Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour La Voix de la Russie Journaux de Cathy et Marc Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

Centre Palestinien
d'Information :




Invitation à lire :



Réseau Voltaire :



BDS :



Solidarité :



Produits palestiniens :



En direct d'Iran :



Voix de la Russie :



Agence syrienne :



Palestine Solidarité
sur Facebook :






Opinion

La Syrie et «Israël» dans le discours des Arabes sionisants
Akil Cheikh Hussein

Mercredi 29 mai 2013

Rien dans la conscience arabe n'est en général plus proscrit et provocateur de colère, d'exaspération et de mépris que de voir un Arabe trahir sa cause et devenir un serviteur des Israéliens qui ont spolié la Palestine et font subir à son peuple et aux peuples des autres pays arabes toutes ces modalités de meurtre, de dispersion et d'oppression.

C'était le cas pour la majorité écrasante des Palestiniens et des Arabes tout au long de l'époque des luttes qui ont précédé la création de l'entité sioniste, et qui se sont poursuivies ultérieurement pour englober le monde arabo-islamique et beaucoup de pays épris de liberté partout dans le monde.

Cependant, cette image a beaucoup changé au rythme des défaites encaissées par les Etats arabes face à l'armée israélienne. Les pèlerinages qu'effectuent en «Israël» tel ou tel dirigeant arabe, ou leurs apparitions en échangeant les baisers et les toasts avec les responsables israéliens et israéliennes, étaient devenus, aux yeux de beaucoup d'Arabes, des choses habituelles ou mêmes une source de fierté.

On ne s'indigne plus et on ne trouve plus étrange d'entendre un grand ou un petit chef arabe qualifier son homologue israélien de «cher ami». Le simple fait de donner à «Israël» l'attribut d'ennemi est devenu suffisant pour accuser celui qui le fait de fermeture, de pétrification, de glissement dans la haine et de refus de l'autre. Et se défendre face à l'agression israélienne est devenu un acte étourdi, irresponsable et une aventure qui fait courir la Nation à sa perte. Certaines capitales arabes sont devenues des rampes de lancement d'où les responsables israéliens déclarent leurs guerres aux Palestiniens et aux autres Arabes. En somme, on ne considère plus le fait de collaborer avec les Israéliens comme un acte scandaleux ou ignoble qui couvre de honte son auteur ou, du moins affaiblit son argument.

Pour tout cela, et puisque la guerre contre la Syrie est un événement dont l'issue peut déterminer le sort de la région et du monde entier, la multiforme participation israélienne dans cette guerre n'est plus un argument suffisant pour convaincre une partie des ennemis syriens et arabes de la Syrie qu'ils sont dans l'erreur et qu'ils devraient corriger leur erreur.

Mais au-delà de la vérité et de l'erreur, et puisque la plus grande majorité des ennemis syriens et arabes de la Syrie sont pleinement conscients du fait qu'ils servent un projet qui leur permet de tirer un profit du genre que tirent les tueurs à gages, c'est-à-dire les mercenaires qui font de leur existence un produit marchand, leurs esprits et les esprits de ceux qui les manipulent ne restent pas passifs dans la guerre médiatique qui constitue un pilier fondamental dans la guerre contre la Syrie.

Et comme la sincérité, l'honneur, la magnanimité, la grandeur d'âme et la colère face aux atteintes faites à la vérité et au droit, ainsi que toutes les valeurs qui furent et qui sont toujours à l'origine de la présence continue dans le monde des Arabes authentiques sont des non-sens aux yeux de ces mercenaires sans décence, ils n'ont aucun scrupule de mentir ouvertement dans l'espoir de déboussoler ne serait-ce qu'une partie de l'opinion.

A l'instar de celui qui prône que la neige est noire, que la lumière du jour est une sombre obscurité et que l'eau fraiche est d'un goût piquant, ils prétendent que le régime syrien dirigé par le président Assad sert les intérêts des Israéliens.

Avec, à l'appui, des analyses grotesques comme la fermeture du front du Golan en feignant ignorer que les autres fronts en Egypte et en Jordanie sont entrés dans l'ère israélienne par ses larges portes à Camp David, Oslo, Wadi Araba et Sharm et-Cheikh.

Ou ils se réfèrent à des rares déclarations émanant de responsables israéliens qui, pour des raisons de diversion et de tromperie, expriment leur inquiétude quant à la possibilité de voir régner en Syrie un régime qui pourrait détruire «Israël» après l'éventuel renversement du régime actuel.

Et tout particulièrement, ils font semblant d'ignorer des faits comme quoi des armes et des équipements israéliens sont dans les mains des groupes armés qui combattent l'armée syrienne, ou des chambres d'opération sur le sol syrien dirigées par des officiers israéliens, ou encore des agents du Mossad sont derrière un grand nombre d'attentats meurtriers en Syrie. Sans oublier de rappeler les journalistes israéliens reçus avec beaucoup d'égard par ceux qui prétendent être des «révolutionnaires» et qui disent à haute voix qu'ils sont prêts à collaborer avec Sharon et le diable pour en finir avec le régime syrien. Tout comme des représentants des oppositions syriennes qui apparaissent sur les écrans des chaînes israéliennes et qui n'oublient pas de prononcer le mot «Shalom» avant et après chacune de leurs interventions. Rappelons-nous aussi des blessés «révolutionnaires» qui sont accueillis par les hôpitaux israéliens. Et on ne manque pas d'entendre certains opposants dire qu'ils n'ont pas de problèmes avec leurs «cousins» israéliens.

Ceux-ci font semblant d'ignorer que ce qu'on appelle la «révolution syrienne» est couvée par les puissances occidentales qui ont créé «Israël» et qui ont fait de la sauvegarde de sa sécurité et de sa suprématie militaire leur première priorité, ou par des parties régionales, arabes et non-arabes (la Turquie), qui reconnaissent «Israël» et qui établissent avec lui, secrètement ou ouvertement, tout genre de relations et de traités dans les domaines de la sécurité, de l'économie et de la culture...

Et, tout naturellement, ces sionisants font semblant d'ignorer l'intervention israélienne directe par le bombardement aérien des sites syriens en vue de supporter Jabhat al-Nosra et les autres groupes terroristes en action sur le sol syrien...

Source : French.alahednews

 

 

   

Le sommaire d' Akil Cheikh Hussein
Les dernières mises à jour



Source : Alahed
http://french.alahednews.com.lb/...

Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Ziad Medoukh :



Analyses et poèmes...


Silvia Cattori :


Analyses...


René Naba :


Analyses...


Manuel de Diéguez :


Analyses...


Fadwa Nassar :


Analyses et traductions...


Alexandre Latsa :


Un autre regard sur
la Russie ...


Ahmed Halfaoui :


Analyses ...


Chérif Abdedaïm :


Chroniques et entretiens ...
 
Luc Michel :


Analyses ...