
que la région transatlantique. C’est
pour cela que l’Asie est la cible :
L’Empire britannique et ses forces
associées sont partis, pour détruire
l’économie et les peuples de la zone
transatlantique, mais cela laisserait la
Russie, la Chine et les autres devenir
les nations dominantes du monde ; c’est
tout l’enjeu de cette guerre, le but est
d’éliminer la Russie, la Chine et
l’Inde, en tant que puissances, tout en
menant à bien la destruction des nations
transatlantiques.
L’Arctique et l’espace, comme horizon
de développement
Il nous faut, donc, prendre la
direction opposée : avec la Russie, la
Chine et les autres pays, nous devons
nous orienter vers l’Arctique, pour
déclencher une reprise économique
mondiale. Comme l’ont récemment souligné
les chercheurs scientifiques de notre
mouvement, jusqu’alors, les glaces de
l’Arctique n’arrivaient pas à
s’éliminer, ce qui produisait une
accumulation ; désormais, la banquise
tend à se détacher de l’Arctique et à
aller fondre, dans les océans Atlantique
et Pacifique. L’on constate donc un
réchauffement des conditions
météorologiques, dans l’Arctique, qui
passe, soudainement, d’une situation de
gel complet, depuis très longtemps, à
une situation de dégel significatif. Le
développement du monde s’oriente, donc,
vers l’ouverture de cette région,
modifiant, ainsi, la direction générale
de l’économie mondiale.
La Russie et le Canada, les
Etats-Unis avec l’Alaska, sont les
potentiels leaders de cette reprise. Si,
dans le même temps, nous rétablissons un
programme spatial, notamment, pour aller
vers Mars, alors, nous nous projetons,
dans une situation tout à fait nouvelle,
pour l’ensemble de l’humanité.
Maintenant, pour revenir à ce que
j’ai dit – et, si je suis bien informé
de par ma position, je ne détiens,
toutefois, pas de «secrets» – : nous
pouvons échapper à cette guerre et à
cette dépression, on peut sauvegarder la
vie civilisée, avec de bonnes
perspectives d’avenir, mais nous devons
évincer ce président fou – son état
mental nous suffit, pour l’écarter, sous
l’autorité de la section 4 du 25e
amendement – pour empêcher la guerre ;
cette destitution pourrait sauver
l’économie mondiale.
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Reçu de l'IRIB le 24 décembre 2011 pour
publication
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