Une chose est sure : les Israéliens ont
dûment internalisé l’expérience de la Shoah. Exactement comme le
tristement célèbre Ivan-le-Terrible, du camp de Treblinka, qui,
dit-on, lâchait son chien contre des internés, les Garde
Frontières de l’armée israélienne emploient des chiens contre
les manifestants palestiniens et contre l’opposition politique
israélienne.
Hier le site ouèbe du quotidien israélien
Yediot Ahronot,
Ynet, a publié un reportage où l’on voit les forces
israéliennes de la Sécurité arrivant près du village de Deïr
Nizam, accompagnées par l’unité canine des Garde Frontières.
« Ils nous ont pourchassés en nous lançant dessus des chiens
hargneux », y explique un manifestant.
Les responsables de la sécurité israélienne
disent que cette nouvelle tactique a permis de déceler et
d’arrêter des lanceurs de pierres. « Les chiens nous aident à
mettre en état d’arrestation certaines personnes sans les
blesser. Ce ne sont pas des chiens d’attaque : il s’agit de
chiens de patrouille, qui ont été entraînés à utiliser leur
odorat et leur vision afin d’effectuer de brèves missions de
dépistage et à plaquer les suspects au sol, le temps que les
soldats arrivent sur les lieux… »
Comme d’habitude et comme de bien entendu,
le responsable israélien ment. Regardez ce document filmé et
jugez-en par vous-mêmes :
L’Unité canine des Garde Frontières
comporte un petit nombre de chiens d’attaque et de chiens de
bergers (des Malinois, une race belge), qui sont achetés en
Europe et subissent une longue période de dressage en présence
de l’officier qui en aura la charge. Et par-dessus le marché,
Israël insiste pour être admis comme membre qualifié de l’Union
européenne ! Cette utilisation de chiens policiers européens est
peut-être la méthode retenue par Israël pour ce faire ?
Un manifestant à déclaré à Ynet : « L’armée israélienne
veut nous lâcher les chiens, ce qui n’est pas sans nous rappeler
une sombre période de l’histoire du peuple juif ». J’ajouterais,
à ce propos, que rien, dans l’histoire juive, n’arrive à la
cheville, question cruauté et perversité, de la barbarie
israélienne actuelle, la brutalité mise en œuvre par l’Etat juif
étant une décision collective : c’est en effet au nom du peuple
juif que cette barbarie est perpétrée par une armée
« démocratique » ; il ne faut pas l’oublier.
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