Chronique
C'était un 11
septembre...(I)
Chérif Abdedaïm

© Chérif
Abdedaïm
Lundi 9 septembre 2013
Sous couvert d’une pseudo
décision démocratique, en consultant les
sionistes du Congrès américain, Obama
semble en passe de décrocher sa guerre.
Et pourquoi pas un 11 septembre cher aux
américains? Premier pas, La commission
des Affaires étrangères du Sénat
américain a approuvé mercredi un projet
de frappes militaires contre la Syrie,
ouvrant la voie à un débat en plénière
dès lundi prochain au Sénat, indique
l'AFP.
Les sénateurs de la commission ont voté
par 10 voix contre 7 en faveur d'une
intervention « limitée » en Syrie, d'une
durée maximale de 60 jours avec la
possibilité de la prolonger à 90 jours,
sans déploiement de troupes au sol. Un
groupe de démocrates et républicains se
sont opposés à la mesure. Ainsi, Obama
se trahit en jouant au démocrate alors
que ses concitoyens subissent les pires
sévices d’une dictature déguisée sous
forme d’un Patriot Act. Aussi, l’enfant
prodige des sionistes se trahit
notamment puisque se guerre contre la
Syrie était déjà préméditée depuis belle
lurette. En août dernier, dans sa
téléconférence annuelle avec près de
1000 rabbins, il a déclaré que la
conclusion de la crise syrienne montrera
qu’on peut compter sur lui. Un propos
que le « premier président juif des
Etats-Unis » a tenu en réponse à une
question qui liait Syrie et Iran. Cela
dit, la connivence sionisto-américaine
est déjà connue, sauf cas de cécité.
D’ailleurs, ces deux pays voyous ont
déjà commencé leur provocation par le
lancement de deux missiles balistiques
ont été tirés en Méditerranée en
direction de la Syrie et se sont abîmés
en mer, le 3 septembre. L’information a
d’abord été révélée par le ministère
russe de la Défense sans indiquer
l’origine des tirs. Puis, après une
vingtaine de minutes d’affolement
général, Israël et les États-Unis ont
reconnu en être les auteurs. Selon
l’état-major syrien, cette man?uvre
avait pour but de tester les fréquences
radars utilisées par la défense
anti-aérienne de la Syrie. Cette
opération confirme le rôle d’Israël dans
le dispositif d’attaque états-unien de
la Syrie. Pour ce qui est des européens
« démocrates », « humanistes », une
source diplomatique à Bruxelles a
annoncé que, en plus de la France, six
États de l’Union européenne soutiennent
une intervention militaire en Syrie sans
mandat du Conseil de sécurité de l’ONU.
« Parmi les pays de l’Union européenne,
le Danemark, la Croatie, la Roumanie, la
Grèce, la Lettonie et Chypre sont
formellement en faveur d’une opération
militaire en Syrie sans mandat du
Conseil de sécurité de l’ONU », ajoute
la source. La position commune de
l’Union européenne en ce qui concerne
une éventuelle intervention militaire en
Syrie sera adoptée par les ministres des
Affaires étrangères des 28 qui se
rencontreront officieusement les 6 et 7
septembre à Vilnius. (A suivre)
Article publié sur
la
Nouvelle République
Reçu de l'auteur
pour publication
Le sommaire de Chérif Abdedaïm
Les dernières mises à jour

|