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Opinion

La saison du bruit creux dans la guerre contre la Syrie
Akil Cheikh Hussein

Mercredi 26 juin 2013

Les décisions officielles prises dernièrement d'armer les oppositions syriennes, et tout particulièrement celles de la conférence de Doha, n'ont aucune valeur. Des années avant l'éclatement de la crise en Syrie, les services de renseignement occidentaux et leurs outils arabes et non arabes, avaient commencé à préparer tout un processus de financement, d'entraînement et d'armement visant à liquider la Syrie. La mise en application du complot avait à peine commencé lorsque la secrétaire d'Etat étasunienne, Hillary Clinton, connue par son attachement particulier à l'idée d'écarter le président Assad, elle qui a fini par être écartée de son poste, a demandé aux groupes armés en action sur le sol syrien de ne pas jeter les ARMES.

Et puis, ces groupes qui ont rapidement pris le contrôle de plusieurs régions syriennes, qui ont pu abattre des avions, détruire des chars, occuper des aéroports militaires et saboter beaucoup de secteurs et d'infrastructures publiques à l'aide d'engins explosifs dont certains pèsent des tonnes, ne l'ont pas fait par des simples fusils de chasse ou d'armes blanches.

Parmi les exemples concernant l'armement de ces groupes, et sans parler de l'envoi de combattants venus de dizaines de pays proches et éloignés de la Syrie, et de leur entraînement par des agents des services secrets étasuniens, britanniques, français et autres, dans des camps répandus dans plus d'un pays, une enquête publiée par le New York Times le 26 mars dernier a affirmé que la CIA fournit des armes aux rebelles actifs en Syrie par l'intermédiaire d'un pont aérien en Jordanie et en Turquie...

Les allégations concernant les «armes spécifiques» sont également sans valeur. La mauvaise passe des ennemis de la Syrie qui promettaient la chute du régime dans quelques jours ou semaines, avant de se trouver impuissants face à la résistance de la Syrie durant jusqu'à maintenant 27 mois, les obligeait à ne rien épargner pour réaliser leurs objectifs notamment sur le plan de l'armement.

Néanmoins, la défaite spécifique qu'ils ont encaissée à Qousseir, défaite qui a ouvert la porte à l'extermination des anthropophages en action sur le sol syrien, et à l'inauguration d'une ère nouvelle qu'est l'ère de la liquidation de l'hégémonie israélo-étasunienne et ses outils dans la région, ne parait pas suffisante pour les dissuader et les convaincre de stopper leur action visant à nuire à la Syrie et au camp de la Résistance.

Il est donc clair que, dans les conditions de la hantise de Washington et de «Tel-Aviv» vis-à-vis des conséquences amères d'une intervention militaire directe, l'agression contre la Syrie ne pourrait que compter sur les mêmes vieux moyens : Investir les fonds pétroliers dans le bombardement médiatique et la provocation sectaire, entrainer des mercenaires et des fanatiques et les armer avant de les jeter dans la fournaise syrienne.

Mais comme ces vieux moyens se sont avérés inefficaces, les décideurs qui, à Washington et «Tel-Aviv», gèrent la guerre contre la Syrie savent bien qu'il leur est indispensable d'y insuffler du sang nouveau. Malheureusement pour eux, ce sang nouveau ne pourrait plus être que bruit creux dans le cadre d'une guerre psychologique qu'ils savent impuissante à démoraliser la Syrie mais qui pourrait leurrer les idiots parmi les ennemis régionaux de la Syrie en leur faisant croire que la victoire dont ils rêvaient était toujours réalisable.

Ce bruit creux s'est manifesté ces derniers jours à travers un ensemble de gestes qui ont précédé et accompagné les décisions prises d'armer les groupes terroristes en Syrie : Des tournées entre différentes capitales faites par le secrétaire d'Etat étasunien, le président français, plusieurs chefs arabes parmi les impliqués dans la guerre contre la Syrie. Des campagnes de provocation sectaire de types primaires organisées dans plusieurs pays arabes. Des manœuvres et des mobilisations militaires étasuniennes en Jordanie qui s'ajoutent au déploiement au nord et au sud de la Syrie des Patriot en Jordanie et en Turquie. Des allusions sur la possibilité d'imposer une zone d'exclusion aérienne au sud de la Syrie. Et surtout, l'entrée bruyante de Muhammad Morsi sur la ligne de la crise.

Et tout cela pour diffuser l'illusion d'une intervention internationale imminente en vue de renverser le président Assad, illusion que des mass médias liés au complot contre la Syrie ont tenu à répandre en insistant sur la nécessité de poursuivre le financement des mercenaires et d'alimenter la provocation sectaire.

Le problème des Etats-Unis et de l'entité sioniste ainsi que de certaines puissances européennes et qu'ils sont conscients de leur incapacité de contrôler le monde par la force militaire. Les mythes de l'empire étasunien mondial, du Nouveau Moyen-Orient ou du Royaume d' «Israël» étendu entre le Nil et l'Euphrate, ont été ruinés au rythme des défaites dans les guerres d'Afghanistan, d'Irak, de Gaza et du Liban. Des rapports de forces nouveaux et dissuasifs se sont imposés avec le retour de la Russie sur la scène internationale, l'émergement de nouvelles puissances qui, comme la Chine, l'Inde, l'Afrique du Sud et l'Amérique latine, sont opposées à l'hégémonie des Etats-Unis.

Pourtant, le camp étasunien possède encore une carte. Cette dernière se représente par cette catégorie d'Arabes et de Musulmans qui rassemblent -à côté de la puissance des pétrodollars et d'un ardent désir de ressusciter les «royaumes mordants» et la barbarie de l'ère antéislamique- une profonde ignorance de la politique qui leur fait croire que la violence brute doublée de ce qu'ils appellent «leur alliance stratégique» avec l'Occident sont à même de réaliser leurs rêves.

Il est clair que toutes les politiques du camp étasunien dans la région comptent sur l'usage de cette carte jusqu'à son usure totale.

Source : French.alahednews

 

 

   

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Source : Alahed
http://french.alahednews.com.lb/...

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