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Opinion

Après l'accalmie à Gaza: Poursuite de la Résistance
ou affaissement devant la conspiration ?
Akil Cheikh Hussein

Mercredi 28 novembre 2012

Peu avant l’agression israélienne contre Gaza, des déclarations émises par des responsables israéliens ont signifié qu’il est nécessaire d’envahir de nouveau le district palestinien afin d’en finir avec les «terroristes», selon la désignation de la propagande israélienne, ou les «milices armées» selon une désignation que certains mass médias arabes n’hésitent d’appliquer aux mouvements de résistance y compris la Résistance palestinienne et en premier lieu le Hamas.

Il est clair que dans toutes les guerres menées par les Israéliens contre Gaza, ces derniers tentaient de l’obliger à rejoindre, à l’instar de l’Autorité de Ramallah et des deux régimes égyptien et jordanien, le processus de paix que soutiennent les puissances occidentales et la plupart des autres régimes arabes, processus qui, depuis son lancement en 1977, n’a fait qu’apporter davantage de préjudices à la cause palestinienne et autres causes de libération dans la région.

Avec le début de la guerre, les Israéliens ont cru qu’ils étaient sur le point d’atteindre leur objectif. Ils pensaient que leurs bombardiers ont réussi à neutraliser la majeure partie des missiles de la Résistance, et que leur «dôme de fer» est à même intercepter celles qui auraient pu échapper au bombardement.

Ces conjectures et rêveries n’ont pas tardé à s’évaporer lorsque les missiles de la Résistance ont commencé à s’écraser sur les colonies israéliennes, notamment sur «Tel-Aviv» et al-Qods (Jérusalem) situées dans les profondeurs de la Palestine occupée. Face à cette évolution, les Israéliens ont bien compris que leur mauvaise posture dans la guerre contre Gaza était semblable à ce qu’ils avaient connu dans leur guerre contre le Liban en 2006.

Malgré toutes les manœuvres qu’ils avaient organisées des années durant en vue de renforcer le «front intérieur», surtout sur le plan de la réaction des populations israéliennes aux attaques par des missiles, les Israéliens ont alors compris qu’ils ne pourront plus éviter le fait de se transformer en un «Etat souterrain», avec toutes les conséquences matérielles et morales d’une telle situation qui menace l’existence illégale de cet Etat.

Et comme les Israéliens savent bien que l’invasion terrestre dont ils brandissaient la menace en vue d’intimider la Résistance à Gaza ne pouvait que rendre leur impasse encore plus profonde, l’accalmie et le fait de ne plus voir les missiles tomber sur leurs agglomérations, étaient devenus le seul moyen susceptible de les faire sortir de l’impasse.

Ce désir israélien a été rejoint par les hantises des autres constituantes, internationales et régionales, de l’axe américain. Il s’agit particulièrement de la Turquie, membre de l’Otan et alliée solide de l’entité sioniste, de l’Egypte qui tient aux traités de paix avec cette entité et du Qatar connu par ses liens affichés ou non, mais en tout cas solides, avec «Israël».

D’où, le Caire à partir duquel Tzipi Livni avait déclaré la guerre contre Gaza fin 2008 s’est transformé en une véritable cellule de crise s’activant à faire sortir l’entité sioniste de son impasse fin 2012. Surtout parce que les missiles qui continuaient de s’abattre sur les villes israéliennes avaient prouvé le rôle exclusif de l’Iran et de la Syrie dans le financement et l’armement de la Résistance, alors que les autres ne faisaient que l’assiéger et comploter contre elle.

Les efforts déployés sur ce plan par Hillary Clinton, avec la participation de Ban Ki moon, d’Erdogan, de l’émir qatari, du président égyptien et du secrétaire général de la Ligue arabe, ont abouti à une accalmie qui, après les précédentes défaites israéliennes au Liban et à Gaza, n’a fait que prouver encore plus l’effondrement du mythe qu’est la prétendue suprématie israélienne.

Toutefois, cela ne signifie pas que les forces hostiles à la Résistance n’allaient pas utiliser l’accalmie comme un moyen de poursuivre leur action visant à entraîner les mouvements de Résistance, ou certaines de ses factions, vers le processus de paix sous les ailes de l’Egypte, de la Turquie et de la séduction par l’argent qatari.

En vérité, cette tentation était tangible, quelques semaines avant l’agression israélienne, à travers les récurrentes informations parlant de plans visant à créer une zone de libre-échange et des centres touristiques et de distraction à Gaza. C’est dans ce cadre que l’émir du Qatar a effectué sa visite à Gaza et qu’on a entendu parler d’une somme de 4 millions de dollars qu’il lui aurait été promise.

Dans le même sens, les mass médias mobilisés par l’axe hostile à la Résistance insistaient, dès avant l’accalmie, sur ce qu’ils appellent la difficulté pour les mouvements de Résistance de se doter d’armes dans les conditions de la crise qui sévit en Syrie, et du blocus qui ne facilite pas l’accès des armes en provenance de l’Iran.

De la nature de ce langage, on comprend que les forces hostiles à la Résistance font des gesticulations destinées à intimider le Hamas tout en lui miroitant des séductions qui vont au-delà de la donne gazaouie : En Cisjordanie où les Israéliens parlent ouvertement de leur intention d’évincer Mahmoud Abbas, et même en Jordanie où l’effervescence actuelle des Frères musulmans permet de la proposer comme «patrie alternative», ce qui peut attiser l’appétit de certains dans les conditions d’un Printemps «islamique» qui tire l’essentiel de sa force de la connivence avec les Etats-Unis et leurs alliés, y compris l’entité sioniste.

Mais tout cela n’est pas d’une grande utilité. Victorieuse aujourd’hui grâce à la fermeté de son peuple et au soutien de la part de l’axe de la Résistance dans la région, Gaza continuera -en dépit du blocus et de ses autres énormes difficultés- d’affronter, comme elle l’a toujours fait, l’occupation et de mettre en échec les conspirations à venir.

 

 

   

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Source : La Résistance Islamique au Liban
http://www.french.moqawama.org/...

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