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Fériel Berraies Guigny
Al
Gore reçoit le prix Nobel de la Paix à Oslo
Al Gore
L’ancien
Vice Président, Al Gore est
un vrai touche à tout. Président
d’une chaine
de télévision indépendante que l’on capte sur le câble
et le satellite américain (Cette télévision propose des
émissions journalistiques
orientées vers la jeunesse) il est par ailleurs, Directeur Général
de « Generation Investment Management » qui est une
société orientée vers l’investissement dans le développement
durable. Il est membre également du comité de direction de Apple
et conseiller senior pour Google et Professeur honoraire à l’Université
du Middle State Tennessee, à Murfreesboro. Toutes ces activités
ne le détournent pas pour autant de ses engagements pour
l’environnement et la protection de la planète. Al Gore, il
faut le rappeler a crée une
ONG en vue de militer pour la sauvegarde de la planète ;
il est le fondateur de l’Alliance pour la protection du climat.
Elu
par la maison des Représentants aux Etats Unis, de 1976 à 1982,
il le fut également par le Sénat en 1984 et 1990 et, dauphin de
Bill Clinton, il devint le 55ème Vice président américain en
janvier 1993 . Durant l’administration Clinton, Al Gore fut le
membre central de l’équipe « économique » du Président
Clinton.
Il
est l’auteur des best sellers “ Earth in the Balance and An
Inconvenient Truth” et co-auteur d’un documentaire qui a
remporté un Oscar.
Al
Gore s’est vu attribuer, en égalité avec son ONG sur les
changements climatiques, le prix Nobel 2007 de la paix. Une
occasion pour lui aussi d’appeler à la concertation entre les
États-Unis et la Chine, les deux principaux émetteurs de CO2 ;
La
menace climatique qui pèse sur la survie de nos civilisations nécessite
une mobilisation universelle, prompte et ambitieuse, a dit
l'ancien vice-président américain, qui partage le Nobel avec le
Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec)
pour leurs actions contre le réchauffement planétaire.
«L'issue sera influencée de manière décisive par deux nations qui
n'en font pas assez aujourd'hui: les États-Unis et la Chine (...)
Ce sont les deux principaux émetteurs de CO2, surtout mon propre
pays, qui devront faire les gestes les plus audacieux sous peine
d'être jugés par l'Histoire pour leur inaction», a déclaré M.
Gore : «Les deux pays devraient cesser d'utiliser le
comportement de l'autre comme une excuse pour bloquer» les
efforts internationaux de réduction de gaz à effet de serre (GES)
--au premier rang desquels le dioxyde de carbone (CO2)--, à
l'origine de la montée du thermomètre, a-t-il affirmé.
Seul pays occidental à encore rejeter le protocole de Kyoto, les
États-Unis refusent tout objectif international contraignant de réduction
des émissions, estimant que cela pèserait sur leur économie
alors même que les pays émergents ne sont pas liés par de
telles obligations.
La Chine, elle, justifie son exonération d'engagements
contraignants par la responsabilité historique des pays
industrialisés dans le réchauffement climatique et son droit au
développement.
Aucune avancée sur ce point ne semble se dégager de la réunion
de Bali, où près de 190 délégations tentent actuellement de
s'entendre sur une feuille de route de négociations en vue d'un
accord visant à prolonger au-delà de 2012 les engagements pris
dans le protocole de Kyoto.
Crédits : Courtesy of F.B. G Communication
www.fbgcom.net/
fbgcommunication@yahoo.fr
Publié le 16 décembre 2007 avec
l'aimable autorisation de Fériel Berraies Guigny
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