Chronique
Ronde autistico-politique
Chérif Abdedaïm

Chérif
Abdedaïm
Lundi 2 avril 2012
C’est ce qu’indique
le panneau politique actuel
en France à la fin de la mandature
Sarkozy.
Partisan invétéré
de la cause sioniste, l’homme ne
s’embarrasse d’aucun scrupule pour
exhiber ses fantaisies. Une extravagante
extraversion où les transes
autistiques priment sur le débat
politique. Un nouveau pion sioniste à
l’image des « amis » d’Israël qui l’ont
précédé dans ce registre. «
La France » est une expression
géographique, disait Isaac Blümchen
dans son livre. « A nous la
France » (édité en 1913, Cracovie,
Editions Isidor-Nathan Goldlust). « Le
nom de France désigne le territoire
compris entre la Manche et les Vosges,
entre le golfe de Gascogne et les Alpes.
Les hommes qui sont maîtres de cette
région s'appellent les Français.
Maintenant, c'est nous, Juifs, qui
régnons et commandons en France, où les
indigènes nous obéissent, nous servent,
nous enrichissent. Donc, c'est nous les
Français. Un peuple remplace un autre
peuple ; une race remplace une race.
Avec de nouveaux Français, la France
continue. » Quoi de plus explicite que
cette révélation qui ferait sans doute
enrager de colère les « lépennistes »?
Mais Blümchen enfonce encore le clou
sans scrupule en annonçant déjà en 1913
que les dés sont jetés. « Nous sommes
une grande nation de douze millions
d'hommes : l'une des plus riches, et,
malgré notre dispersion, la plus
homogène, la plus solidaire, la plus
fortement organisée de la terre. Plus de
cinq millions des nôtres campent en
Russie, dont deux millions en Pologne
russe ; plus de deux millions en
Autriche-Hongrie, sept cent mille en
Allemagne, trois cent mille en Turquie,
trois cent mille en Roumanie, deux cent
cinquante mille en Angleterre. Il n'y a
que soixante mille Hébreux à Jérusalem ;
il y en a cent cinquante mille à
Londres, et douze cent mille à New-York.
Mais notre pays d'élection est la
France, parce que le climat y est sain,
la terre y est riche, l'or y abonde, et
les indigènes s'offrent d'eux-mêmes à
tous les conquérants. Privés de patrie,
nous devons nous installer dans la
patrie des autres. En cherchant la ligne
de moindre résistance, c'est dans
l'organisme français que nous avons
pénétré le plus aisément et que nous
nous sommes implantés le plus fortement.
Avant l'affaire Dreyfus, nous comptions
en France cent mille des nôtres ; depuis
le commencement du XXe siècle, par les
soins du Consistoire et de l'Alliance,
avec le concours des ministères
successifs que nous avons tenus en
laisse et des hommes à nous que nous
avons postés dans l'administration, nos
frères ont été appelés, amenés, casés,
pourvus du nécessaire et du superflu en
cette terre de Chanaan, par vingt et
trente mille chaque année. Le président
Loubet et le président Fallières vivront
dans la mémoire d'Israël. »
Cela dit, c’est dans cette optique qu’il
faudrait comprendre le jeu sarkozyen en
dépit de toute la transe
politique du bonhomme à l’approche des
futures élections présidentielles.
Alors, sur quel
étalon faudrait-il miser ? Après une
première tentative qui a provoque un
débat stérile sur le Hallal, une seconde
étape a vu le jour avec l’affaire Merrah
qui a ouvert le champ des extravagante
supputations. Mais voilà, dans ce
brouhahaha médiatique, une importante
décision sarkosienne risque de passer
sous silence. Sarko veut
réviser, voire même falsifier
l’histoire de la guerre
d’Algérie. Le bonhomme veut rayer les
accords d’Evian de l’histoire de
France. Ainsi, à l’occasion du 50ème
anniversaire des Accords d’Evian, il a
misé sur la carte des harkis en vue des
futures élections, et ce, en décidant de
ne pas commémorer ces Accords.
Comme nous l’avons
mentionné au début de notre chronique,
ces hauts responsables tenus « en laisse
», selon Blümchen, exception faite du
Général De Gaulle, ont tous soutenus la
colonisation de la Palestine. Quant au
Général De Gaulle qui a été le seul
président français qui n’a pas plié
devant les sionistes, il a été récemment
accusé de crime contre l’humanité commis
contre les Harkis et les pieds Noirs
(dans un article de Bernard Coll de
l’association « Jeune Pied Noir » publié
le 19/03/2012 intitulé « 50 ans après
les Accords d’Evian : un silence d’état
pour masquer un crime d’état.»
Ainsi, à l’occasion
de ce 50e anniversaire des Accords
d’Evian, l’Association Jeune Pied Noir
avait organisé le 17 mars à Paris un
colloque de synthèse intitulé : « Les
Accords d'Evian: crime d'Etat et/ou
crime contre l'Humanité ? ».
Question pour
question, quel est l’objectif de cette
association qui cherche à faire passer
les colons français dont certains
étaient affiliés au groupe terroriste de
l’OAS, pour des victimes ?
Si certains auteurs
révisionnistes, aussi juifs
fussent-ils, à l’image de Robert
Faurisson, et tant d’autres, ont été
condamnés par la loi Gayssot, pourquoi
Sarkoszy se prête-t-il à ce jeu mené par
la LICRA, officine juive sioniste
d’«apparence humanitaire », faisant
partie du CRIF? N’est-ce pas là une
démarche révisionniste consistant à
dénier les droits de tous ces algériens
victimes du colonialisme et des
attentats meurtriers de l’OAS, appuyée
par des groupes terroristes sionistes de
l’Irgoun ?
En appliquant la
formule Gayssot, Sarkozy devrait-être
également condamné pour cette attitude
révisionniste. Le bonhomme ne cesse de
se prendre à son propre piège comme
l’avait récemment écrit dans un article
Me Gilles Devers : « Oh purée, ça serait
trop rigolo. Sarko le premier à aller en
taule grâce à sa loi… parce qu’il est
accro au site de la liberticide UMP ! »
Pourquoi vouloir
traiter De Gaulle de criminel de guerre
pour crimes commis contre les harkis et
les pieds Noirs ? N’oublions pas que
parmi ces Pieds Noirs, il y avait
beaucoup de juifs et que De
Gaulle a mis fin au
transfert de savoir nucléaire français
qui a permis à Israël de fabriquer ses
armes nucléaires, et, surtout, il a osé
critiquer publiquement Israël : «peuple
arrogant et dominateur », après la
guerre de 1967.
Sarkozy le «
démocrate » et le chantre des « droits
de l’homme » oserait-il en faire de même
ne serait-ce que par honnêteté ? Je rêve
! Aucun examen de conscience sur les
crimes commis à l’encontre du peuple
algérien. Au contraire, ce colonialisme
avait « ses bienfaits »
selon ces « tenus en laisse » (dixit
Blümchen), qui ont osé voter cette loi.
Dans la République
Sarkozy, toutes les folies sont permises
du moment qu’on soutient la barbarie et
qu’on n’hésite pas à « faire les
poches des riches » dit-on.
Avec Sarko-casse,
cocasse, ça passe ou ça
casse, du moment qu’il est soutenu « en
laisse » par le CRIF et consorts. «
Jamais, sous la Vème République, un
Président n’aura connu d’emblée une
telle érosion de sa cote de popularité,
qui reste à un niveau très faible à
l’issue de son mandat. En cause,
essentiellement son style, ses mauvaises
manières, sa morgue, son cynisme »
écrivait récemment René Hamm qui, dans
un article intitulé « Commentaires
autour de « Sarkozy, bilan de la casse
», Fondation Copernic », reprend
quelques passages d’un opuscule
écrit par près de 64 auteurs
listant l’ampleur des « dégâts sous
forme d’un abécédaire de cent vingt-huit
entrées (...) Quelques chiffres
illustrent la distorsion entre les pieux
discours sur la nécessité de la rigueur
pour les classes populaire et moyenne et
les cadeaux consentis par le chef de
l’État à sa clientèle. »
« Un président aux
abois » titre également Alexandre
Artamonov dans un article
où il souligne que «
L’esclandre a de nouveau éclaté dans
l’Hexagone » avec notamment une enquête
menée par Fabrice Lhomme et Gérard Davet,
deux journalistes du quotidien Le Monde.
Pour rappel ces derniers ont déjà publié
un ouvrage en septembre dernier sous le
titre : « Sarko m’a tué, témoins à
charge… »
Enfin pour
conclure, nous reprenons quelques traits
de caractère cités par Fabrice Lhomme
dans une interview accordée à la Voix de
la Russie : « Nous, notre analyse avec
Gérard Davet qui a écrit le livre avec
moi sur le caractère de Nicolas Sarkozy,
c’est d’abord quelqu’un qui est
extrêmement rancunier (...) Il a
tendance à vouloir se venger ce qui, à
mon avis, est un problème quand on est
le chef de l’Etat. Par ailleurs, c’est
quelqu’un aussi qui a du mal à supporter
non pas la critique mais simplement le
fait qu’on puisse à un moment ou un
autre se mettre en travers de sa route
même involontairement. Et nous ce qu’on
a expliqué dans notre livre, c’est qu'il
essaie de détruire les gens qui à un
moment ou à un autre l’ont gêné. Et là
encore je pense que quand on est le chef
de l’Etat, on doit prendre de la hauteur
et être plus tolérant ! Je pense
qu’effectivement beaucoup dans son
caractère et de ce qu’il fait, explique,
sans doute pourquoi beaucoup de Français
se détachent de lui parce qu’ils ont le
sentiment qu’il n’a pas été à la hauteur
qu’exige la Présidence de la République.
»
Voilà une
déclaration on ne peut plus clair sur un
président qui au lieu de jouer le rôle
d’un chef d’Etat responsable, n’a fait
que répéter ses rondes autistiques. Même
la carte des Harkis et celle du CRIF,
avec notamment sa dernière
tentative de falsification de
l’histoire, ne lui seraient d’aucun
secours. Les dès semblent jetés, et
il n’a qu’à chercher déjà un
nouveau métier ou une petite retraite…
au Qatar. Pourquoi pas ?
Chérif Abdedaïm
Publié sur
La Nouvelle République
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