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« La paix à l'israélienne »
Chérif Abdedaïm


© Chérif Abdedaïm

Samedi 5 octobre 2013

Dans l’esprit sioniste, la paix signifie capitulation sans condition.  C’est ce que tentent encore d’arracher les responsables de ce régime aux Palestiniens, en particulier,  aux arabes et aux musulmans, en général.

Après sa dernière leçon de physique nucléaire au sein même de l’ONU l’année dernière, Netanyahu  avait demandé récemment aux membres de cette même assemblée le démantèlement de l’arsenal nucléaire iranien.

Attitude maniaco-dépressive qui, malheureusement, perturbe le premier ministre israélien. Et pourtant, si ce dernier faisait preuve de réalisme, il verrait que son régime possède près de deux à trois cents ogives nucléaires, de quoi provoquer l’apocalypse, alors que l’Iran, vient à peine de réceptionner une centrale à usage civile. Aussi, toute honte-bue, comment pourrait-il  parler de paix, de menace iranienne et tutti quanti, après les témoignages médicaux indiquant qu’à Ghaza et au Liban, les forces israéliennes avaient  utilisé des armes de conception nouvelle  qui  « laissent le corps intact à l’extérieur mais, en y pénétrant, dévitalisent les tissus, carbonisent le foie et les os, et coagulent le sang » ?

Dans ce contexte, souligne  dans un récent article le journaliste italien Manlio Dinucci :« Les inspecteurs de l’ONU, qui contrôlent les armes chimiques de la Syrie, auraient beaucoup plus à faire s’ils étaient envoyés contrôler des armes nucléaires, biologiques et chimiques (NBC) d’Israël. Mais selon les règles du « droit international », ils ne peuvent pas le faire. Israël n’a pas signé le Traité de non-prolifération nucléaire, ni la Convention qui interdit les armes biologiques, et a signé mais non ratifié celle qui interdit les armes chimiques. »

Autant en emporte les armes de destruction massives. Démanteler l’arsenal chimique syrien, démanteler  l’arsenal iranien et quoi encore ? A ce moment, le régime sioniste sera-t-il prêt à faire la paix avec les arabes et les musulmans ? Que nenni !

La philosophie sioniste n’a jamais était pacifique. Dès sa naissance, elle a déjà dégagé ses lignes de conduite. Pour cela nous renvoyons le lecteur aux écrits de Théodore Herzl  et son livre « l’Etat juif ».

Parler de paix aujourd’hui, faudrait-il peut-être le demander aux Palestiniens qui sont mieux placés que quiconque.

Mais la paix à l’israélienne, on la voit chaque jour qui passe avec des prises de positions élogieuses  vis-à-vis de leurs vassaux,  et critiques  vis-à-vis des résistants.

Faites ce qu’on vous dicte et vous serez « l’ami »  d’Israël. Nous ne  nous sommes pas trompés lorsque nous écrivions dans une précédente chronique- suite aux propos d’Al Sissi qui disait que « la chute des Frères musulmans est dans l’intérêt d’Israël »- que ce dernier est un futur vassal israélien.

D’ailleurs, comme on le constate, la  chaîne 10 vient de saluer le rôle de l’armée égyptienne qui « mène des opérations contre des organisations extrémistes opérant dans le Sinaï, qui constituent une menace pour la sécurité nationale égyptienne. ». La bonne blague : ces « terroristes » qui commettent des attentats au Sinaï sont des activistes du Hamas selon la chaîne israélienne.

Sitôt dit sitôt fait, Al Sissi n’a pas attendu longtemps pour lâcher son armée sur les Palestiniens. Des sources de sécurité palestiniennes et égyptiennes bien informées ont averti que les arrestations récemment effectuées par les services de sécurité égyptiens contre les jeunes hommes détenteurs des deux nationalités (Palestinienne et égyptienne) au Sinaï font partie d'un plan visant à approfondir les divergences entre les deux, et renforcer le sévère blocus israélien imposé sur la Bande de Ghaza, sous prétexte de l'intervention du Hamas dans les affaires égyptiennes internes.

Ces sources ont déclaré qu'il y a parmi les personnes arrêtées des jeunes hommes palestiniens de la ville palestinienne de Rafah et la ville égyptienne de Rafah, en plus de deux de la Bande de Ghaza, où la sécurité égyptienne leur a fait porter les vêtements des Brigades d'Al-Qassam et les a forcés à porter des bombes et des armes, en leur promettant de les libérer en échange d'aveux qu'ils appartiennent à Al-Qassam et qu'ils ont été envoyés pour mener des opérations de sabotage au Sinaï.

Ces sources ont souligné que les familles de ces captifs ont décidé de parler aux médias dans une conférence de presse pour dévoiler la vérité des provocations imposées sur leurs fils par certains des services de sécurité en Egypte.

Des leaders au Hamas ont déjà confirmé que leur mouvement n'intervient pas dans les affaires internes égyptiennes et qu'ils subissent une campagne de défiguration délibérée via des informations mensongères. Et ce, avec une propagande de certains médias égyptiens contre le Hamas et la Bande de Ghaza, et les Palestiniens en général. Certains d'entre eux ont appelé à arrêter les Palestiniens qui se trouvent en Egypte et de frapper Ghaza avec les missiles de l'armée égyptienne.

Voilà, donc qui sert la « paix à l’israélienne ». Pour rappel, en août dernier,  « l'Agence juive, l'ONG juive la plus puissante au monde dont l'objectif premier est de coloniser la Palestine avec des juifs étrangers - est sur le point de lancer une campagne extravagante pour commercialiser Israël aux Américains. Selon The Times of Israel, la campagne va se centrer sur quatre domaines : l'enseignement sur Israël dans les institutions juives, l'implication pro-Israël sur les campus dans le monde entier, des voyages d'études en Israël et des incitations à l'émigration juive en Israël.

La campagne devrait coûter 300 millions de $US, dont un tiers viendra du gouvernement israélien - et selon toute vraisemblance, des contribuables américains déjà très sollicités - et le reste de donateurs juifs. », rapporte le site ISM.

Cependant, comme le dit un article du site +972, bien que ce soit la « campagne la plus exorbitante pro-Israël jamais vue ».

« Pour ou contre nous », avait George Bush. La « paix à l’israélienne », c’est ce que  certains pays arabes semblent rechercher. Sales traîtres !

Article publié sur la Nouvelle République
Reçu de l'auteur pour publication

 

 

   

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