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Opinion

L'entité sioniste va-t-elle vers un isolement
sur la scène internationale ?
Chaoul Arinili

Vendredi 9 novembre 2012

Palestine – CPI

Au-delà des élections, nous pouvons estimer que le gouvernement d’"Israël" à venir a besoin de négocier avec les Palestiniens. On ne parle pas du scénario du début de ces négociations. En revanche, du moins en ce qui concerne "Israël", leur fin dépendra de la perception générale du premier ministre et de sa vision particulière du conflit israélo-palestinien.

Même si la plupart de partis politiques choisissent depuis longtemps la politique de l’autruche, ils s’enfouissent la tête dans le sable et ignorent le conflit, et encore plus à l’approche des élections. Un scénario pessimiste pourrait les pousser à en parler pour plusieurs raisons. Une raison serait une tension qui pourrait monter à cause des tentatives de changement du statu quo, l’état actuel des choses existant depuis des centaines d’années. Une autre raison pourrait être des protestations sociales des Palestiniens de la Cisjordanie. Ces protestations pourraient commencer contre l’autorité de Ramallah, mais pourraient se terminer contre "Israël". Une autre raison pourrait aussi être l’élan de la construction des colonies.

Un scénario non violent aurait peu de chance. Il pourrait commencer après la réélection de Barack Obama. Celui-ci pourrait proposer une nouvelle initiative américaine. Accepter la demande des Palestiniens comme Etat non membre des Nations Unies pourrait donner à Mahmoud Abbas la possibilité de négocier sans les conditions préalables.

Une décennie de négociations nous a appris que toute tentative de trouver des solutions au conflit, en adoptant les versions de deux belligérants, conduira nécessairement à l’échec, à cause de l’abîme béant qui existe entre eux. Et toutes les interprétations juridiques des décisions des Nations Unies, 194 et 242 en tête, sont si contradictoires qu’il est très difficile de les rapprocher.

Personne en "Israël" n’a exigé une présence israélienne dans la bande de Gaza, après l’évacuation. Et du côté palestinien, personne n’a posé la condition due retour de centaines de milliers de réfugiés palestiniens en "Israël". Par contre, la présence israélienne dans les grandes colonies (en Cisjordanie) et dans les quartiers juifs, à l’est de la ville d'Al-Quds, a poussé les deux parties à accepter un échange de terrains

La prise de contrôle de Gaza par le Hamas et la complexité de toute solution exigent des deux parties un temps très long. Elles exigent aussi l’engagement de l’exécution (des accords signés).

Si Benyamin Netanyahu, le premier ministre, était élu pour un nouveau mandat, il y aurait besoin de ces négociations. Toutefois, au cours de son actuel mandat, Netanyahu ne s’est pas montré pragmatique. Il voit blanc ou noir seulement. Il croit qu’il est le seul a détenir la justice et la sagesse.

Dans son dernier discours aux Nations Unies, Netanyahu a divisé le Monde en deux parties : les éclairés et les obscurantistes. Pour lui, les Palestiniens se trouvent dans la deuxième partie. Netanyahu qualifie n’importe qui critiquant "Israël" d’antisémite. Il ne croit pas à un Etat palestinien. Il estime : « Un Etat de l’OLP planté à quinze kilomètres de Tel-Aviv est une menace existentielle pour "Israël" ».

Disons enfin que l’union de Netanyahu avec Avigdor Liberman, qui voit en Abbas un obstacle à la paix, va conduire "Israël" à la case « d’un peuple qui vit tout seul ». Netanyahu a clairement affronté un président américain. Les chefs européens le prennent désormais pour un menteur. En tout cas, lui et Liberman, détesté par la communauté internationale, ne constitueront pas le bon couple pour "Israël".

Article écrit par Chaoul Arinili, paru dans le journal hébreu Haaretz, le 5 novembre 2012, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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