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Opinion

Le terrorisme international ‘d'Israël’
Evocation et hommage aux combattants algériens dans leur lutte implacable contre le Mossad
Ibn Khaldoun

Samedi 24 août 2013

Nous tentons à travers cette publication de publier des faits et événements survenus, suite à l’agression sioniste contre les Palestiniens, dont le plus sanguinaire réseau terroriste d’Etat dans le monde, le Mossad qui est l’auteur de centaines d’assassinats depuis sa création. Le Mossad s’est retrouvé durant les années soixante dix et quatre vingt confronté à un groupe de patriotes Algériens, des patriotes hors série, des agents très spéciaux que l’Algérie a enfantée et qui aujourd’hui ne sont jamais évoqués, ni leur bravoure et courage, ni leurs actions patriotiques, l’ors des initiatives officielles ou non officielles. Ainsi le peuple Algérien en particulier et tous les peuples progressistes en général de la nouvelle génération ignoraient ce parcours de combattants Algériens. Aujourd’hui, il est indispensable qu’ils apprennent les vérités sur le plus dangereux réseau du terrorisme international, impliqué dans les assassinats, les troubles et les complots dans le monde. Le terrorisme pratiqué par ‘’Israël’’ à travers le Mossad et son confrontation avec un groupe d’Algériens.

Le Mossad, est un réseau qui regroupe, des sionistes racistes, des israéliens sans scrupule ni état d’âme et sanguinaires. Crée en 1951, par les premiers juifs sionistes, à leur tête les sinistres, Ben Gourione, Manahim Beghin, Ishak Samir et Golda Meir entre outres. Le Mossad ne dément ni ne confirme jamais son implication, il est prêt, lorsque c’est dans l’intérêt de l’entité sioniste, à endosser la responsabilité de certaines opérations comme l’alya des Juifs du Maroc dans les années 1956-1964, et le complot d’assassinat de Jamal Abdenasser déjoué l’or de sa visite au Maroc. l’infiltration d’espions du Mossad au Soudan, en Éthiopie pour faciliter l’alya des Juifs d’Éthiopie, l’enlèvement D’Adolf Eichmann en Argentine, l’assassinat en France de plusieurs nationalistes arabes à leur tête l’Algérien Mohamed Boudia, et aussi du juif anti sioniste Henri Curiel, qui pendant la Révolution a participé aux opérations de transfert des fonds du FLN, l’affaire des vedettes de Cherbourg, et la cet surtout ses infiltrations permanentes dans les pays du Maghreb…
Mais le plus souvent, seuls les médias étrangers affirment clairement que le Mossad était derrière telle ou telle opération. Quant aux médias arabes, leur manque de professionnalisme dans de telles opérations ennemies, ne leur a jamais permis de suivre les événements. Plus tard, des noms d’assassins sans scrupules surgissent en Europe et dans les pays Arabes. L’OAS créée en Algérie est l’œuvre du Mossad, à sa tête le sinistre Edmond Jouhaux, un juif sioniste né à Bou Sfer, (Oran) Algérie, rejoint l’armée Française d’occupation Il grimpe très vite aux grades et devient général. Il a supervisé tous les assassinats des Algériens à l’Ouest de l’Algérie, après avoir participé au Putsch d’Alger contre De Gaulle, il prendra la fuite. Condamné en France, il fut très vite amnistié en compagnie des autres généraux putschistes, (Salan, Zeller Challe et d’autres sanguinaires, parmi eux aussi le sinistre colon d’Algérie, Georges Watin dit le Loup qui a semé la mort dans la région de Miliana.

Les ‘’Kidons’’ nom de code donné aux tueurs du Mossad, investirons l’Europe en ces années soixante-dix et quatre-vingt, se divisant en plusieurs groupes, soutenus et assistés par le lobby sioniste de France. Meir Armit, Chabtai Shavit, le général Doran Tamir, Uri Saguy, Nahum Admoni, Mickael Harari, Sylvia Rafael, Mariane Glanikoff, Rafi Eitan, Yatom, Sylvie Lyvni, Yhud Barack, Danny, Barry Beads, Kendall Sean, Robin Beltazar, Abraham Aphnir, en ajoutant les Traîtres, Kamal Bename, un Algérien recruté par le Mossad et le Libanais Michel Moukharbal et le Syrien Mustapha Sebra, Se sont tous des assassins qui avaient sillonnés durant les années soixante-dix et quatre-vingt, les pays Européens en assassinant tous ceux qui dénoncent l’occupation barbare de la Palestine par ce pseudo ‘’Etat d’Israël’’. Au sein de ce réseau de terroristes figuraient aussi des dizaines ‘’d’agents noirs’’ c’est-à-dire des arabes, dont la plupart sont des Druzes Palestiniens pro sionistes, restés en territoire de 1948. Le Mossad envois régulièrement ses ‘’agents noirs’’ dans les pays arabes en particulier au Maghreb, en Egypte et en France avec des vrais faux passeports Européens et notamment Canadiens, dont certains Etats agissent discrètement en complicité.
Depuis 1990, le Mossad, a crée un département ‘’Islamique’’ des agents souvent arabes, sont formés dans la théologie musulmane, dans le but de les infiltrer dans les pays musulmans, la plupart des Druzs des territoires occupés en 48 au sein des mouvements islamistes et associations Musulmanes, à l’étranger notamment à Londres pour semer les troubles et créer des groupes armés dans certains pays en vu de renverser les régimes progressistes et anti ‘’Israël’’ et les remplacer par un régime fantoche pro-occidental, à travers le CNT, Conseil National de Transition. Ces genres de troubles appelés ‘’Printemps Arabe’’, voir le cas de la Libye, où le Mossad s’est infiltré dans les rangs des groupes armés qui se sont rebellés contre Kadhafi, on finançant rubis sur l’ongle et en propageant les comprimés barbituriques, fabriqués spécialement en ‘’Israël’’ dans les laboratoires du Mossad, et distribués bien avant le soulèvement du 17 février 2011. Nous citons aussi l’Egypte, l’occident ne s’attendait pas à ce que les –Frères Musulmans- accèdent au pouvoir. Et c’est le Mossad qui attise le feu au sein de l’opposition qui est chapotée par des gens admis plus au moins dans le cercle impérialiste. Ce volte-face contre les frères musulmans est apparu après les déclarations brulantes du Président Morsi, contre ‘’Israël’’ et surtout ses décisions en faveur de la levée du bouclage du passage de Rafah vers Ghaza et ses menaces de réviser les accords de Camp David (accords de la honte). Tel-Aviv et la Maison Blanche n’ont jamais digérés ces décisions du nouveau pouvoir en Egypte. Le Mossad qui possède plusieurs réseaux et cellules dormants en Egypte a réussi de s’approcher du général Cissé pour préparer le renversement du Président Morsi.

Le Mossad a enregistré le plus grand nombre de ses assassinats en France, durant les années soixante-dix et quatre-vingt, comptant toujours sur la complicité flagrante des services Français, il a eu toujours les mains libres. Dont les enquêtes policières terminent leur parcours dans les affaires classées. Devant cette situation de passivité de la police française, compris la DGSE, DCRI et la DST organismes dirigés à cette époque par des sympathisants de l’Algérie Française, des agents arabes entrent en action dans un cadre de légitime défense, pour mettre hors d’état de nuire, plusieurs agents du Mossad. En 1982 à Paris, rue des Rosiers au 3ème arrondissement, le restaurant ‘’Jo Goldenberg’’ qui fait office du siège de l’antenne locale du Mossad. Autour d’une table plusieurs agents et chefs du Mossad en compagnie d’un agent Français, sont abattus en signe de riposte aux assassinats commis. L’Agent français épargné dans cette opération, n’a pas été touché. Dans le même mois un couple d’agents du Mossad en quittant l’ambassade sioniste de Paris, leur véhicule explose. Le lendemain un officier américain, le colonel Ray, qui entretenait des contacts avec le Mossad est abattu en plein centre de Paris.
Les agents de la contre attaques étaient toujours aux avants gardes et aux avants postes et les premiers à entrer en action contre le Mossad

Hommage Aux Combattants Algériens

Si certains services des pays arabes, se sont rétractés devant la recrudescence des assassinats des nationalistes par le Mossad, alors que le régime de Sadat de l’Egypte et la Jordanie ont signé le pacte de ‘’camaraderie’’ avec l’ennemi, en retirant leurs armées des fronts et que le Sinaï est devenu une zone démilitarisée. Le réseau terroriste du Mossad s’est retrouvé soulagé en se livrant à son exercice favori : assassiner les civils sans défense et sans aucune échappatoire dans les pays Européens et en particulier la France, avec des accents de victoire et la complicité déguisée des services des pays Européens, que tout esprit humain moyennement équilibré aurait trouvés abjects. Quelle performance pour ces assassins du Mossad, que de tuer des citoyens désarmés. Donc, il faut se défendre, la légitime défense entre en action et les Algériens ont opté ‘’dent pour dent œil pour œil’’. Aux avant postes dans cette lutte implacable. de défense de la cause arabe et l’honneur Révolutionnaire, puisque « Israël » s’est obstiné à bafouer toutes les résolutions de la communauté internationale. Le pseudo ‘’Etat sioniste’’ ne reconnait que les résolutions qui mettaient les régimes arabes à genou. Alors, pour venger les camarades assassinés par les terroristes sionistes, ces martyrs à leur tête l’ancien Directeur général du théâtre Algérien Mohamed Boudia, assassiné à Paris par le Mossad le 23 juin1973. Cet assassinat a renversé la vapeur et donner du tonus à la lutte contre les assassins. Des Algériens nationalistes, ont pris le défi et se sont lancé dans cette lutte implacable, mais dans un cadre de légitime défense.
Un vibrant hommage à ces combattants à leur tête Sahraoui (L’armurier) qui déclare aujourd’hui : « J’ai appris, malgré moi, que lutter pour une juste cause est aussi un acte de générosité » né en 1950, il vit aujourd’hui quelque part en Algérie. Nous citons aussi Mohamed Bouchehit, le regretté Ali Benachour qui était journaliste, décédé en 1997 en Tunisie dans l’anonymat la plus absolue et le désespoir, il parlait difficilement l’arabe, il disait toujours : « La langue n’est qu’un moyen de véhiculer les messages. Les régimes l’on instrumentalisé pour créer un faux clivage arabisants francisants, alors que le véritable problème est celui de la lutte des classes ». Mohamed Ben Mansour ancien syndicaliste engagé, dont le Mossad voulant l’assassiner a tué Mohamed Bouchikhi un citoyen Marocain, qui lui ressemblait beaucoup. Au regretté Hamoud Boukercha alias Khaled El Jazairi, très estimé par Yasser Arafat et Abou Daoud enfant de Boudouaou, mystérieusement abattu alors qu’il tentait d’intercéder entre deux factions palestiniennes rivales. Balle perdue, avait-on conclu ! Lors du transfert de sa dépouille alors qu’on l’attendait au salon d’honneur, on l’a fait sortir par le frêt comme une vulgaire marchandise. Hamoud n’était pas un politicien, mais un baroudeur un vrai ! Doué d’un courage exemplaire, son père pensait que c’était un aventurier, un délinquant qui a traversé la mer. Il ne savait pas ce qu’il faisait à l’étranger. Il ne le saura que lorsque Yasser Arafat, en toute discrétion, viendra à Boudouaou (Alger) lui présenter ses condoléances. Ce jour-là, le père, avait pleuré à chaudes larmes, ce qu’il n’avait pas fait lorsqu’il apprit la disparition de son fils en juin 1981. On évoque aussi, Chaâbane Kadem, ancien présentateur à la RTA, c’était une force de frappe contre le Mossad. Ces héros demeurent aujourd’hui dans l’anonymat et les oubliettes, alors qu’on parle toujours et à chaque occasion de famille Révolutionnaire, sans citer la bravoure de ces enfants de l’Algérie indépendante, un pays qui n’a jamais cessé d’enfanter des vrais hommes et des vrais femmes, ces braves et ces héros qui ont fait trembler les terroristes les plus sanguinaires dans le monde le Mossad et provoquer sa débâcle en France et dans toute l’Europe, demeurent malheureusement dans l’anonymat, inconnus, simples citoyens, ils vivent aujourd’hui dans la simplicité et la modestie la plus absolue. Il est du devoir de tous Algériens, aujourd’hui, de les sortir de cet anonymat, pour que la génération montante, sache que le sang Algérien est un sang purement rouge de la bravoure combattante.
Sahraoui qui officiellement un étudiant en médecine à Damas (Syrie) était chargé de l’acheminement des armes entre Beyrouth et l’Europe, il a effectuera plusieurs navettes, il a lutté contre le Mossad avec mission accomplie. Un jour le régime Syrien de Hafedh Al Assad lui a notifié qu’il est indésirable en Syrie, et il doit quitter le pays, il entre en Algérie, où il sera attrapé par le service national qu’il n’avait pas effectué. Sahraoui ne révèle rien de ses activités. Voyant ses références universitaires (n’ayant jamais terminé ses études) à la faculté de médecine de Damas, il est affecté à l’école de la santé de Sidi Bel Abbes avant qu’il soit réaffecté à Larbaa Nath Irathen, pour achever sa durée du service à l’hôpital Maillot d’Alger.
En 1984, l’antenne Révolutionnaire de Chypre, diffuse une alerte, faisant état, que le 6 septembre, un groupe du Mossad, a piraté en mer un yacht, rapide portant le nom ‘’GHANDI’’ qui a quitté la côte de Tripoli (Liban), poursuivi et piraté par les terroristes sionistes. En Avril 1985, le Mossad réussi à enlever, Abou Nour, Abou Salah Assahl et Abou Rami. Tous les trois de redoutables agents Palestiniens qui sont tombés dans le piège de ce réseau d’assassins. Après ces deux opérations, il fallait en finir avec ce réseau de terroriste sionistes. D’autant plus, que ce groupe avait opéré en France et il est derrière plusieurs assassinats. L’antenne de Chypre, informe le P.C en urgence, sur la présence de ce groupe du Mossad au port de Larnaka à Chypre. Un plan fut élaboré par trois agents Nacef Yahia alias ‘Abou Ôbeida’, Khaled Ben Abdellah alias ‘Khelifa Abdou’ et Georges Hanna alias ‘Ayan Maeckel Davidson’ qui portait un passeport Britannique, il était tellement blond que tout le monde le prenait pour un sujet Britannique de souche. Au port de Larnaka, en plus du Yacht des terroristes, 7 autres yachts «Israéliens » accostés dans le même port pour assurer une surveillance constante, car dans le yacht ciblé se trouvait le groupe le plus sanguinaire du Mossad. Il était impossible de s’approcher à même 100 mètres à la ronde sans se faire entouré par des tueurs. Cependant les terroristes sionistes ciblés composés du colonel Robin Beltazar, le capitaine Abrahim Aphnir, deux autres tueurs ainsi qu’un ‘’agent noir’’ Mustapha Sebra de nationalité Syrienne. Yhoud Barak ne se trouvait pas parmi eux, Il a eu une chance terrible d’échapper à la sentence qui est d’ailleurs jusqu’à nos jour ouverte. Yhoud Barak officier du Mossad, était un travesti qui s’habille en femme. Abou Ôbeida qui a repéré le colabo Syrien pendant plusieurs jours, il était le seul qui ravitaillait les terroristes sionistes, fut accosté par Abou Ôbeida qui lui a signifié qu’ils détenaient des renseignements importants sur la résistance et voulaient les ‘’vendre’’ aux ‘’ Israéliens ‘’ qui sont en vacance au port et il lui remet quelques documents authentiques. Le hasard a voulu faciliter les choses, les trois agents arabes sont vite appelé par le Syrien à le suivre jusqu’au yacht, en pénétrant à l’intérieur c’est l’action qui commence Khelifa Abdou qui intervient le premier, les terroristes sionistes sont tous maitrisés en un lape de temps. « Alors Colonel, tu te rappelle, Boudia, Salama, Bouchikhi, Zaâiter, Hamchari, Bassel el Qobeisi, Ghassane Kanafani, Fadel Dan, Henri Curiel et les autre ? Cela fait un temps, sales criminels » dira Nacef Yahia à sa capture avec un anglais parfait et aussi français, il ajouta : « d’abord les criminels de Tel Aviv, n’acceptent jamais ta mort, ils vont marchander, et nous conditionnons tous par la libération des patriotes arabes dans vos prison, sinon vous tous vous partirez en enfer ». En apprenant vite la nouvelle, « Israël » accepte de négocier, car c’étaient les élites du Mossad, qui sont pris et il fallait négocier ou les délivrer par la force. Mais les choses se sont précipité, quand un intermédiaire arabe, Anwar, appelé par les Chypriotes pour négocier, s’est approché du Yacht, alors que les opérationnels n’avaient aucun lien avec lui,’’ Anwar’’ a décliné son appartenance à l’OLP et commença à s’approcher encore, du yacht, à cette instant Abou Ôbeida exécuta le Chef du réseau. Les autres criminels seront exécutés manu-militari, avant d’appeler les autorités Chypriotes, pour se rendre, incarcérés une première fois quelque temps dans le secret, puis libérés. Après l’exécution de ce sinistre groupe, c’est le commandant Sylvie Lyvni qui prend la place du colonel exécuté à Chypre, elle était aussi une sinistre criminelle.
Ces Algériens, qui ont tous sacrifié, à un moment où certains individus sans scrupule, couraient derrière les postes, et les privilèges, eux, sont allés se battre, défendre l’honneur de la Nation Arabes et musulmane en général bafoués par une poignée de juifs sionistes et assassins. Aujourd’hui Sahraoui retrace ce passé et nous dit : « En l’absence de forces de progrès, il est vain d’attendre des miracles. Voyez où on en est arrivés ! Notre destin se joue désormais entre les opportunistes et les islamistes. Tout le monde sait que cette mixture ne peut rien donner de positif à un pays gagné par la désespérance… Ils ont sali le FLN, ils ont sali la religion. Ils ont sali nos valeurs. Que peut-on attendre encore de cette bande mafieuse de fossoyeurs ? » La solitude, il l’assume et ne semble pas lui peser même s’il avoue se débattre chaque jour avec ses angoisses existentielles et celles encore plus douloureuses de ce bas monde.
À ceux qui se sacrifient pour la vérité dans des lieux où le mensonge est de rigueur

Les collaborateurs du Mossad à travers le monde

Le Mossad, ce réseau du terrorisme d’Etat, crée en 1951 par la majorité des juifs éparpillés à travers le monde et surtout les pays arabes notamment en Egypte et au Maghreb. Dés sa création il avait tous les supports et antennes d’espionnages dans le monde Arabe. Casablanca était le siège principal d’espionnage et de propagande contre les nationalistes marocains et contre les Algériens. Les services Marocains avaient les mains liés, même après le recouvrement total de leur indépendance et ne pouvaient agir contre le Mossad qui a organisé, prés de Casablanca dans le littoral un camp de transit pour des milliers de juifs Marocains en vu de les transférer en Palestine occupée, dont les jeunes juifs volontaires pour agrandir les rangs de l’armée sioniste en « Israël ». A partir de précédé fut créer ‘’Les Sayanim’’. Ces « informateurs » juifs il en existe dans tous les pays où réside une communauté juive – qui, par « patriotisme », collaborent avec le Mossad, et lui apportent leur aide, principalement dans deux domaines. Celui de la propagande ou de la désinformation. Ou dans le cadre des opérations d’espionnage. Comme le déclare aujourd’hui, Jacob Cohen, un ancien professeur universitaire du Maroc et qui s’exprime un anti sioniste. Les Sayanim sont des personnages connus et que l’on identifie facilement, ou moins connus comme certains francs-maçons juifs et sionistes qui ont créé une loge « judéo-sioniste » au sein du Grand Orient et qui organise par exemple chaque année des voyages encadrés en Israël vu leur implication revendiquée en faveur de la politique d’Israël. Par exemple l’organisation d’un match de football entre jeunes israéliens et palestiniens, opération typique de propagande pour faire croire à une paix qui avancerait pendant que la colonisation continue. Les sayanim dans les médias lui donneront une publicité exagérée. Comme ils ont réussi à faire imposer un certain vocabulaire, à RFI par exemple : Dire Jérusalem à la place de Tel Aviv ; implantations au lieu de colonies ; barrière de sécurité et non mur de séparation. Les sayanim pénètrent tous les secteurs de la société. Aucun ne leur échappe. Exemple de collaboration en matière d’espionnage. Lorsque l’Irak a envoyé des scientifiques en France pour se perfectionner en matière nucléaire, le Mossad a trouvé un sayan à Saclay qui leur a fourni leur dossier complet.
C’est le service secret ‘’israélien’’ chargé des opérations à l’extérieur qui en a la responsabilité. Ce qui est d’ailleurs logique, puisque les sayanim sont par définition des juifs qui résident hors d’Israël. Il semble aussi que les autres « services » s’occupent soit des affaires intérieures, ou des affaires relevant des Territoires palestiniens, ou des affaires militaires. Il se peut aussi qu’un service autre que le Mossad cherche à recruter à l’étranger un agent pour une mission spécifique et qu’il s’agisse d’un juif. Mais cela n’équivaudra jamais à l’importance, par le nombre et la qualité, aux sayanim. Rappelons que ces derniers se comptent par dizaines de milliers dans le monde. 3000 dans la seule ville de Londres, selon un ancien agent du Mossad. Et ce corps relève exclusivement du Mossad. Qui ne rend compte qu’au premier ministre ou à la commission de la Défense de la Knesset.
Seul le responsable du Mossad dans un pays connaît le chiffre exact des sayanim. Donc les chiffres qui sont avancés, même par les connaisseurs les plus avertis, ne peuvent être que des estimations. Mais celles-ci n’en donnent pas moins une image de la réalité. On peut se tromper sur quelques centaines pour un pays, mais cela ne change rien quant au fond. Certains témoignages rapportent des faits établis, comme l’action du sayan à Saclay. Pour être efficaces, les sayanim doivent être nombreux pour couvrir tous les secteurs possibles et imaginables, ou mener une action ponctuelle d’envergure. Lorsque Mordechaï Vanunu, celui qui a révélé les secrets nucléaires de Dimona à un journal britannique, a été mis en sécurité dans un hôtel londonien, le Mossad a mobilisé tous ses sayanim de Londres, qui ont quadrillé la ville, et appelé hôtel par hôtel, avec une description sommaire et un lien familial fallacieux, et il a fini par retrouver sa trace. Comme pour toutes les histoires secrètes, l’action des sayanim ne sort que par bribes. Ce qui n’enlève rien à leur réalité.
être un Sayan lorsqu’on est français d’origine, est-ce tromper sa patrie ?
Dans un sens, oui. Considérons le problème autrement, car quand il s’agit d’Israël, les repères changent, comme si ce pays devait bénéficier d’un traitement à part. Un autre élément qu’on passe sous silence parce qu’Israël aujourd’hui est l’allié de la France, et qu’être sayan paraît inoffensif. Imaginons qu’on soit en guerre. Israël demandera aux sayanim français d’être leur cinquième colonne, et un grand nombre d’entre eux le feront, parce qu’on a développé chez eux un second patriotisme, plus fort que le premier, donc la majorité des juifs français, s’enfutaient éperdument de la patrie France, ce qui compte pour eux c’est ‘’Israël’’.
Reprenons le cas du sayan à Saclay. Cela aurait pu, ou cela avait pu, nuire aux intérêts de la France en tant que pays ayant signé par contrat la livraison d’une centrale nucléaire et la formation de scientifiques, en assurant en principe leur protection. La France aurait quelque part failli, car le Mossad a réussi, grâce à son sayan, à localiser et à assassiner à Paris, un scientifique irakien de haut rang.
Les sayanim ne sont pas des agents secrets qui doivent être « traités » au jour le jour par des responsables du Mossad. On sort là du fonctionnement habituel du service secret. Si cela avait été le cas, il aurait fallu des dizaines, sinon des centaines, de « katsas » pour les traiter.
Les sayanim mènent leur vie habituelle, travail, commerce, famille, loisirs. Ils peuvent ne pas être sollicités pendant des mois. L’important est qu’ils soient répertoriés et prêts à agir en cas de nécessité. Un sayan agent immobilier peut ne pas agir pendant un an. Mais il entrera en action le jour où le Mossad lui demandera de mettre à sa disposition une planque. De même pour un sayan garagiste, hôtelier, restaurateur ou un sayan haut fonctionnaire. Chef de Parti, député, sénateur, ministre. De même, un « katsa » peut avoir un relais personnel, par exemple un homme important dans les médias – qui relaiera un mot d’ordre décidé par le Mossad, dans sa guerre de désinformation. Par exemple : faire le maximum de buzz autour de Gilad Shalit. Opération remarquable. Qui ignore aujourd’hui le nom de ce soldat, transformé en « otage », alors qu’il servait une armée d’occupation et il était tout à fait un prisonnier de guerre ? Grâce à des relais dans les médias et au sein de la classe politique (gouvernement, partis, parlement…), Israël passe pour un pays qui souffre de la détention d’un « otage » alors qu’il détient arbitrairement plus de11 000 prisonniers, dont 95% sont politiques, donc de vrais otages de leur politique d’occupation.
Les sayanim sont des volontaires, des juifs hors ‘’d’Israël’’ Ils ne coûtent pas un centime au Mossad. Et non seulement c’est une main-d’œuvre gratuite, mais en plus elle contribue financièrement, de manière générale à’’ l’État d’Israël’’, car c’est la plus engagée idéologiquement, en achetant régulièrement les bons du trésor’’ israéliens’’, en finançant divers organismes sionistes (le KKL pour l’achat des terres, la WIZO pour le développement du système scolaire en ‘’Israël’’ et dans les colonies, etc.) en participant à des soirées de soutien en s’engageant dans un équivalent du service civil (dans lequel des volontaires juifs de tous âges et des deux sexes, vont travailler bénévolement dans les bases militaires en payant leur voyage et les frais de dossier) en finançant le Maguen David Adom, les parcs, les forêts, les universités (le nom des donateurs est inscrit dans une salle de cours, sur une ambulance, sur un banc public). Bref, les sayanim peuvent être considérés comme l’aristocratie engagée des militants juifs de la diaspora. Si on compte les 500 000 membres du Bnaï Brit (une espèce de franc-maçonnerie juive internationale) et ceux des organisations juives et sionistes nationales (comme le CRIF ou l’Union des patrons juifs de France, très actifs et ultra-sionistes, etc.) on peut arriver au chiffre approximatif de 1 million. Le Mossad n’a besoin que de quelques dizaines de milliers. Des agents pareils, qui se bousculent pour offrir leur aide, qu’on ne paie pas, mais qui ajoutent leurs propres contributions, quel service secret arabe n’en rêverait pas ?
L’atmosphère de collaboration entre le Mossad et ses agents très spéciaux. Comment le Mossad fait vibrer la fibre « patriotique ». L’enrôlement de francs-maçons juifs et sionistes pour la défense d’Israël. La description (tout à fait personnelle mais que j’estime proche de la réalité) des liens quasi incestueux entre SOS Racisme et l’UEJF (Union des étudiants juifs de France) et la soumission de la première aux organisations et à l’idéologie sionistes. En France toutes les institutions politiques, sociales ou culturelle sont infiltrées par les sayanim
Après tout, les chefs du Mossad ont admis l’existence des sayanim devant Gordon Thomas. Mais je ne crois pas que le Mossad, comme les organisations sionistes, aient vu d’un bon œil le dévoilement de leurs activités en France.
Les membres des « Misgarots » peuvent être des sayanim. La réciproque est loin d’être vraie.
Il faut se rappeler que les sayanim sont des citoyens intégrés dans toutes les couches de la société, pour pouvoir mener les actions décidées par le Mossad. (Voir les commerçants de Marseille qui sont liés avec les Maghrébins, ils peuvent facilement recruter du monde pour le compte du Mossad)
A Casablanca,le Mossad avait réussi à s’implanter dans des communautés juives. Une de leurs actions consistait à recruter des adolescents dans les mouvements de jeunesse sionistes, à l’image de ceux qui existent en Israël (Dror, Bné Aquiva, Hashomer Hatzaïr…) dans le but de répandre leur idéologie et de les faire partir en ‘’Israël’’ ainsi que leurs familles.
Mais il y avait en parallèle des juifs marocains, qui avaient plus de 20 ans, et qui étaient organisés en groupe d’autodéfense, sous la direction d’agents du Mossad.
Alors que les sayanim agissent le plus souvent dans des sociétés totalement pacifiées, pour aider le Mossad, non pas dans une vision d’autodéfense, mais pour pratiquer la désinformation, propager les troubles, exécuter des actes de sabotage ou aider concrètement les espions ‘’israéliens’’ et parfois s’infiltrer dans les rangs de l’opposition dans les pays du Maghreb en particulier l’Egypte, la Tunisie et le Maroc. Le cas du Maroc le Mossad joue le rôle de protecteur du royaume. Selon certains renseignements, le Maroc abrite des sociétés de sécurité privées israéliennes. En effet, les organisations qui ont manifesté leur colère contre la présence d’une entreprise de gardiennage dénommée «G4S» ont, par là même, permis de révéler le degré de rapprochement entre Rabat et Tel-Aviv.

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Publié le 24 août 2013 avec l'aimable autorisation de DZ Activiste

 

 

   

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