Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour La Voix de la Russie Journaux de Cathy et Marc Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

Centre Palestinien
d'Information :




Invitation à lire :



Réseau Voltaire :



BDS :



Solidarité :



Produits palestiniens :



En direct d'Iran :



Voix de la Russie :



Palestine Solidarité
sur Facebook :






Opinion

L'ouragan Sandy, un petit détail parmi les ouragans qui frappent les Etats-Unis et leurs alliés !
Akil Cheikh Hussein

Mercredi 14 novembre 2012

Nombreux sont, parmi les rancuniers vis-à-vis des conditions ayant déterminé leur naissance en tant qu’Arabes ou Musulmans, au lieu de naître Européens ou Américains, qui ont tourné en dérision des écrits parus sur des sites électroniques et considérant que l’ouragan Sandy a été provoqué par l’axe de la Résistance dans la région en réponse aux politiques d’agression américaines.

Il n’est certes pas possible d’affirmer si l’axe de la Résistance possède ou ne possède pas les techniques nécessaires pour provoquer des phénomènes comme les séismes, les ouragans et autres phénomènes que des pays comme les Etats-Unis qui travaillent sur des programmes visant à les utiliser comme armes de destruction massives qui s’ajoutent aux armes qu’ils utilisent déjà dans l’oppression des peuples épris de liberté. A noter à ce propos que de nombreux observateurs affirment que le séisme qui a frappé Haïti en 2010 faisant des millions de victimes entre tués, blessés et sans abris n’était qu’une expérience menée par les Etats-Unis dans le cadre de leur programme connu sous le nom de « HAARP ».

Quoi qu’il en soit, l’interception par les Iraniens en décembre 2011 du drone américain « RQ-170 Sentinel » et le lancement par le Hezbollah à plusieurs reprises de drones dont le dernier est baptisé « Ayyoub » et qui a survolé la Méditerranée et une soixantaine de kilomètres dans les profondeurs des territoires occupés en dépit des systèmes de surveillance oh combien sophistiqués israélo-américains, ainsi que tant d’autres exploits sur le plan scientifique et notamment en informatique et en électronique, ne permettent pas d’approcher cette question avec tant de légèreté.

Pourtant, ceux qui se lamentent pour la défaite de Mit Romney ou qui jubilent pour la victoire de Barak Obama peuvent se rassurer quant à cette question : Le haut niveau moral et religieux dont jouit l’axe de la Résistance et la légitimité de la cause qu’il défend ne lui permettent point de penser à utiliser des moyens illégaux et inhumains dans les conflits en cours dans la région et sur le plan mondial.

Mais qu’ils soient rassurés quant à cette question ne veut pas dire qu’ils peuvent dormir tranquillement sur un oreiller en soie. Car, abstraction faite des ouragans et des catastrophes naturelles qui frappent les Etats-Unis comme les autres pays du monde, les Ouragans et les catastrophes qui frappent les Etats-Unis et leurs alliés sur les plans économique, social, moral et politique sont d’un genre qu’il n’est plus possible de contrer par la victoire de celui-ci ou de celui-là dans telle ou telle confrontation électorale.

Il en est ainsi, et c’est connu par tous, car celui-ci et celui-là sont les deux faces d’une seule et même monnaie. Si des différences marginales et de détail existent entre eux, ils sont obligés, tous les deux, de s’incliner devant les dictats des institutions qui détiennent véritablement les rênes de la politique américaine : L’industrie guerrière, les grandes banques, les firmes multinationales…
Et comme ils sont les deux faces d’une seule et même monnaie, chacun d’eux a en commun avec l’autre l’incapacité de respecter ses promesses électorales sans l’aval du Congrès qui est le lieu où s’exerce l’influence des institutions prénommées.

Même si la direction du président élu en arrive à neutraliser l’opposition du parlement américain contrôlé actuellement par les Républicains, et à remplir certains des engagements d’Obama sur les plans des emplois à créer, de la réforme de la santé, des taxes à imposer aux plus riches, de l’avortement ou du mariage des homosexuels à légaliser, tout cela ne pourra pas faire reculer la crise généralisée qui frappe la société américaine. 50 million d’Américains souffrent de la pauvreté, les chiffres du chômage atteignent 9 pour cent de la population active dans un pays dont l’Etat fédéral « lutte » pour relever le plafond de son pouvoir de toujours s’endetter à un moment où la dette fédérale américaine a dépassé les 16 trillions de dollars en octobre dernier.

Si les ouragans de la nature se calment au bout d’un jour ou deux, les problèmes économiques et autres sont des ouragans beaucoup plus meurtriers et destructeurs qui frappent les Etats-Unis sans arrêt dans la mesure où ils sont devenus des éléments inhérents à la structure et aux fonctions de la société américaine. Ce n’est pas pour rien que de nombreux observateurs pensent que le processus de l’effondrement des Etats-Unis a effectivement commencé et que rien ne permet de le stopper ou d’en atténuer la rapidité.

Ces ouragans « intérieurs » sont étroitement liés aux ouragans que représentent la crise de la politique extérieure des Etats-Unis, crise que concrétise le recul de l’influence de Washington, de ses alliés et de leurs outils dans la région et le monde.

Si les Arabes de l’Amérique qui ne font que rouspéter parce que les Etats-Unis tardent d’intervenir directement en Syrie ou d’attaquer l’Iran ont nourri l’espoir en une politique américaine plus ferme et déterminée après les présidentielles, eh bien ils peuvent aussi se rassurer quant à cette question :
Les Etats-Unis, leurs alliés occidentaux et leurs outils régionaux qui n’ont récolté que des défaites dans toutes les guerres qu’ils ont lancées dans la région depuis 2001, en Afghanistan, en Irak, au Liban, à Gaza et au niveau du dossier iranien, sont maintenant, en vertu du temps qui coule, plus faibles et désemparés après les élections qu’ils ne l’étaient avant. Ils n’ont plus qu’à choisir entre davantage de défaites ou davantage de concessions ouvertes à davantage de défaites. C’est là que l’axe de la Résistance dépose sa signature et non pas sur des ouragans et des séismes.

 

 

   

Le sommaire d' Akil Cheikh Hussein
Les dernières mises à jour



Source : La Résistance Islamique au Liban
http://www.french.moqawama.org/...

Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Ziad Medoukh :



Analyses et poèmes...


Silvia Cattori :


Analyses...


René Naba :


Analyses...


Manuel de Diéguez :


Analyses...


Fadwa Nassar :


Analyses et traductions...


Alexandre Latsa :


Un autre regard sur
la Russie ...


Ahmed Halfaoui :


Analyses ...


Chérif Abdedaïm :


Chroniques et entretiens ...