Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour La Voix de la Russie Journaux de Cathy et Marc Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

Centre Palestinien
d'Information

 


Invitation à lire



Réseau Voltaire



BDS



Solidarité



Produits palestiniens



En direct d'Iran



Voix de la Russie



Agence syrienne



Palestine Solidarité
sur Facebook







Opinion

La journée mondiale d'Al-Qods
et le réveil de la conscience arabe et islamique
Akil Cheikh Hussein

 

Mercredi 7 août 2013

Avant la révolution islamique en Iran, il n'existait pas une Journée consacrée à la mobilisation des masses en vue de la libération d'al-Qods à travers l'insistance sur sa valeur dans la conscience arabe et islamique.

Après cette révolution, tous les jours sont devenus des Journées d'al-Qods. Pas un jour ne passe, en Iran et dans la région, sans qu'al-Qods ne soit présente dans les événements les plus proéminents. En effet, toutes les évolutions et les guerres qui se sont déroulées dans la région depuis l'éclatement de la révolution Islamique, ne peuvent être comprises qu'en tant que maillons dans le combat visant à libérer al-Qods et la totalité de la Palestine qui est la Terre bénie autour de la mosquée al-Aqsa.

Des circonstances bien connues ont empêché le monde arabe d'assumer son rôle dans la mobilisation pour la Palestine. La trajectoire décroissante de l'histoire des empires et des mini-Etats islamiques et arabes a bien préparé la nakba de la Palestine en 1948. La défaite du juin 1967 suivie par la disparition de Nasser ont placé l'Egypte dans les rangs des Arabes pro-étasuniens et, en conséquence, dans ceux qui cherchent une place sous l'hégémonie israélo-étasunienne. Même les factions les plus influentes de la révolution palestinienne -qui constituait une riposte décisive à la défaite- ont fini par rejoindre le camp des traités de paix et de la liquidation de la cause palestinienne.

Alors que la Syrie naviguait seule contre le courant torrentiel de la soumission arabe, la révolution islamique en Iran a commencé là où l'action arabe pour la libération de la Palestine avait été stoppée.

D'un pays qui, sous le Chah, remplissait le rôle de massue israélo-étasunienne menaçant les Arabes, l'Iran de la révolution dirigée par l'Imâm Khomeiny, est devenu un pays qui a donné la priorité à la libération de la Palestine en plaçant al-Qods et la mosquée al-Aqsa à la tête des objectifs à atteindre.

C'est cette position, et non pas le conflit autour de Shatt al'Arab, qui explique la guerre qu'a imposée à l'Iran Saddam Hussein incité et soutenu par la plupart des Etats arabes et occidentaux. De nombreuses instances occidentales ont considéré alors l'Irak comme la première ligne face à l'Iran, non seulement pour la défense de l'entité sioniste, mais aussi de l'Europe elle-même.

En dépit de toutes les difficultés qu'il a dû rencontrer durant les huit longues années de cette guerre accompagnée de siège, de sanctions et d'autres restrictions particulièrement dures, l'Iran n'a aucunement renoncé à sa politique opposée à l'hégémonie surtout en soutenant la cause palestinienne tout en sachant qu'un tel renoncement peut lui ouvrir toutes les portes du prestige sur les deux plans régional et international.

Conformément à cette position, l'Iran a consolidé son alliance avec la Syrie afin de l'aider à tenir ferme face aux pressions visant à l'obliger à rejoindre le camp de la soumission arabe. Et conjointement avec la Syrie, il a fourni un soutien illimité au Hezbollah, soutien qui a permis, en 2000, la libération des territoires libanais occupés par l'entité sioniste, avant de faire subir, en 2006, une défaite cuisante à l'armée de cette entité. Il a également soutenu les factions révolutionnaires palestiniennes qui ont remporté, de leur côté, d'importantes victoires à Gaza. C'est ainsi que la cause de la libération d'al-Qods et de la totalité de la Palestine est passée du domaine des chimères au domaine du possible concret.

Ce n'est pas un hasard si l'invasion -financée par les pétrodollars du Golfe- de l'Afghanistan en 2001, puis de l'Irak en 2003, et le déploiement de bases militaires occidentales dans la région, interviennent comme riposte aux triomphes de la Résistance, aussi bien comme tentative de cerner l'Iran de tous les côtés, à un moment où il était devenu clair que le temps n'était plus celui des victoires israéliennes, et que la fin de l'hégémonie israélo-étasunienne dans la région était devenue inéluctable.

En effet, la guerre contre l'Afghanistan, et surtout contre l'Irak a échoué et le soutien iranien et syrien fourni à la résistance irakienne y a joué un rôle déterminant. Les victoires de la Résistance au Liban et à Gaza, ainsi que les brillants exploits réalisés par l'Iran sur tous les plans de la construction économique, politique, militaire et scientifique, ont fait peur aux forces de l'hégémonie et à leurs suppôts dans la région et les a incitées à inventer de nouvelles stratégies basées sur la provocation des discordes intérieures avec, à leur tête, la discorde sectaire.
C'est ainsi qu'ont fait leur apparition les groupes takfiri et terroristes soutenus directement et indirectement par les Etats-Unis et l'entité sioniste et leurs outils régionaux. Leur guerre contre la Syrie, l'Irak, l'Iran et le Hezbollah vise à constituer une nouvelle ligne de défense pour l'entité sioniste et un obstacle destiné à entraver la marche victorieuse vers la Libération d'al-Qods et de la totalité de la Palestine.

Mais en dépit de ses capacités destructrices, cet obstacle ne pourra pas atteindre ses objectifs. Pour la simple raison que son terroir arabe et islamique en est proie à des crises favorables à une prise de conscience nécessaire pour distinguer les amis des ennemis. Les manifestations massives qui sont sorties en Egypte, au Yémen, en Palestine, au Soudan, en Mauritanie, au Pakistan, en Afghanistan et ailleurs pour célébrer la Journée d'al-Qods et condamner les Etats-Unis et l'entité sioniste sont l'expression de cette prise de conscience.

Source : French.alahed

 

 

   

Le sommaire d'Akil Cheikh Hussein
Les dernières mises à jour



Source : Alahed
http://french.alahednews.com.lb/...

Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Ziad Medoukh

Analyses et poèmes


Silvia Cattori

Analyses

René Naba

Analyses

Manuel de Diéguez

Analyses

Fadwa Nassar

Analyses et traductions

Alexandre Latsa

Un autre regard sur la Russie

Ahmed Halfaoui

Analyses

Chérif Abdedaïm

Chroniques et entretiens
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses