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Les tentatives israéliennes visant à entraver l’éventuelle détente irano-étasunienne sont vouées à l’échec
Akil Cheikh Hussein

Mercredi 9 octobre 2013

Dans ses lignes rouges qu'il compte convaincre le président des Etats-Unis, Barack Obama, de s'y attacher fermement dans les négociations avec l'Iran, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ressemble au Maréchal Pétain qui alla à la Seconde guerre mondiale avec les armes de la Première guerre mondiale. Il pensait qu'il allait contraindre les Allemands à signer un traité de paix encore plus dur et plus humiliant que celui de Versailles qu'ils signèrent après leur débâcle du 1918.

L'arrêt total de l'enrichissement de l'uranium, le transfert hors du territoire iranien de l’ensemble du stock d’uranium jusqu'à présent enrichi et le démantèlement du dispositif nucléaire iranien, c'est-à-dire les conditions que Netanyahu espère voir Obama imposer à l'Iran dans les négociations éventuelles, sont des conditions du genre que les Israéliens pouvaient imposer il y a quarante ans lorsqu'ils étaient en mesure de bombarder la centrale nucléaire irakienne ou mener les guerres promenades qui se déroulaient en dehors des territoires occupés sans que ces territoires ne soient aucunement menacés.

Netanyahu sait bien qu'il mène un jeu perdu d'avance. Il le fait pourtant à la manière de celui qui demande trop dans l'espoir d'obtenir le peu escompté. Il parie certainement sur quelques cartes qu'il pense utiles pour atteindre ses objectifs.

La première de ces cartes est l'influence que les lobbies sionistes en action aux Etats-Unis pourraient exercer sur le président Obama. A cela s'ajoute le rôle que pourraient jouer dans ce sens des diplomates arabes, principalement des pays du Golfe. Des observateurs ont récemment affirmé qu'en marge de la session actuelle de l'Assemblée générale des Nations Unies, et motivés par l'inquiétude commune face à l'entente possible entre l'Iran et les Etats-Unis, ces diplomates rencontrent des responsables israéliens dans le but de coordonner leurs positions pour confronter une telle évolution.

Une autre carte consiste à semer le doute en ce qui concerne les intentions réconciliatrices de l'Iran. Juste avant le départ de Netanyahu pour New York, les autorités israéliennes ont annoncé l'arrestation d'un espion qui travaille, selon elles, pour l'Iran et qui transportait des photos d'ambassades et d'autres offices occidentaux à «Tel-Aviv».

Dans le cadre de cette même tentative de semer le doute, les milieux israéliens s'attèlent à faire répandre un climat d'horreur nucléaire et prétendent que les ambitions nucléaires iraniennes constituent une menace pour «Israël». On espère ainsi ressaisir la carte du chantage que les Israéliens font aux Occidentaux en ce qui concerne «l'Holocauste». On sait que le président Iranien, Hassan Rohani, leur a arraché cette carte dans sa déclaration où il a évité de nier la persécution des Juifs par les Nazis, tout en soulignant que les crimes commis par ces derniers àLes tentatives israéliennes visant à entraver l'éventuelle détente irano-étasunienne sont vouées à l'échec. l'encontre d'une communauté donnée ne justifient pas la spoliation par cette même communauté des terres revenant à un autre peuple.

Dans ce même but, les Israéliens ont mis en exergue ce qu'ils ont appelé des documents provenant de leurs services de renseignements et que Netanyahu présentera à New York pour prouver les accusations selon lesquelles Téhéran travaille sur un programme nucléaire militaire. Se référant à des sources officielles, les mass médias israéliens ont fait circuler des informations selon lesquelles l'Iran posséderait une bombe nucléaire, voire deux, selon une autre version et que le problème ne se réduit plus maintenant au fait d'empêcher l'Iran de fabriquer la bombe, mais plutôt de l'empêcher d'en faire usage contre «Israël».

Il est d'ores et déjà acquis que le président des Etats-Unis, Barack Obama, ne s'inclinera pas, bien que cela ne lui soit pas facile, devant les pressions et les intimidations de Netanyahu. N'a-t-il pas jubilé en entendant les déclarations de Rohani dans lesquelles il n'a pas écarté l'éventualité de le rencontrer en marge des réunions de l'Assemblée générale des Nations Unies? N'a-t-il pas, lorsque Rohani lui a bloqué la porte d'un tel espoir, misé sur une rencontre ne serait-ce que par hasard dans un quelconque couloir au siège des Nations Unies? Et lorsque Rohani se dirigeait vers l'avion pour regagner Téhéran, Obama n'a-t-il pas laissé de côté l'orgueil supposé pour le président d'une grande puissance, en lui sollicitant rien qu'un petit entretien par téléphone et en exploitant ainsi la fameuse règle disant «Si la montagne ne vient pas à moi, alors c'est moi qui ira vers elle»?.

Ceci étant dit, la déception des Israéliens et autres délaissés dans la région ne se réduira pas, si les relations entre l'Iran et les Etats-Unis vont vers une véritable détente, au seul fait que ces derniers n'écouteront pas leurs lamentations en ce qui concerne le programme nucléaire iranien. Surtout après la reconnaissance par Obama du droit de l'Iran à entretenir un programme nucléaire pacifique. La déception enveloppera également ce que la détente entrainera en matière d'ententes au sujet de maints dossiers régionaux particulièrement sensibles dont le moindre est celui évoqué par Obama, dans son allocution devant l'Assemblée générale, en insistant sur les deux piliers de sa politique concernant la région lors de son second mandat: Un «non» décisif à la présence des armes nucléaires au Moyen-Orient, et un «oui» clair pour la paix israélo-palestinienne. Du point de vue de l'Iran et de l'axe de la Résistance, cette paix ne peut avoir lieu qu'avec le recouvrement par le peuple palestinien de la totalité de ses droits.

Source: French.alahednews

 

 

   

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Source : Alahed
http://french.alahednews.com.lb/...

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