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Opinion

Gaza, entre l'accalmie d'"Israël" et de la Ligue arabe
et les missiles du camp de la Résistance
Akil Cheikh Hussein

Mercredi 21 novembre 2012

Le mot «jâmi’a» (ligue) signifie en arabe, classique et correct, une sorte de menotte avec laquelle on attache les bras du prisonnier à son cou pour paralyser son pouvoir d’action. En effet, la réunion des ministres arabes des affaires étrangères qui s’est tenue au Caire pour débattre de la guerre contre Gaza traduit la fidélité de cette Ligue arabe à sa fonction en tant que menotte qui paralyse le pouvoir d’action des arabes.

Qualifiée d’ «urgente», cette réunion ne s’est tenue que trois longs jours après le début des frappes massives dirigées contre Gaza par la machine de guerre israélienne. Il est à croire qu’ayant cru que les Sionistes auront achevé leur tâche consistant à pacifier Gaza au bout d’un jour ou deux, les «maîtres» de la Ligue arabe ont sciemment traîné en longueur pour permettre à la réunion des ministres de se tenir sous le slogan «Dieu a épargné aux Croyants le combat».

Pourtant, il faut dire que, dans la réunion, une ou deux interventions ont ressemblé à des gifles assenées aux politiques défaitistes arabes face à l’entité sioniste: on y a demandé l’annulation des traités de paix, la mise en œuvre du boycott arabe contre les produits provenant des pays alliés de l’entité sioniste. On y a également évoqué les fonds arabes que l’Occident utilise pour renforcer la puissance israélienne.

Si certains observateurs ont vu une façon de relever le plafond du discours arabe dans les allusions qui ont parlé d’une mise en question de la stratégie de paix adoptée par les Arabes, il faut rappeler qu’une telle mise en question ne peut pas avoir lieu dans l’immédiat à un moment où la priorité doit être donnée au soutien à Gaza qui brûle sous le déluge de feu israélien.

Prêter main forte à Gaza ? Oui. Certains orateurs ont concurrencé à exhiber les exploits de leurs gouvernements à ce propos : Condamner, réprouver et désapprouver l’agression israélienne !

Contacter des responsables politiques à l’échelle mondiale ! effectuer des visites de soutien à Gaza par des responsables arabes ! Proposition audacieuse de constituer une délégation ministérielle arabe et de l’envoyer à Gaza pour évaluer la situation sur le champ ! Ouverture en permanence du passage de Rafah ! Soutien moral et «humanitaire» aux habitants de Gaza ! Ouverture dans un pays arabe d’un hôpital pour accueillir les blessés venant de Gaza ! Bref, tout sauf l’aide militaire ou par les armes au moins comme on le fait pour les groupes terroristes en mission de détruire la Syrie !!!

Et tout cela sur le plan du soutien immédiat et urgent. Mais le plus important, et c’est ce que peuvent comprendre les auditeurs qui s’efforcent d’écouter les discours des ministres des affaires étrangères arabes, et en liaison avec les formes de soutien plus radicales et plus utiles : L’un des orateurs a trop évoqué les «fonds» et les «aides financières» tout en attirant l’attention sur l’importance de l’emploi et des investissements…

A part ça, la plupart des interventions n’ont pas abordé le véritable sujet dans la mesure où elles ont navigué dans les généralités qui se répètent depuis 1948, par exemple en mettant la question entre les mains de la communauté internationale et, par conséquent, en tournant le dos aux Gazaouis affligés qui ont besoin d’une aide directe et efficace.

Des orateurs ont mis l’accent sur la menace que constituerait l’agression israélienne pour ce qu’ils ont appelé «la stabilité» et la «paix» régionales. D’autres ont exclu toute idée d’une intervention militaire arabe se contentant d’exiger l’arrêt de l’agression relayant ainsi l’accalmie voulue par les Israéliens, accalmie voulue également par le président américain qui a demandé à certains chefs arabes de promouvoir alors qu’ils avaient, eux-mêmes, commencé dès le début d’agir dans ce sens.

Sans s’arrêter devant l’usage israélien de l’accalmie comme moyen au service de la perfidie comme c’était le cas avec l’assassinat du dirigeant Ahmad al-Ja’bari, l’accalmie souhaitée maintenant par les Israéliens n’est qu’une tentative de trouver une sortie facile du trou dans lequel ils sont tombés.

Les missiles de la Résistance frappent les colons sionistes dans la totalité de la région située entre Gaza, et les deux villes palestiniennes occupées, la Colline du Printemps (Tel-Aviv) et al-Qods (Jérusalem). Ces mêmes missiles ont prouvé leur pouvoir d’atteindre les vaisseaux de combat, les chars, et les bombardiers israéliens aussi bien que de bloquer le cours de la vie et de répandre la peur parmi les colons. De plus, le fameux «Dôme d’acier», le bouclier anti-missile israélien, s’est montré impuissant à assurer un minimum de protection pour les colons. Ce qui est encore plus inquiétant est que le mythe de l’armée israélienne prétendument invincible a subi davantage de dégâts à Gaza après les dégâts qu’elle a subis en 2006 dans les villes et les villages libanais.

Pourtant, il existe -et c’est aussi le cas de la paix- une accalmie synonyme de reddition qu’il n’est plus possible, la donne actuelle le prouve, d’imposer à Gaza. Et une accalmie susceptible d’être utile pour la Résistance et pour le peuple palestinien de Gaza dans la mesure où elle répondrait aux conditions que la Résistance sait comment imposer et comment en garantir le respect. En effet, la Résistance, et non pas tel ou tel médiateur arabe ou turc, connaît la situation à Gaza, et elle est la seule à accepter ou à rejeter l’accalmie.

Quant à la Ligue arabe usurpée par ceux qui prétendent être Arabes, elle fait mieux de chercher d’autres occupations que les causes majeures des Arabes. Car ces causes -et la victoire de Gaza qui est le fruit du courage des Gazaouis et du soutien sans faille de la part de l’Iran et de la Syrie en témoignent- sont celles de l’axe de la Résistance.

 

 

   

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Source : La Résistance Islamique au Liban
http://www.french.moqawama.org/...

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