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Par Fériel Berraies Guigny. Paris

Ambassade d’Israël à Paris.
Fériel Berraies Guigny et l’Ambassadeur d’Israël,
Son Excellence Daniel Scheck


Photo: F.b.g Communication

Paris 02/07/2007

 Daniel Sheck, Ambassadeur d’Israël à Paris «  la politique arabe » de la France est en train de se transformer en « politique proche orientale »…

Le nouvel ordre mondial n’a pas amené  la paix au Moyen-Orient. Dans un contexte de bouleversements internationaux de plus en plus dramatiques et face aux décalages économiques sans cesse grandissant, entre Israël et les États arabes, les espoirs sont bien maigres. Les acteurs du processus de paix sont dans une impasse depuis des années  et  pourtant, les plans de paix qui  ne mènent  nulle part, foisonnent.

Pourtant on y croit encore à ce Processus de Paix moribond. Et l’ensemble des  acteurs de la région garde encore et toujours les yeux rivés vers  Washington et l'Europe occidentale.  Deux pôles dont la difficile tâche, est  de permettre au Moyen-Orient de trouver une stabilité politique et d'encourager la coopération et le développement économique régional.

De nombreuses interrogations continuent d'exister car de nouveaux rapports de force se mettent ainsi en place au sein du monde arabe. Les risques de turbulences politiques s'accroissant au gré de changements radicaux de certains régimes. Face à l’enlisement actuel, à l’escalade de violence dans les territoires occupés, à l’occupation qui se poursuit, à la colonisation, le mur, mais également les luttes palestiniennes fratricides, toutes les bonnes volontés sont noyées. Autant de  facteurs qui rendent l’espoir d’une paix ou d’une cohabitation, encore plus improbable.

 A l’occasion  de la visite en France de la Ministre des Affaires Etrangères d’Israël, Tsipi Livni, la journaliste Fériel Berraies Guigny, a rencontré pour le compte de Saphir News France, diverses Ongs françaises sur la Palestine et le magazine sénégalais Destin de l’Afrique, l’Ambassadeur d’Israël à Paris, son excellence Daniel Sheck. C’est à la chancellerie, aux côtés de la porte parole Nina Ben Ami, qu’un échange a permis de discuter des perspectives, mais également des principaux obstacles à l’édification d’un processus de paix qui tienne la route.

Entretien conduit par Fériel Berraies Guigny à l’Ambassade d’Israël  Paris :

1) Quel est l’état de la situation économique en Israël ?

L’économie en gros, se porte bien. C’est une économie axée sur la technologie et les industries de pointe. Nos marchés sont essentiellement compétitifs : les Etats-Unis, l’Union Européenne, l’Asie. Israël a néanmoins subi quelques années difficiles, les dernières années de cette décennie, depuis l’Intifada. Aujourd’hui on a atteint la phase de sortie de cette crise.
Notre croissance est constante, aux alentours de 5% l’an. L’année dernière, malgré les événements au Liban, la croissance n’a pas bougé, au contraire cela a été une année record dans les IDE aux alentours de 20 mios de $ US. C’est très encourageant pour notre marché.
C’est essentiellement la technologie de pointe. Néanmoins en Israël, les disparités sociales existent. Il y a un grand écart, entre les riches et les pauvres. On parle aussi de certaines crises dans le domaine des allocations sociales. Les défis ne manquent  donc pas dans notre société.

2) On évoque de plus en plus à travers le monde le renforcement de l’identité nationale ; cette notion doit être encore plus présente pour un pays « jeune » comme Israël.
Hors la diversité de ses habitants (notamment depuis l’arrivée massive des juifs des pays de l’est) et l’influence disparate de la religion chez vos concitoyens ne doivent pas favoriser ce sentiment d’identité nationale.
Comment et sur quels thèmes réussissez vous à mobiliser les Israéliens pour développer cette notion de communauté, pourtant si présente chez les juifs à l’étranger ?

(Sourires) Trois jours d’un Congrès, n’auraient pas suffi pour donner une réponse complète à vos questions. Bonnes questions toutefois, très légitimes. Israël est constituée de prés de 80 origines, venues de 80 cultures, langues, cuisines et héritages différents.  Nos enfants sont des vrais israéliens. Mais le problème remonte à la définition même de ce qu’est un juif .
Est-ce une communauté religieuse ? Nationale ? Est ce un peuple ? Ont ils une culture, une histoire communes ? Peut on parler d’une communauté linguistique ? Aucune de ces catégories n’est suffisante. On est tout cela. Mais en réalité, l’identité est tellement forte qu’elle s’est maintenue à travers deux mille ans d’exil. Après deux mille ans, cette identité s’est renouvelée à l’occasion de la mise en place d’une identité nationale. Aujourd’hui, Israël est un pays qui a un très fort sentiment d’identité national, même dans la grande diversité.
Cela peut être un modèle pour d’autres sociétés, s’agissant de la diversité culturelle.
Donc la religion, l’ethnie ne sont pas forcément un obstacle à la création d’une cohérence à l’identité nationale.

3) Depuis sa création, Israël n’a eu de cesse de se protéger, de renforcer sa sécurité, parfois par des moyens parfois critiqués par la communauté internationale. La puissance de son armée, reconnue par tous depuis plus de 40 ans, a été cependant contestée lors des évènements du Liban de l’année dernière. Quel impact cela peut il avoir sur la politique israélienne ? Est- on plus enclin à négocier lorsqu’on est moins sur de sa force ? Et en définitive, est ce que ce sera bénéfique pour la paix ?

Par principe, je ne pense pas que la guerre soit bénéfique à la paix. Cela dit, la faiblesse n’est pas bonne pour la paix, non plus. Israël est née à la suite d’un des siècles les plus sanglant par rapport au peuple juif. On peut comprendre le sentiment d’inquiétude de tout un peuple. Ce sentiment est malheureusement renforcé par la réalité politique de notre région depuis la création de l’Etat d’Israël par les Nations Unies, en 1947 et la proclamation de cet Etat en 1948. L’Etat d’Israël n’a jamais été unanimement accepté par les pays arabes. Hormis, l’Egypte, la Jordanie et un certain nombre d’autres pays dans la périphérie du Maghreb ou le Golfe. Il n’y a pas encore ce sentiment de confiance qui reste nécessaire pour pouvoir dialoguer ouvertement avec nos voisins. La volonté de paix a existé depuis le premier jour de la création de l’Etat et à mon avis, il ne s’est pas affaibli, jusqu’à aujourd’hui. Mais s’imaginer comme certains pays arabes l’ont fait  ou le pensent que «  c’est dans la faiblesse d’Israël » ou en l’affaiblissant, que l’on parviendra à la paix ; à mon avis cela est faux. L’exemple de l’Egypte est probant, ce n’est pas après la guerre des six jours que l’on a pu dialoguer, mais plus tard quand l’Egypte s’est sentie en confiance.

4) Les paroles des politiques ne sont pas toujours en accord avec leurs actes (et pas seulement en Israël) : Comment se fait il que l’on assiste à un renforcement de l’occupation militaire alors que le Président Olmert avait promis une démilitarisation de la zone ?

Olmert a été élu sur un programme, qui comportait l’option de l’évacuation d’une certaine partie du territoire de Cisjordanie. Cette idée est venue à la suite du retrait israélien de la Bande de Gaza. Malheureusement ce retrait plutôt que de servir d’expérience positive, de bon exemple pour le futur, a tourné au vinaigre. Au lieu de devenir une opportunité pour les palestiniens, une sorte d’expérience de laboratoire, rien n’est sorti de bon. La misère a continué, l’aide internationale massive qui devait continuer, s’est arrêtée à cause de l’élection au gouvernement, du Hamas. Au lieu de reconstruire des logements pour les réfugiés sur les territoires même des implantations juives qui ont été évacuées, ces terrains sont devenus des terrains de lancement de roquettes. Il n’y a pas un jour depuis le retrait, qui ne soit passé sans qu’il y ait eu des lancements de roquettes sur les civils israéliens des localités autour de la Bande de Gaza. Dans notre esprit, cette expérience n’est pas positive et l’on ne peut transporter ces risques en Cisjordanie. La menace pèserait trop lourdement. La démarche de bonne volonté d’Olmert a pu être remplacée par une démarche plus prudente. Je n’exclus pas la possibilité que cela puisse se renouveler dans d’autres conditions.Mais actuellement, les risques sont trop grands.
Il ne faut pas tout arrêter loin de là, mais il faut chercher avec les palestiniens d’autres moyens, que le retrait militaire.

5)Le Président Mahmoud Abbas a, dans un discours à l'occasion du 40e anniversaire de l'occupation par Israël de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza,  indiqué que" tout peuple qui ne peut pas orienter sa cause nationale la perd." Pensez vous que l’Autorité palestinienne comme le souligne son leader, est dans la bonne direction vers l'établissement d’un Etat indépendant ?

Je crois que Mahmoud Abbas, est un leader palestinien de grand courage et de grande conviction, il a opéré ce grand changement, du combat armé vers la négociation. Et nous avons beaucoup d’estime et de respect à cet égard. Il faut, si l’on veut garder de l’espoir  et avoir de véritables perspectives au Proche Orient, croire  au simple principe de deux Etats pour deux peuples. Mahmoud Abbas croit à ce principe, j’espère qu’il aura les moyens d’aller au bout de ses convictions. Il est considéré par les israéliens comme un partenaire crédible et positif. J’espère que dans les conditions qui sont en train de se mettre en place en Cisjordanie, on pourra renouer rapidement les liens du dialogue politique.

Et si la création d’un état palestinien est moralement légitime, comment justifier l’arrestation des notables du gouvernement palestinien ?

Il faut cela soit définitivement claire : c’est la conviction de la majorité des israéliens et du gouvernement israélien que la création d’un Etat palestinien démocratique, indépendant et vivant en paix à nos côtés. C’est un objectif à atteindre. Les notables qui ont été arrêtés sont tous membres du Hamas. Le Hamas n’est pas un interlocuteur pour Israël, car le Hamas n’accepte pas le concept de deux Etats pour deux peuples. Le Hamas cherche la disparition d’Israël. Il est peut être représentant légitime d’une majorité des palestiniens, il reste qu’il ne peut être pour nous, un interlocuteur valable. C’est une différence monumentale, qui s’est manifestée de la manière la plus tragique et sanglante ces dernières semaines. Les guerres fratricides entres les palestiniens a amené une certaine coupure entre Gaza et la Cisjordanie.

Vous dites que pour faire la paix, il faut un véritable partenaire ? L’autorité Palestinienne  aura t-elle cette légitimité un jour à vos yeux ?

La question est de savoir, de quelle autorité palestinienne nous devons parler. Pour Israël et la Communauté internationale, il est clair que le gouvernement sous tutelle de Mahmoud Abbas est un gouvernement légitime. Notamment parce qu’il reconnaît les trois conditions du Quartet international : la reconnaissance d’Israël, tous les accords à signer entre israéliens et palestiniens et la fin de la violence. Le Hamas s’est toujours refusé à le faire. Actuellement le nouveau gouvernement palestinien l’a fait tout de suite, car c’est la base même de sa légitimité. 

6)Le porte parole du Ministère français des Affaires Etrangères (le Quai d'Orsay) Jean-Baptiste Matea a indiqué que l'établissement d'un Etat palestinien était l’ unique solution qui pourrait régler les conflits et instaurer une paix globale et durable dans la région, qu’en pense votre gouvernement a l’heure actuelle ? Quand pensez vous qu’israéliens et palestiniens pourront se conformer aux  éléments fondamentaux sur les quels le processus de paix se base ?

Il faut créer les conditions nécessaires pour la cohabitation : le respect mutuel et un accord négocié sur la base d’un compromis. Il faut créer cet Etat palestinien. Quand ?je me garde de faire des prévisions ou des prophéties. Par Contre Golda Meir avait l’habitude de dire « … si vous ne croyez pas au miracle en Israël, vous n’êtes pas un réaliste » !
Et donc, il faut y croire. Je sais que cela va finir par arriver, nous aurons un Accord et dans ce cadre, naîtra un Etat palestinien qui cohabitera paisiblement aux côtés de son voisin. Nous avons tant de choses à nous offrir mutuellement pour nous développer et développer nos sociétés. Mais il faut comprendre la complexité des choses, avancer avec prudence et conviction et avec un véritable espoir et une vision d’avenir.

7) Le Président Sarkozy vient d’affirmer « son soutien plein et entier, sans ambiguïté" au président Abbas ; il a par ailleurs souhaité sa réussite, en précisant « vous êtes la garantie de la paix ». Est-ce que cette reconnaissance peut influencer la politique d’Israël et, donnant une légitimité encore plus forte au gouvernement palestinien, faire progresser les négociations vers la paix.

Je pense que le succès de Mahmoud Abbas face au Hamas est une bonne chose. Flirter avec l’extrémisme ne mène à rien. Je crois qu’il faut qu’Israël soutienne Mahmoud Abbas dans ces efforts, mais sans le décrédibiliser. Israël se sent dans l’obligation d’aider un gouvernement légitime et acceptable comme Mahmoud Abbas. Et déjà une semaine après sa nomination, ce gouvernement a reçu la première tranche des fonds gelés en Israël, 115 mios de $US et l’ensemble de cet argent qui est du aux palestiniens environs 600 mios de $US, vont être transférés d’ici quelques mois.

8) Ehud Olmert s’est dit certain que les relations d’Israël avec la France, “l’un des pays les plus importants et influents en Europe et dans le monde, se renforceraient pendant le mandat de Nicolas Sarkozy à la présidence” pourquoi ?

Nicolas Sarkozy est un ami de la paix au Proche Orient. Il n’est pas question pour lui de « sacrifier » les relations du monde arabe en faveur d’Israël. Il faut voir les choses dans une optique d’équilibre. Les relations entre la France et Israël sont dans une phase ascendante notamment dans le domaine bilatéral. Les contacts entre ces deux pays sont très intenses, dans le domaine culturel, commercial et scientifique. Ce sont les contacts entre les sociétés civiles qui tissent les relations entre les pays et non le politique.

 Votre Ministre des Affaires Etrangéres fait une visite de deux jours en France, pour rencontrer le Président Sarkozy et son homologue Bernard Kouchner, quels seront les sujets débattus ?

(Sourires) je peux vous assurer qu’ils vont en aucun cas  parler du réchauffement planétaire !
Les sujets seront certainement ceux au cœur des problèmes du Proche Orient. Les relations internationales en général. L’importance de cette visite vient du fait que c’est la première du genre depuis la nouvelle gouvernance française. Il y a tout un ballet diplomatique qui se déroule à Paris, il y avait eu le président Mahmoud Abbas, le Roi Abdallah de Jordanie. Tous les grands leaders vont  venir en France. Pour les français, ce sera le premier tour de table pour écouter tout le monde. Et ensuite, la France va sans doute réfléchir sur les positions et les initiatives à entreprendre. Notre MAE est très europhile, et elle aime la France. Elle connaît le Président Sarkozy qu’elle avait rencontré en tant que Ministre de l’Intérieur.

9)      Nicolas Sarkozy -qui ne cache pas son souci de ranimer l’amitié avec les États-Unis – a concédé à Jacques Chirac la justesse de sa position d’il y a quatre ans contre le déclenchement de la guerre en Irak, qu’en pensez vous ? Est-ce un moyen pour la France de garder son influence internationale ? La France ou l’Union Européenne peuvent elles être un partenaire décisif au processus de paix ?

Un dialogue rapproché entre l’Europe en général et la France en particulier avec les Etats-Unis, serait bénéfique pour le Proche Orient. Les choses passent mieux quand le dialogue transatlantique passe bien. Tout le monde devrait se féliciter de cette reprise pour un dialogue plus confortable. L’élimination d’un certain réflexe américanophobe n’est pas une mauvaise chose. La France a un rôle important sur l’échiquier international, même si à l’heure actuelle «  la politique arabe » de la France est en train de se transformer en « politique proche orientale ». Et c’est plus judicieux pour tous les partis.

10) Vous vivez en France depuis quelque temps ; le Premier ministre israélien a appelé les juifs de France à immigrer, sur le motif d’antisémitisme expansionniste, qu’en pensez vous ? Ressentez vous les mêmes choses ?

Il y a eu une période de grande inquiétude en France pour la communauté juive et cela s’est répercuté en Israël qui reste très solidaire avec les juifs dans le monde. Il y avait une grande vague d’antisémitisme, les choses ont changé aujourd’hui. Le gouvernement français s’était mobilisé notamment sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy alors Ministre de l’intérieur. L’antisémitisme n’a aucun droit de cité dans la société française, ni l’islamophobie du reste.
Toute discrimination sur la base de la religion, de l’ethnie, du sexe n’est pas acceptable. Il y a eu des efforts dans les domaines de la législation et de la police et les choses se sont stabilisées.

12) Vous êtes un diplomate donc un homme pour le dialogue et la paix, et qui, par ses fonctions a côtoyé d’autres peuples, d’autres religions, d’autres sociétés. Vous êtes donc bien placé pour comprendre et accepter les différences. En définitive n’est ce pas la notion de respect (qui est une valeur morale) qui doit être rétablie, plutôt que la notion de droit (qui est une valeur « politique »).

Je pourrais reprendre votre question et la présenter comme ma réponse. Je suis tout à fait d’accord, l’ouverture d’esprit, le respect de la diversité, des opinions des autres, sont des valeurs fondamentales pour faire progresser la race humaine. Cela dit, les deux notions ne peuvent pas être contradictoires, on peut à partir de la notion de respect mutuel, trouver et chercher les outils diplomatiques, judiciaires et politiques pour donner un cadre plus tangible à ce respect mutuel. Mais le point de départ, doit absolument être le respect mutuel. Beaucoup de mes interlocuteurs des deux bords, me disaient « les Accords d’Oslo ont été un échec », je ne suis pas d’accord, car la clé des Accords d’Oslo reste la reconnaissance mutuelle entre israéliens et palestiniens. Avec le temps et les crises, cette reconnaissance mutuelle est restée. Même si d’autres éléments des Accords d’Oslo n’ont jamais vu le jour. Ce respect mutuel, restera la base de tout Accord futur.

Par certains de ses actes Israël n’a t- elle pas oublié le respect et bafoué le droit ?

Nous sommes dans un Etat de guerre, c’est une situation qui n’est pas normale et qui ne peut servir de barème pour un avenir. C’est la situation de laquelle nous tentons de sortir.  On ne peut faire un constat à long terme, basé sur une anomalie du présent. J’espère que l’Etat de guerre ne se prolongera pas et que les vraies valeurs auront la chance de s’exprimer. 

Aujourd’hui, que sommes nous en droit de comprendre ? D’attendre ?

Rien que le meilleur. Les peuples du Proche Orient ont mérité leur période de calme et de tranquillité. La paix au Proche Orient sera porteuse d’un potentiel énorme pour se nourrir les uns et les autres. Partager nos ressources humaines et autres. La normalisation avec les Etats arabes ne doit pas être vue comme une sorte de trophée, que l’on accordera à Israël pour bonne conduite. La normalisation est bonne pour tout le monde, elle ouvrira les esprits, les canaux de communication. Elle est génératrice de paix. Car quand on se connaît mieux, on est plus à même de se comprendre et de faire la paix avec les uns et les autres.

Merci Excellence

Crédits:
 
Photo: F.b.g Communication
Article de Presse: Courtesy of Fériel Berraies Guigny pour Saphir News France, Destin de l'Afrique Sénégal, la plateforme des Ongs Françaises pour la Palestine à Paris.

Publié le 3 juillet 2007 avec l'aimable autorisation de Fériel Berraies Guigny



Source : Fériel Berraies Guigny


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