Chronique
Y a-t-il un
psychiatre dans le coin ?
Chérif Abdedaïm

© Chérif
Abdedaïm
Lundi 24 juin 2013
Décidément, Bibi le Forcené n’est
jamais satisfait. Après le départ d’Ahmadinedjad,
le fou de Tel Aviv persiste dans ses
délires chroniques et la pathologie
ne fait qu’empirer.
Récemment, dans une interview
accordée au Washington Post, il a
déclaré que les résultats des
élections présidentielles en Iran ne
conduiront pas à des changements
dans sa politique dans le domaine
nucléaire. « L'Iran cherche à
n’obtenir ni une, ni deux, mais 200
bombes. Ils sont en train de créer
des missiles balistiques
intercontinentaux, et en parallèle
développent leur programme d'armes
nucléaires. Les missiles
intercontinentaux ne sont pas
destinés pour nous, mais pour vous
(les Etats-Unis),..»,a-t-il déclaré.
Cela dit, l’homme semble submergé
par une angoisse évolutive qui s’est
transformée en terreur pour aboutir
à cette panique permanente que l’on
décèle à travers ses sorties
médiatiques. Il voit, entend et sent
des dangers, des ennemis qui le
cernent: il est traqué, il ne peut
échapper à un monde qu'il ne
comprend plus. Yeux grands ouverts,
l’homme présente le regard d’un «
animal traqué ». Il hallucine déjà
en voyant deux cents ogives
nucléaires iraniennes tomber sur Tel Aviv. Avec son arrogance habituelle,
son ergoterie revendicatrice, son
comportement puéril, sa vulgarité
exceptionnelle, la grande
versatilité de ses attitudes, il
cherche à embraser le monde oubliant
que dans un tel cas qu’il serait le
premier à se faire exploser. Avec
ses humeurs variant d’une semaine à
l'autre, ou d'un jour à l'autre, ou
même d'une heure à l'autre, il
serait capable de rire dans les
situations tragiques (cadavres
déchiquetés des enfants
palestiniens) ou pleurer quand on
plaisante. De même qu’il ne serait
pas étonnant qu’il se suicide un
jour à force d’être déprimé et
abattu. D’un autre côté, on
remarquera que ses pensées ne
parviennent pas à s'enchaîner
logiquement et que son raisonnement
tend vers la confusion et
l’incompréhensibilité, ce qui
expliquerait, d’ailleurs, ses
déraillements permanents. Outre
cela, notons également ses idées
fixes, ses convictions fausses, tout
à fait aberrantes ou absurdes,
auxquelles il s'accroche avec un
entêtement inébranlable, même face à
l'évidence, résistant à toute
argumentation rationnelle (type de
raisonnement parfois qualifié d' «
autiste »). Dans cette
symptomatologie, on relèvera
notamment qu’il semble persuadé
qu'on le persécute, qu'on l'épie,
qu'il est suivi, qu'on l'espionne,
qu'il est la victime ou l'objet d'un
complot (paranoïa). Il ne serait pas
donc étonnant qu’il puisse voir des
monstres grimaçants et menaçants; ou
percevoir des insectes qui lui
courent derrière. Reste enfin à
savoir si dans une telle situation,
il ne négligerait pas son hygiène
corporelle. Cela dit, les
psychiatres israéliens doivent se
pencher sérieusement sur son cas,
car, il risque de faire exploser les
deux cents ogives nucléaires
israéliennes en les prenant pour des
ogives iraniennes.
Article publié sur
la
Nouvelle République
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