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Opinion

Ces arabes qui aiguisent leurs sabres sous la protection de la prétendue zone d'exclusion aérienne
Akil Cheikh Hussein

Samedi 22 juin 2013

Les mass médias ont diffusé des déclarations émanant de diplomates étasuniens en Turquie selon lesquelles Washington pense imposer une zone d'exclusion aérienne au sud de la Syrie. Moins de deux heures plus tard, des contres déclarations données par de hauts responsables politiques et militaires étasuniens ont mis l'accent sur la «difficulté» de l'imposition de cette zone d'exclusion.

Il n'est pas intéressant de s'arrêter devant ce genre de déclarations que les responsables étasuniens n'ont fait cesse de prononcer reflétant ainsi l'attitude de Washington qui, dès le début de sa guerre contre la Syrie, cherche à gagner cette guerre sans y mettre une seule goutte de sang tant que de nombreux Arabes se montrent prêts, par inconscience ou en toute connaissance de cause, à répandre des fleuves de sang pour faciliter le passage des navires du projet sioniste et étasunien dans la région.

Ce qui est intéressant est que beaucoup d'Arabes, y compris des présidents, des monarques et des prédicateurs religieux, ont entendu les déclarations concernant l'imposition à laquelle pense Washington de la zone d'exclusion aérienne et, les entendant, ils ont été pris d'enthousiasme et se sont mis à aiguiser leurs sabres poussés par le désir ardent de commencer à pratiquer leur sport préféré qu'est l'«égorgement», l'«immolation», l'«écrasement des cranes» et le fait de dévorer les cœurs des victimes et leurs foies.

Tout cela parce qu'ils se croient soutenus par un appui ferme qu'est la toute puissante Washington.

Cette attitude ne se réduit pas aux seuls prédicateurs religieux. Elle englobe aussi les grands chefs politiques. Du point de vue de la forme, l'amplification vocale était le dénominateur commun entre leurs discours. Quant au contenu, le dénominateur commun était le fait de fulminer contre la Syrie. Mais aussi contre leurs peuples.

Ils n'ont pas tiré la leçon de ce qui est arrivé à Recep Tayyip Erdogan qui a vécu tout au long de ces deux dernières années en se préparant à inaugurer son rêve ottoman de retransformer la Syrie en «wilayat» subordonnées, sous les noms de Damas, Alep et Homs, à sa «Sublime Porte», avant de se trouver en pleine guerre contre son peuple, après avoir embourbé la Turquie, au lieu de réduire ses problème à Zéro, dans des problèmes dont le plus lourd est d'avoir eu la hardiesse de manœuvrer contre la Syrie.

Ils n'ont pas tiré la leçon de ce que lui est arrivé, mais il paraît que sa voix de tonnerre avec laquelle il menaçait les protestataires en se pavanant sur le haut d'une tribune à Ankara a séduit certains chefs arabes qui jubilaient parce qu'ils croyaient à une imminente intervention militaire étasunienne en Syrie. On ne sait pas s'ils avaient ou non rodé leurs voix auparavant. Mais il faut reconnaître que l'ampleur de leurs voix était remarquable même si le contenu de leurs paroles était connu d'avance.

Parmi eux, le plus éminent est le président égyptien Mohammad Morsi. Il s'est hâté de monter sur une tribune dans un stade au Caire pour demander, via la Syrie, une zone d'exclusion aérienne au-dessus de son trône qui est sur le point de s'écrouler. Il entend tous les jours l'expression «dehors» que lui adressent la plupart des Egyptiens depuis son arrivée au pouvoir grâce aux votes de ceux qui n'ont pas désiré lui prêter serment d'allégeance que pour couper le chemin à un gouvernement militaire. Il connait bien les souffrances de l'Egypte qu'il n'a réussi qu'à exacerber tellement il tient à l'autocratie et au monopole du pouvoir au lieu d'ouvrir la voie au peuple égyptien pour participer à la solution de ses problèmes. Et, tout particulièrement, il est harcelé par «le cauchemar du 30 juin».

Et comme il hérite de la croyance qu'accéder au pouvoir et y rester sont conditionnés par l'autorisation des puissances hégémoniques, lui qui se flatte de sa grande amitié avec Shimon Pérès, il a pensé que l'exclusion aérienne brandie par Washington est une occasion qu'il ne doit pas rater.

Il a donc renchéri et, allant plus loin que Washington, il a rompu les relations avec la Syrie et a prétendu que l'armée égyptienne est prête pour intervenir. Il n'a fait ainsi que préparer sa propre chute.

A son tour, le roi jordanien, a haussé la voix en parlant de son armée toute prête à «défendre» la Jordanie où se déploient les armées étasuniennes supposées intervenir en Syrie.

Ces armées n'interviendront pas. Comment interviendraient-elles tant qu'une déclaration émanant d'un diplomate étasunien du quatrième degré suffit pour embourber davantage d'Arabes dans une guerre contre la Syrie dont le seul but est de faciliter le passage des navires du projet étasunien et sioniste dans la région ?

Source : french.alahednews.com.lb

 

 

   

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Source : Alahed
http://french.alahednews.com.lb/...

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