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Des dizaines de morts et des centaines de blessés

Déluge de feu sur Ghaza
Hassan Moali


© D. R.

Dimanche 18 novembre 2012

Ghaza martyrisée a subi, hier encore, un déluge de feu de l’armée israélienne qui a poursuivi, sans pitié, ses bombardements intensifs sur des centres urbains, tuant au moins une dizaine de civils.

Les blessés, eux, se comptent par centaines. Face à ce massacre à huis clos, ce qu’il convient d’appeler la «communauté internationale» assiste tranquillement à l’horrible spectacle en se contentant d’exprimer des «préoccupations».
Un silence complice des grandes puissances, notamment les Etats-Unis, qui semble avoir donné des idées encore plus sombre à l’armée d’occupation israélienne qui a réduit à néant le siège du gouvernement du Hamas. Et ce n’est pas fini puisqu’Israël, ce grand ministre de la guerre, a battu le rappel de 20 000 réservistes pour imposer la «solution finale» à la bande de Ghaza.

A son troisième jour, l’opération «Pilier de défense» déclenchée par l’armée israélienne a déjà tué une quarantaine de Palestiniens et détruit plusieurs bâtiments civils et officiels. Dans cette terrible expédition punitive aux relents diplomatiques et électoralistes évidents, la puissance de feu d’Israël a agi sur deux cibles : d’abord tirer dans le tas en tuant les civils et détruisant leurs maisons ; ensuite effectuer des frappes «chirurgicales» contre des hauts responsables du Hamas. En l’occurrence, le meurtre du chef de la branche armée du Hamas alors qu’il était à bord de sa voiture soulève une grande interrogation par son incroyable précision.

Certaines sources croient même savoir qu’il s’agit là des premiers dommages collatéraux du voyage inédit effectué dernièrement par l’émir du Qatar à Ghaza. Le monarque aurait ainsi, précisent ces sources, remis des montres de luxe aux différents responsables du Hamas en guise de cadeaux. Sauf que ces chers cadeaux seraient équipés de «puces reliées directement aux satellites espions israéliens, ce qui facilite leur localisation».

Nobélisée, l’UE se tait face au massacre

Vraie ou fausse, cette version n’en jette pas moins la suspicion sur le richissime émirat qui reste en ordre de bataille sous la bannière américaine depuis le déclenchement du Printemps arabe. L’émir du Qatar n’a en tout cas pas jugé utile de faire un crochet à Ghaza pour soutenir «ses frères» ainsi massacrés, comme l’ont fait le Premier ministre égyptien Hicham Qandil et le ministre tunisien des Affaires étrangères Rafik Abdessalem. Cela dit, outre le siège du gouvernement du Hamas, les raids de l’armée israélienne ont visé le quartier général de la police à Ghaza, l’université islamique et le stade Palestine, la principale enceinte sportive de Ghaza. Les raids israéliens se poursuivaient hier soir par intermittence, selon des journalistes de l’AFP.

Le bâtiment de deux étages du Hamas a été entièrement détruit. Hier matin, l’odeur de poudre était encore perceptible et la poussière emplissait l’air autour des papiers et des morceaux de meubles qui finissaient de se consumer. Dans le quartier, l’attaque a provoqué la panique. «C’est un film d’horreur devenu réalité», affirme Soha, 18 ans, blessée par des éclats de verre dans son lit. Signe du déluge de feu qui s’est abattu sur Ghaza, une porte-parole militaire israélienne a fait état de «plus de 830 frappes» depuis mercredi en guise de riposte aux 610 roquettes artisanales tirées depuis l’enclave palestinienne. Des roquettes dont 230 ont été interceptées par le système antimissile «Iron Dome». Mais les chaînes de télé occidentales sont restées très branchés sur ces sirènes d’alerte qui retentissent à Tel-Aviv, annonçant l’arrivée d’un «missile», pétard mouillé du Hamas.

Où est le Quartette ?

Encore une fois, cette attaque contre Ghaza offre une couverture médiatique asymétrique. Certains médias occidentaux, connus pour leur alignement aussi pavlovien qu’aveugle aux côtés d’Israël, s’épanchent sur ces scènes d’Israéliens en pleurs et liquident le massacre de Palestiniens en deux temps-trois images furtives…
Ghaza, qui subit déjà un terrible blocus, fait désormais face à une guerre dont personne ne sait quand elle prendra fin. Le fait est que le président Obama fraîchement réélu, qui est censé jouer le «gendarme du monde» (dans le bon sens) a soutenu cette attaque. L’Union européenne qui vient d’être bizarrement anoblie par le comité Nobel est, elle aussi, aux abonnés absents.

Devant cette «autorisation» de bombarder des grandes puissances, notamment le couple américano-britannique, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a préféré avaler sa langue. Il promet vaguement de se rendre «bientôt» dans la région pour «pousser à un cessez-le-feu». Mais d’ici là, l’armée israélienne massée le long de la bande de Ghaza aura certainement achevé sa «mission». Avec les compliments de la communauté internationale et son Quartette, ainsi que le silence complice des pétromonarchies arabes.

Khaled Mechaâl au Caire :

Le chef du Hamas, Khaled Mechaâl, était au Caire hier pour discuter d’une issue au conflit à Ghaza, mais son mouvement est peu disposé à accepter un cessez-le-feu sans avoir de garanties qu’Israël respectera une trêve, a-t-on appris auprès d’un haut responsable du Hamas. M. Mechaâl devait rencontrer le chef des services de renseignements égyptien, et s’entretenir avec le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, et l’émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa Al Thani, tous deux en visite officielle au Caire, selon la même source.

En guerre avec Israël depuis quatre jours, le Hamas doute qu’un pays, quel qu’il soit, puisse assurer les termes d’un cessez-le-feu, a ajouté ce responsable, sous couvert d’anonymat. «Par l’intermédiaire de l’Egypte, nous nous étions mis d’accord sur une trêve (lundi), et elle a été interrompue au bout de 48h (...). L’Egypte ne peut plus dire ‘‘je me porte garant d’une trêve“», a-t-il affirmé. En janvier 2009, c’est une trêve négociée par l’Egypte qui avait permis de mettre fin à la dévastatrice opération «Plomb durci» lancée quelques semaines plus tôt par Israël contre les groupes armés de Ghaza.

Dans une interview depuis Le Caire à la chaîne de télévision du Hamas à Ghaza, Al Aqsa, le numéro deux du Hamas, Moussa Abou Marzouk, a rejeté hier sur Israël la responsabilité d’un arrêt des hostilités.

 

 

   

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Source : El Watan
http://www.elwatan.com/...

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