Chronique
Attention images
violentes !
Chérif Abdedaïm

© Chérif
Abdedaïm
Samedi 15 septembre
2012
Curieuse coïncidence ! Chaque 11
septembre est fêté dans la haine. Chaque
11 septembre on nous fournit le
feuilleton suivant. Un feuilleton plein
de subterfuges, justifiant toutes
mesures coercitives au nom de la lutte
antiterroriste. En clair, c’est dans la
continuité du Patriot Act que l’on
pourrait placer cette trame romanesque
du « 11 septembre ».
Pendant qu’on y est, pourquoi pas un
film épisodique sur cette événement au
lieu de s e ridiculiser sur la scène
cinématographique en s’offrant en
spectacle alors qu’on croit fournir du
spectacle ?
Le
récent film portant atteinte à notre
Prophète (QLSSSL) produit par un certain Bacile à hauteur de cinq millions de
dollars fournis par une centaine de
donateurs juifs, n’a été en fait qu’un
torchon cinématographique qui n’a rien
d’original. Ce dernier respirant la
haine antimusulmane à tout bout de champ
avait signé et persisté notamment son
œuvre en rajoutant dans une déclaration
au journal Wall Street Journal : « l’Islam est un cancer ».
Cette sortie en fanfare funèbre de ce Bacile tuberculeux n’est pas à dissocier
du coup de transe du fameux extrémiste
américain Terry Jones, vient nous rappeler que ce
faux dévot avait été à l’origine de la
menace de brûler le Saint Coran à
l’occasion du 11 septembre 2011.
Provocation qui n’a pas été sans
conséquences dans la mesure où elle a
attisé la colère du monde musulman. Ce
qui s’est traduit également par cette
violence en chaine vis-à-vis des
ambassades américaines.
Cela dit, qui a vraiment intérêt à
déclencher de nouvelles croisades ? Pour
cela faudrait-il peut-être revisiter ce
fameux 11 septembre et toutesles
exactions « vindicatives » américaines
qui s’en sont suivies à l’égard des pays
musulmans : Afghanistan, Irak.
En d’autres termes, la mort des
diplomates américains en Libye vient de
fournir une justification à Obama pour
lâcher son équipe de Marines spécialisés
dans la lutte anti-terroriste en Libye.
Dans pareille situation, Obama aurait dû
en premier lieu évoquer une enquête afin
de faire la lumière sur cette affaire,
non ?
Pour l’instant, contentons nous de
constater le deuil de la fameuse presse,
qui s’est longtemps délectée avec la
diffusion des images du lynchage de
Kadhafi. Cette dernière, faisant preuve
d’une complaisance malsaine, n’avait
cessé à l’époque de montrer en boucle le
cadavre ensanglanté du Guide Libyen.
Face à la danse macabre des islamistes
libyens avec le corps de l’ambassadeur
américain Christopher Stevens. C’est
l’omerta totale. Et la raison ? Images
violentes !
Chérif Abdedaïm,
La Nouvelle République du
15
septembre 2012
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