Opinion
Obama, le flic
mondial qui espionne vos mails
Gilles
Devers
Samedi 8 juin 2013 L’admirable Obama, avec son prix Nobel,
sa sympathique famille et ses facéties
post-étudiantes, est un enfoiré,
tendance crapule. Marionnette de
l’industrie de l’armement, il s’est fait
élire contre Bush (un brave gars, mais
devenu invendable), et il a fait son nid
des lois criminelles de Bush, en les
renforçant, car les choix étaient bons.
Démocrate, black et dents bien
blanchies,... il a été le parfait VRP de
la plus classique des politiques US, la
domination du monde. C’est la même
gangrène – autre époque – que John
Kennedy, dont le nom humilie nombre de
nos avenues, qui n’a jamais été qu’un
pantin de la mafia.
J’exagère ?
Oui, comme toujours.
Sauf qu’Obama cette
fois-ci accrédite. Il explique que le
plan de surveillance des serveurs
Internet n’est pas critiquable… car il
ne concerne que « les étrangers ». 260
millions d’Etats-uniens et 6 milliards
d’étrangers. La prison se rapproche pour
Obama, car force doit rester à la loi.
Mercredi, la douce
Valérie a obtenu 10.000 € pour des
révélations sur sa vie privée, alors on
n’imagine pas que cet espionnage
étatique de nos vies privées reste dans
l’impunité. De quoi s'agit-il ?
Les révélations du Guardian et
du Washington Post
Les informations
viennent de deux grands journaux, le
Guardian
et le
Washington Post.
Verizon
Le premier volet
est états-unien.
Verizon,
le principal opérateur téléphonique
là-bas, livre les données téléphoniques
de 21 millions de ses abonnés à l'Agence
nationale de sécurité (NSA).
Dianne Feinstein,
sénatrice démocrate, présidente du
Comité du renseignement au Sénat, qui a
soudain retrouvé la parole en 2013 pour
parler de ce programme décidé en 2007,
reconnaît qu'il est « possible qu'il y
ait une collecte accidentelle des
communications d'américains (NdT :
états-uniens)
». Mais « ce potentiel de collecte
fortuite ne veut pas dire que la
communauté du renseignement surveille
intentionnellement des Américains
(NdT :
états-uniens),
car faire cela serait une violation de
la loi ». En revanche, en dehors des
frontières US, la bande de malfaiteurs
d’Obama n’a pas de limite.
PRISM
Deuxième volet : PRISM, un programme en
place depuis 2007 (Yes we can).
La NSA et le FBI ont accès aux serveurs
de neuf géants américains de l'internet,
dont Microsoft, Yahoo!, Google et
Facebook, pour y surveiller les
activités d'étrangers
(Donc : vous et moi) (Donc : il faut se
casser).
Par un plan signé Obama en 2007,
Microsoft, Google, Yahoo!, Facebook,
YouTube, Skype, AOL, Apple et PalTalk
ont été intégrés dans un programme
secret – c’est-à dire sans loi et sans
contrôle judiciaire – qui permet à la
NSA et au FBI de consulter directement
et en temps réel les courriels envoyés
via ces serveurs, ainsi que les
conversations, photos, vidéos, et chats
internet.
Les communications par Skype
peuvent être espionnées en direct.
Le Guardian et le
Washington Post ont-ils exagéré ?
Non ! Ils ont trouvé deux magnifiques
documents, planqués par la crapule
d’Obama.
Le premier, c’est une présentation
PowerPoint de PRISM, transféré par un
ancien de la maison (qui se venge dont
ne sait quoi).
Le second, c’est une ordonnance de
Washington – Maison Blanche (La Maison
des Dents Blanchies) – qui renouvelle la
mesure pour trois mois, une ordonnance
de routine depuis 2007.
Donc, c’est 2 + 2 = 4.
Le futur taulard Obama
Le bandit Obama, pris la main dans le
sac, argumente sur le thème de
« modestes empiétements sur la vie
privée », en s’adressant à ses
électeurs. Mais pour le 6 milliards
d'étrangers surveillés, que répond le
futur taulard Obama ?
Je lis Reuter : « Vous ne
pouvez pas avoir 100% de sécurité, 100%
de respect de la vie privée et aucun
inconvénient. Il faut bien, en tant que
société, faire des choix. Pour ce qui
est du contrôle des courriels et des
pages consultées sur internet, il ne
vise ni les citoyens américains, ni les
personnes vivant aux Etats-Unis ».
Donc, nous sommes des nazes.
Obama, à peine réélu, a été largué par
les mecs qui l’ont financé. Ce guignol
ne vaut plus un rond, et les affaires
viennent les unes après les autres pour
qu’il se la ferme. Dans dix ans, les
services le ressortiront du frigo, et il
aura le droit de faire des conférences à
100 000 dollars l’heure, histoire de
voir , sondages à l'appui, si Michèle
peut devenir une bonne porte-parole de
l’industrie de l’armement… Black, femme,
branchouille mode, ça peut-être un bon
plan…
Question à mon
président
Dans l’immédiat, une question doit être
adressée au président de la République –
si président de la République il y a ? –
et au ministre des affaires étrangères –
si ministre des affaires étrangères il y
a ? : Que faites-vous pour défendre nos
libertés ? En France, protégée par les
déclarations de 1789 et de 1946, un
régime étranger a reconnu, devant les
révélations de la presse, que nous
sommes espionnés, dans notre vie
personnelle et professionnelle.
Attention, chères amies et chers amis,
l’heure est grave. Nous sommes tous
concernés. Le mec dit : « désolés pour
les citoyens de mon pays, et les
désagréments que ça cause, mais le reste
du monde, je l’emmerde ». Ces fumelards
qui nous espionnent, ça me révulse. Mais
pour qui se prennent-ils ?
Le sommaire de Gilles Devers
Les dernières mises à jour
|