Justice climatique
Financiarisation
de la nature, l'exemple des forêts
Alter Echos
Lundi 4 juin 2012
Pour beaucoup
d’acteurs de la société civile, «
l’économie verte » promue par les
institutions internationales, et qui
sera à l’ordre du jour du prochain
sommet Rio+20, étend les logiques de
financiarisation et de marchandisation à
la nature. Après avoir publié une vidéo
intitulée
Du développement durable à l’économie
verte, quels enjeux ? Quelle alternative
?,
Alter-Echos (www.alter-echos.org)
poursuit son travail d’explicitation en
prenant l’exemple du dispositif REDD
(Réduction des émissions liées à la
déforestation et la dégradation des
forêts).
Développés et mis
en œuvre dans le cadre des négociations
climatiques, les mécanismes de type REDD
sont présentés comme permettant de
lutter efficacement contre la
déforestation tout en finançant les pays
et populations du Sud. Pour Pablo Solon,
interviewé dans la vidéo qui suit, les
dispositifs REDD réduisent la forêt à un
stock de carbone afin de l’insérer dans
les marchés carbone. Spéculation
financière, effet d’aubaine, remise en
cause des droits de populations locales,
perte de souveraineté et absence de
réduction des émissions sont
quelques-unes des conséquences.
Explications :
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