Umm al-Fahem
Mercredi 1er juillet 2009
Umm al-Fahem, ville arabe occupée en 1949 par
les envahisseurs israéliens, située dans la partie appelée
Triangle, en Palestine occupée. Ville qui a fait face à
l’invasion des colons sionistes, il y a quelques mois, dans un
élan généralisé de sa population et des Palestiniens de 48,
refusant de les laisser entrer dans la ville ; ville qui a
affronté la police sioniste venue protéger les colons et qui a
arrêté des dizaines de ses fils.
Aujourd’hui, les bulldozers de l’Etat
criminel sont entrés en action : ils ont démoli un marché de la
ville, s’étendant sur 1800 mètres carrés. Le comité régional de
l’Etat sioniste est intervenu à l’aube avec ses bulldozers pour
commettre cet acte voyou et barbare, quelques heures après la
visite du ministre israélien Herzog.
Cet acte de destruction vient en complément
des ordres de démolition qui touchent la région du Triangle,
région proche de la ligne verte, qui sépare la Cisjordanie de la
partie de la Palestine occupée en 1948-49. En effet, la mosquée
et trois maisons sont menacées de destruction à Taybé, et 70
ordres de destruction immédiate ont été prononcés depuis le
début de l’année, et à Umm al-Fahem, trois magasins sont menacés
par la machine de destruction israélienne, au moment où les
colonies juives sont en train de s’agrandir et de pousser dans
cette région.
Dès que la population a été au courant de la
nouvelle, elle a accouru sur les lieux visés par la destruction,
mais les forces sionistes avaient encerclé les lieux, empêchant
quiconque d’intervenir. Le conseil municipal a appelé à une
grève demain, jeudi 2 juillet et envisage la riposte.
Jeunes palestiniens de Shefa ‘Amr :
criminalisés parce qu’ils ont mis fin au massacre
D’autre part, une manifestation des
Palestiniens de 48 a eu lieu à Haïfa, ce mercredi 1er
juillet, pour protester contre l’intention de la cour
israélienne de juger les
douze jeunes Palestiniens de Shefa Amr, accusés d’avoir
tué le terroriste Zadeh qui a commis un massacre au mois d’août
2005, tirant sur les occupants d’un bus et les passants. Quatre
Palestiniens avaient été assassinés de sang-froid et des
dizaines avaient été blessés avant que la population ne mette
fin à ce massacre, commis lors du retrait sioniste de la bande
de Gaza.
Aujourd’hui, l’Etat sioniste veut juger les
jeunes qui ont mis fin au massacre. Mais les Palestiniens de 48,
unis autour de leur direction politique, refuse de le laisser
faire. Le député Jamal Zahalka a d’ailleurs proclamé : ce ne
sont pas les douze jeunes qui sont accusés de s’être défendus,
mais tous les Palestiniens de 48.